Jacques Bouchacourt
| Jacques Bouchacourt | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (4 ans, 8 mois et 21 jours) |
|
| Élection | 30 juin 1968 |
| Circonscription | 2e de la Nièvre |
| Législature | IVe (Cinquième République) |
| Groupe politique | UDR |
| Prédécesseur | Robert Hostier |
| Successeur | Jacques Huyghues des Étages |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Fourchambault (Nièvre) |
| Date de décès | (à 77 ans) |
| Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) |
| Nationalité | Française |
Jacques Bouchacourt, né le à Fourchambault (Nièvre) et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un homme politique français. Docteur en droit et diplômé de l'ESSEC, il est diplomate et membre du Conseil économique et social. En 1992, il devient président du Rassemblement français pour l'Europe des peuples.
Biographie
Entre 1951 et 1952, Jacques Bouchacourt, alors âgé de 28 ans, devient un acteur inattendu dans le débat franco-français opposant les partisans de l'Armée européenne (favorable au traité de la Communauté européenne de défense (CED)) et ceux qui s'y opposent. Au bénéfice de sa position privilégiée d'adjoint au secrétaire de la conférence de Paris, il est certain du fait que le but caché de l'accord international du est de permettre la reconstitution d'une armée allemande. Ce faisant, il entend bien que l'opinion publique soit informée. Dès lors, il s'active au point d'être en conflit avec son administration du ministère des Affaires étrangères et arrive à obtenir des entretiens auprès des premiers personnages de l'État : président de la République, président du Conseil et président de l'Assemblée nationale[1].
Vie d'espion
De 1970 à 1981 il est recruté comme agent à la solde des soviétiques sous le nom de code de « Nym ». Il mène efficacement des campagnes de propagande et d'influence antiaméricaine et contre la Communauté européenne[2].
Détail des fonctions et des mandats
- Mandat parlementaire
- - : député de la 2e circonscription de la Nièvre.
Notes et références
- ↑ Georgette Elgey, Histoire de la IVe République, t. II : La République des contradictions : 1951-1954, éditions Fayard, , p. 290-294.
- ↑ Étienne Girard, « Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias « Nym » » , L'Express, (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
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