Je suis toujours là

Je suis toujours là

Titre original Ainda Estou Aqui
Réalisation Walter Salles
Scénario Murilo Hauser
Heitor Lorega
Musique Warren Ellis
Acteurs principaux
Pays de production Brésil
France
Genre Drame biographique
Durée 135 minutes
Sortie 2024

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Je suis toujours là (titre original : Ainda Estou Aqui) est un film brésilien réalisé par Walter Salles, sorti en 2024.

Présenté en compétition à la Mostra de Venise 2024, le film remporte le prix du meilleur scénario. Aux Oscars 2025, il est le premier film brésilien à recevoir l'Oscar du meilleur film international.

C'est l'adaptation cinématographique du livre Ainda Estou Aqui de Marcelo Rubens Paiva, paru en 2015, qui revient sur la disparition en 1971 de son père, Rubens Paiva, ancien député du parti travailliste brésilien, durant la dictature militaire[1],[2].

Synopsis

Le film commence à Rio de Janeiro en janvier 1971. L'ancien député fédéral du Parti travailliste brésilien Rubens Paiva (Selton Mello) est revenu vivre au Brésil quelques mois plus tôt avec son épouse, Eunice Facciolla Paiva (Fernanda Torres), et leurs cinq enfants après son auto-exil en 1964 en raison de l'annulation de son mandat par l'Acte institutionnel n°1.

Bien qu'il ait repris ses activités d'ingénieur, Rubens, qui continue à soutenir les exilés sans parler de ses activités politiques avec sa femme et ses enfants, voit sa maison envahie, occupée et fouillée par six hommes (qui prétendent appartenir à l'armée de l'air brésilienne), et est ensuite placé en détention.

Un jour plus tard, alors que sa vie personnelle et celle de ses enfants sont scrutées par des membres des forces armées, Eunice est placée en détention avec l'une de ses quatre filles avec Rubens, Eliana (Luiza Kosovski)[3], et sa vie est changée à jamais.

Fiche technique

Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiques IMDb, présente dans la section « Liens externes ».

Distribution

Production

Réception

Au Brésil

Le film a été visé par des appels au boycott au Brésil par une frange de la droite nostalgique de la dictature. Le député Eduardo Bolsonaro, fils de l'ancien président Jair Bolsonaro, a qualifié le réalisateur Walter Salles de « psychopathe cynique » et l’ancienne junte de « dictature inexistante »[6].

Le débat mémoriel demeure limité au Brésil sur la dictature (1964-1985). A la différence du Chili ou de l’Argentine, le Brésil ne dispose d’aucun lieu d’ampleur célébrant la mémoire des victimes du régime militaire. La loi d’amnistie de 1979, qui garantit l’absence de poursuites contre les criminels de la junte, est toujours en vigueur[6].

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. (en) « Walter Salles’ Directorial Comeback ‘I’m Still Here’ », sur Deadline.com, (consulté le ).
  2. « I'm Still Here », sur ecran-total.fr (consulté le ).
  3. (pt) « Ainda Estou Aqui confira o elenco do filme original », sur gshow.globo.com.
  4. « Les distributeurs ajustent leurs line-ups », sur boxofficepro.fr, (consulté le ).
  5. « Je suis encore là », sur fif-85.com.
  6. « Derrière le succès du film « Je suis toujours là », les doutes sur un nouveau Brésil », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. Etienne Sorin, « Mostra de Venise : Pedro Almodovar, Lion d'or consensuel avec The Room Next Door », sur Le Figaro, (consulté le ).
  8. « Vidéo : Walter Salles remercie le public de Pessac », sur cinema-histoire-pessac.com (consulté le ).
  9. (en-US) « Winners & Nominees », sur Golden Globes (consulté le ).
  10. (es) « Todos los ganadores de los premios Platino », sur La Nación, (consulté le ).
  11. (es) « Ganadores de los Premios Platino 2025: Lista completa », sur Vogue México y Latinoamérica, (consulté le ).

Voir aussi

Presse

  • Frédérique Ballion, Positif, no 767, , p. 60.
  • Thierry Méranger, Cahiers du cinéma, no 816, , p. 56.

Liens externes

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