Javeline (contre-torpilleur)
| Javeline | |
|   Une carte postale du navire jumeau Sarbacane en route en 1905  | |
| Type | contre-torpilleur | 
|---|---|
| Classe | classe Arquebuse | 
| Histoire | |
| A servi dans | Marine nationale | 
| Constructeur | Ateliers et chantiers de la Loire, Nantes France | 
| Commandé | 1900 | 
| Quille posée | Novembre 1900 | 
| Lancement | 15 octobre 1902 | 
| Statut | Radié le 12 janvier 1920 | 
| Équipage | |
| Équipage | 4 officiers et 58 hommes du rang | 
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 56,58 m | 
| Maître-bau | 6,38 m | 
| Tirant d'eau | 3,2 m | 
| À pleine charge | 357 tonnes | 
| Propulsion | 
  | 
| Puissance | 6300 ch (4698 kW) | 
| Vitesse | 28 nœuds (52 km/h) | 
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | |
| Rayon d'action | 2300 milles marins (4300 km) à 10 nœuds (19 km/h) | 
| Pavillon | France | 
La Javeline est un contre-torpilleur d’escadre de classe Arquebuse, construit pour la marine française dans la première décennie du XXe siècle. Achevé en 1903, le navire est affecté à l’escadre du Nord.
Conception
La classe Arquebuse a été conçue comme une version plus rapide de la classe Durandal. Les navires avaient une longueur de 56,58 mètres[1], une largeur de 6,3 mètres et un tirant d'eau de 3,2 mètres[2]. Ils avaient un déplacement de 307 tonnes à charge normale et 357 tonnes à pleine charge. Les deux moteurs à vapeur verticaux à triple expansion entraînaient chacun un arbre d'hélice à l’aide de la vapeur fournie par deux chaudières du Temple-Guyot ou Normand. Les moteurs ont été conçus pour produire 6300 chevaux[1] (4700 kW) pour une vitesse nominale de 28 nœuds (52 km/h)[3]. Tous les navires ont dépassé leur vitesse contractuelle lors de leurs essais en mer[1], la Javeline atteignant une vitesse de 29,1 nœuds (53,9 km/h). Ils transportaient suffisamment de charbon pour leur donner une autonomie de 2300 milles marins (4300 km) à 10 nœuds (19 km/h)[2]. Leur équipage se composait de quatre officiers et de cinquante-huit hommes du rang[1].
L’armement des navires de classe Arquebuse consistait en un canon de 65 millimètres à l’avant et six canons Hotchkiss de 47 millimètres en affûts simples, trois sur chaque borde. Ils étaient équipés de deux affûts rotatifs simples pour des tubes lance-torpilles de 381 millimètres dans l’axe du navire, l’un entre les cheminées et l’autre à l’arrière[1].
Carrière
La Javeline a été commandée aux Ateliers et chantiers de la Loire le 14 novembre 1900 et le navire a été mis en chantier plus tard dans le mois à Nantes. Il a été lancé le 15 octobre 1902 et a effectué ses essais en mer de mars à juin 1903. Le navire a été mis en service (armement définitif) le 30 juin et a été affecté à l’escadre du Nord[4].
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en août 1914, la Javeline est l’un des chefs (divisionnaire) de la 3e escadrille de sous-marins de la 2e escadre légère[5] basée à Cherbourg[4].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Javeline » (voir la liste des auteurs).
 
Bibliographie
- (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
 - Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome I 1914-1915, vol. 23, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-000-2).
 - Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome II 1916-1918, vol. 27, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-001-9).
 - (en) Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0).
 - (en) Ruggero Stanglini et Michelle Cosentino, The French Fleet: Ships, Strategy and Operations, 1870-1918, Barnsley, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-0131-2).
 
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