J.A. Martin (explorateur)

J.A. Martin
En partance pour la terre Adélie (1948).
Biographie
Naissance
Décès
(à 38 ans)
En mer, 500 km N.O. du Cap
Sépulture
Cimetière de Maitland (Le Cap)[1]
Nom de naissance
André Paul Martin
Surnom
J.A.
Nationalité
Française
Activité
Alpiniste, explorateur polaire, journaliste
Autres informations
Organisation
Distinction
Chevalier de la Légion d’honneur
Signature

J.A. Martin[note 1] (né André Paul Martin à Paris le et mort en mer le ) est un explorateur polaire français, l’un des instigateurs, avec Robert Pommier et Yves Vallette, du retour de la France en terre Adélie en 1950.

Biographie

Origines et formation

André Paul Martin naît à la maternité de Port-Royal (14e arrondissement de Paris) le [2]. Son père, Hippolyte (dit Paul) Martin, est photographe, fils d'un bijoutier et d'une blanchisseuse ; sa mère, née Alice Bouchu, est téléphoniste, fille d'un compteur-mireur d'œufs et d'une fruitière originaire du Loiret ; la famille habite rue de Turbigo, dans le 3e arrondissement[3]. À l'école publique de la rue du Bourg-l'Abbé toute proche, André est noté comme un « élève intelligent, poli [et] studieux »[4]. Il y obtient son certificat d'études à l'âge de onze ans, et poursuit sa scolarité à l'école primaire supérieure Turgot pour y préparer des concours[5].

La famille Martin déménage à Clamart en 1927[6]. Débutant dans la vie comme comptable[7], André se prend « à rêver d'évasion vers les solitudes neigeuses »[8], et il devance l'appel pour effectuer son service militaire à Gap au 11e bataillon de chasseurs alpins[7]. En 1933, il est suffisamment bon skieur pour rallier Briançon à Nice[8], tout comme il le fera en en allant de Chamonix à Zermatt par la Haute Route[9].

À l'issue de son service militaire, il se trouve embauché comme secrétaire-greffier au Palais de justice[10],[7],[11]. Dès ses débuts dans le journalisme de sport en 1936[12], il adopte le surnom de « J.A. » qui ne le quittera plus, sans que personne connaisse au juste sa signification[note 1]. Snobant ceux qu'il appelle les « pistards » — les adeptes du ski de piste et des remontées mécaniques —, ses articles dans l’hebdomadaire Sports d'hiver militent pour une pratique éclairée du ski de randonnée[13].

Le Club alpin français

Lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale, Martin est mobilisé dans un régiment d'infanterie à Lons-le-Saunier[5]. Pendant l'Occupation, il œuvre au sein de la section parisienne du Club alpin français (CAF), où il anime un « groupe cyclo-campeur » qu'il emmène régulièrement en excursion[14]. En 1944, il constitue avec Robert Pommier et Yves Vallette, deux camarades du CAF, un groupe baptisé « G.F.A. » (pour « Groupe Froid et Altitude  »)[note 2], avec l'intention « d'aller, dès la guerre finie, explorer les régions froides ou montagneuses du globe »[15].

Il est à la Libération l'un des fondateurs du Bleausard, un périodique satirique sur l'escalade[16], et on le retrouve à Chamonix dès août 1945 comme conseiller technique d'Alain Pol qui tourne l'Appel des cimes, avec dans les rôles principaux Pierre Allain, Jacques Poincenot et Guy Poulet, trois des plus brillants alpinistes français de l'époque[17],[18]. C'est là son premier contact avec le monde du cinéma.

Il renonce en 1946 à son poste de secrétaire-greffier au Palais de justice[19] pour se consacrer à l’écriture d’articles dans diverses revues de loisirs. De 1946 à 1948, Martin fait aussi partie du comité de direction de la section parisienne du CAF[20], organisant durant cette période plusieurs courses sur glacier dans les Alpes autrichiennes qu’il fréquente depuis 1935[21],[13]. À cette même époque, il partage rue Croulebarbe un appartement avec sa grand-mère maternelle octogénaire[22].

Le « Spitz »

La région peu explorée du nord du Spitzberg avait retenu initialement l'attention du G.F.A. Mais la plupart des membres du groupe renoncent finalement[23], et les trois fondateurs se retrouvent seuls à vouloir aller au bout du projet. Ils parviennent cependant à nouer des contacts scientifiques, entre autres avec le général Perrier, président de la Société de géographie, qui accepte de patronner l'expédition[24].

En mai 1946, Martin, Pommier et Vallette se mettent en route pour le Spitzberg[25]. Ils parviennent à embarquer à bord d’un contre-torpilleur de la Marine nationale qui part célébrer le sixième anniversaire de la bataille de Narvik. Un remorqueur norvégien coopératif les emmène ensuite à Longyearbyen[26], avant qu'une vedette militaire ne les dépose dans la baie du Petunia, tout au fond du Billefjord[27].

Au cours de l'été 1946, ils créent l'exploit en parcourant 500 km à ski à travers la Nouvelle-Frise et la terre Margareta, les régions les moins connues du nord-est du Spitzberg[11]. Attelés à un traîneau, ils gravissent le mont Newton (Newtontoppen), point culminant de l'île[28], d'où ils repèrent un autre sommet qui leur semble plus élevé[note 3]. Ils le baptisent « mont Général-Perrier » (Perriertoppen), du nom de leur patron mort quelques mois plus tôt[29]. Ils atteignent le cap Fanshawe, tout au nord de la terre Margareta, avant de revenir à leur camp de base de la baie du Petunia[30],[27].

La terre Adélie

Genèse du projet

De retour à Oslo, les « Trois du Spitz » sont intrigués par un article de journal norvégien trouvé dans un caniveau : la revendication territoriale sur la terre Adélie décrétée par la France en 1924 y est contestée par la Norvège, sous le prétexte que la France n'y a pas repris pied depuis sa découverte par Jules Dumont d'Urville en 1840. Cela incite Martin, Pommier et Vallette à organiser une expédition de reprise de possession[31]. Pommier, qui s'est occupé des chiens de traîneau de Paul-Émile Victor après sa traversée du Groenland en 1936[15], renoue le contact avec l'explorateur, et l'idée d'un projet d'expédition en Antarctique fait son chemin[32]. En , la fondation des Expéditions polaires françaises (E.P.F.) par Victor va permettre de le réaliser[33].

Expédition TA 2

Victor, qui prépare pour l'été 1948 une nouvelle expédition au Groenland, délègue à André-Frank Liotard, l'une des quatre personnes qui l’épaulent initialement, le soin d'organiser la deuxième expédition antarctique française en terre Adélie (TA 2)[note 4]. Embauché aux E.P.F. dès janvier 1948, Martin devient vite la cheville ouvrière de TA 2 : secondant Liotard, il « trouve dans la préparation de [la mission] un magnifique champ d'action pour son dynamisme et son expérience »[11].

Après un départ fâcheusement retardé par le mauvais état du Commandant Charcot, un ancien mouilleur de filets anti-sous-marins américain converti en navire polaire, l'expédition TA 2 quitte Brest le . Elle compte au total 62 personnes, dont 11 doivent débarquer et hiverner. Les « Trois du Spitz » font bien sûr partie de ce dernier groupe : Pommier est chargé des chiens, des raids en traîneaux et de la photographie ; Vallette de la topographie ; Martin du cinéma et de l'intendance. Mais l'état des glaces en cet été austral 1948-1949 s'avère désastreux, et le navire, bloqué par 70 km de banquise, ne peut atteindre la côte antarctique[34],[35]. Ce qui est manifestement un échec sera qualifié par les E.P.F. d'« expédition préparatoire ».

Expédition TA 3

Le , et malgré une hypertension jugée alarmante par les médecins[36], Martin embarque à nouveau sur le Commandant Charcot avec l’expédition TA 3. Il ne verra malheureusement jamais la terre Adélie : le , alors que le navire se trouve à 500 km au nord-ouest du Cap[note 5], Martin succombe à une hémorragie cérébrale[36]. Son corps est débarqué au Cap, où il est enterré quatre jours plus tard[1],[19].

Pour Robert Guillard, qui a côtoyé Martin au siège parisien des E.P.F. alors qu'il se préparait lui-même à partir au Groenland, celui-ci « gardait ses distances, ignorant le clan des “nordistes” »[37]. De leur côté, Vallette et Pommier se souviennent de lui comme d'un compagnon dévoué qui « n’aimait vivre que “pour” les autres ». Martin a traversé le Spitzberg avec « [de] vieux skis tout usés, son veston de ville et sa cravate », disant qu’il ne fallait pas se prendre trop au sérieux. Il n'avait pas son pareil pour choisir infailliblement un itinéraire en montagne, sans jamais mettre en danger les centaines de personnes qu'il a pu guider à travers les Alpes françaises, suisses, italiennes et autrichiennes[38].

Un film de Luc-Marie Bayle (Commandant Charcot Terre Adélie 1949) retrace le voyage du Commandant Charcot au cours de l'été austral 1949-1950[39].

Citation

À Pommier s’étonnant de la chance qui ne semblait jamais le quitter : « Mon vieux, la chance, ça se fabrique sur une enclume, à grands coups de marteau[38]. »

Distinctions

Postérité

  • Trois mois après sa mort, et après accord du ministre de la France d'Outre-mer, la première base scientifique française établie en terre Adélie en janvier 1950 est baptisée Port-Martin[42]. Ravagée par un incendie en janvier 1952, Port-Martin est désormais un site historique de l'Antarctique.
  • Depuis 1950, en mémoire de son engagement associatif au sein de la section parisienne du CAF, les « rochers J.A. Martin », dans le massif des Trois-Pignons (forêt de Fontainebleau), portent désormais son nom[43] : ils constituent la partie ouest du « rocher Cailleau », une zone présentant de nombreux blocs et chaos gréseux. On y trouve sept circuits d'escalade, du facile à l'extrêmement difficile, sur plus d'une centaine de blocs[44],[45]. L'endroit est familièrement dénommé « le [massif] J.A. Martin » ou « la [piste] J.A. Martin ».
  • En mai 1950, le collège Turgot (Paris 3e), fréquenté par J.A. Martin dans les années 1920, a donné son nom à la promotion 1949[46].
  • En 1962, le Norsk Polarinstitutt a baptisé Martinkollen (« la colline Martin » en norvégien) un petit nunatak situé sur le flanc est du glacier Chydenius (sud de la Nouvelle-Frise, au Spitzberg)[47]. Le Martinkollen est à proximité immédiate du Valetteknausen[note 6], un autre nunatak de 1 020 m d'altitude[48], tandis que le Pommierryggen est une crête montagneuse qui leur fait face, sur le flanc ouest du même glacier[49]. Les trois explorateurs de 1946 se trouvent ainsi réunis dans un rayon de moins de 2 km[50].

Notes et références

Notes

  1. « Très curieusement, André-Paul Martin s'est toujours fait appeler “J.-A. » (Victor et Dugast 2015). L'origine des initiales n'a jamais été vraiment élucidée. Certains y lisent « Jean-André » (Vallette 1999), d'autres « Jacques-André » (interprétation la plus courante ; voir par exemple Martin-Nielsen 2023, chap. 5 : Science and Presence), d’autres encore « Jean-Antoine » (Hoibian 2000, p. 278-279 ou Modica et Godoffe 2017, p. 189), alors que les prénoms figurant sur l'acte de naissance sont bel et bien « André Paul ». Ce surnom ne semble pas être lié à de véritables initiales, mais résulte plutôt d’un obscur jeu de mots ou canular que l’on peut dater de 1935. On rencontre les deux graphies « J.-A. » et « J.A. ». La première respecte les normes typographiques concernant les initiales d'un prénom composé ; mais, comme il ne semble pas que c’en soit un, on a retenu ici la seconde, qui est en outre celle utilisée dans la signature manuscrite.
  2. Et non pas « Groupe Frigidaire et Ascenseur », comme certains (dont Martin ?) s'amuseront à le dire (Vallette 1993, p. 16).
  3. Des levés ultérieurs montreront que le mont Newton culmine à 1 713 m, tandis que le mont Perrier n'atteint que 1 712 m.
  4. Traditionnellement, les Expéditions polaires françaises dénomment TA 1 l'expédition de découverte menée par Dumont d'Urville en 1840.
  5. La transcription de l'acte de décès — archives de Paris, registre des décès 1949 du 13e arr., acte no 4197 (vue 3/14) — donne la position du Commandant Charcot au moment de la mort : 31° 10’ S. et 14° 3’ E.
  6. Dans le toponyme norvégien, Vallette est malencontreusement orthographié avec une seule l.

Références

  1. Daniel Astoul, « J.A Martin : souvenir et oubli », Terres Polaires, no 146,‎ , p. 16-19.
  2. Archives de Paris, registre des naissances 1911 du 14e arr., acte no 6891 (vue 22/31).
  3. Archives de Paris : registre des mariages 1888 du 9e arr., acte no 445 (vue 30/31) ; registre des naissances 1888 du 11e arr., acte no 5333 (vue 29/31) ; registre des naissances 1890 du 4e arr., acte no 925 (vue 25/31) ; registre des mariages 1911 du 11e arr., acte no 995 (vue 27/31) ; recensement 1926 du 3e arr., quart. Arts-et-Métiers, 35 rue de Turbigo (vue 256/352).
  4. Archives de Paris, école publique de garçons 10 bis rue du Bourg-l'Abbé (3e arr.), registre matricule 1916-1925 (vue 22/98).
  5. François-Jean Armorin, « À bord du Commandant Charcot : faisant route vers le pôle Sud, J.-A. Martin est mort en mer », Franc-Tireur, no 1630,‎ , p. 1 et 5 (lire en ligne).
  6. Archives de Paris, registres matricules militaires 1908, 4e bureau, matricule no 2044 (Hippolyte Martin).
  7. Archives de Paris, registres matricules militaires 1931, 3e bureau, matricule no 6550 (André Martin).
  8. J.-A. Martin, « En suivant la Haute Route », Camping plein air,‎ , p. 4-6.
  9. François Sergent, « La Haute Route : Chamonix-Zermatt à ski », Camping plein air, no 59,‎ , p. 12-15 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Liste des anciens élèves », Bull. mens. Assoc. amic. anc. élèves de l'École municip. sup. Turgot, Paris,‎ .
  11. Expéditions polaires françaises 1956, « In memoriam : André-Paul Martin dit J.A. Martin », p. 91.
  12. J.-A. Martin, « Tourisme hivernal », Sports d'hiver,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  13. J.A. Martin, « En route vers la montagne ! Les itinéraires jalonnés, les accessoires et la montée », Sports d'hiver,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  14. Voir par exemple « Programme des voyages collectifs, excursions, écoles d'escalades et causeries du au  », Bull. trim. du CAF, section de Paris, no 31,‎ , p. 5-12 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  15. Vallette 1993, p. 16.
  16. Voir par exemple J.A. Martin, « Éditorial », Le Bleausard, no 22,‎ , p. 1-2 (lire en ligne).
  17. Alain Pol, « Comment nous avons tourné l'Appel des cimes », La Montagne, no 333,‎ , p. 45-51 (lire en ligne).
  18. [vidéo][Court métrage N.B. sonore (extraits)] « L'Appel des cimes », Alain Pol (réalisation), Georges Tairraz (images), André Laurent (montage), Richard Francœur (commentaires), Jacques Fuller (musique), Pierre Allain, J.A. Martin et Georges Bossez (conseillers techniques), Léo De Giovanni (production), Club alpin français (commanditaire), , 22:47 min, Gap, Cinémathèque d'images de montagne (consulté le ).
  19. « L'explorateur J.-André Martin est mort à bord du Commandant Charcot », Le Monde,‎ (lire en ligne , consulté le ).
  20. « Assemblée générale de la section de Paris du 26 février 1946 », Bull. trim. du CAF, section de Paris, no 1 (nouv. sér.),‎ , p. 2 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  21. Voir par exemple « Projets de voyages : ski de printemps en Silvretta », Bull. de la section de Paris-Chamonix du CAF, no 5,‎ , p. 23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  22. Archives de Paris, recensement 1946 du 13e arr., quart. Croulebarbe, 37/39 rue Croulebarbe (vue 34/213).
  23. Vallette 1993, p. 17.
  24. Yves Vallette, « Spitsberg 1946 : le mont Général-Perrier – lever de reconnaissance à la planchette », Revue XYZ, no 67,‎ 2e trimestre 1996, p. 77-82 (lire en ligne [PDF]).
  25. Jean-Pierre Vivet, « “Nous sommes prêts à recommencer. Et cette fois, ce sera sérieux”, nous dit M. Yves Vallette, un des trois jeunes Français qui ont découvert la plus haute montagne du Spitzberg », Combat,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  26. Vallette 1993, p. 19-24.
  27. « 3 Français au Spitzberg : 3 jeunes campeurs et alpinistes dans les terres glacées du Grand Nord », Camping plein air,‎ , p. 11-13.
  28. « Trois explorateurs français reviennent du Spitzberg », Le Monde,‎ (lire en ligne , consulté le ).
  29. Vallette 1993, p. 32.
  30. J.A. Martin, « Je reviens du Spitzberg », Connaissance du monde, no 5,‎ 2e trim. 1947, p. 5-17 (lire en ligne).
  31. Vallette 1993, p. 13.
  32. Vallette 1993, p. 37-43.
  33. Martin-Nielsen 2023, p. 80-84.
  34. Dubard et Bayle 1951, p. 25-26 et 98.
  35. « Tracé de l'expédition du bateau Charcot en février 1949 », sur archives-polaires.fr (consulté le ).
  36. Vallette 1993, p. 103.
  37. Robert Guillard, Le temps et les glaces sont maîtres : Sila Sigou Tlou Nalaket, s. l., R. Guillard, , 240 p. (ISBN 978-2-7466-3234-9), p. 40.
  38. Yves Vallette et Robert Pommier, « J.-A. Martin », Bull. de la section de Paris-Chamonix du CAF, no 18,‎ , p. 1-2 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  39. « Commandant Charcot Terre Adélie 1949 (1ère partie) » [vidéo], sur youtube.com (consulté le ).
  40. Antoine Pinay, « Citation à l’ordre de la Nation », Journal officiel, no 69,‎ , p. 3101 (lire en ligne).
  41. « Décret du portant nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur à titre posthume », Journal officiel, no 86,‎ , p. 3694 (lire en ligne).
  42. Expéditions polaires françaises 1956, p. 36.
  43. « Escalade », Bull. de la section de Paris-Chamonix du CAF, no 19,‎ , p. 16-17 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  44. « J.A. Martin (Bernard Théret) », sur bleau.info, 2002-2024 (consulté le ).
  45. « J.A. Martin », sur bleau.info, 2002-2024 (consulté le ).
  46. « Le collège Turgot a baptisé la promotion J.-A. Martin », L'Aurore, no 1769,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  47. (en) « Martinkollen », sur Norsk Polarinstitutt (consulté le ).
  48. (en) « Valetteknausen », sur Norsk Polarinstitutt (consulté le ).
  49. (en) « Pommierryggen », sur Norsk Polarinstitutt (consulté le ).
  50. « Carte topographique détaillée du Pommierryggen, du Valetteknausen et du Martinkollen », sur Norsk Polarinstitutt (consulté le ).
  51. Yves Vallette, « J.A. Martin », Notice philat. TAAF, no 248,‎ .

Sources par ordre chronologique

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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