Italie byzantine

L’Italie byzantine est une succession de territoires de l’Italie historique.

Le latin était langue officielle et liturgique de l’Italie byzantine, de l’Espagne byzantine et de l’Exarchat de Carthage, territoires occidentaux de l’Empire romain d’Orient (dit « empire byzantin » après 1557) qui n'est ainsi pas uniquement « grec »[1].

Conquête de l'Italie

Dans l'Antiquité tardive, l'Italie redevient romaine : cela concerne la péninsule italienne et les trois îles de Corse, Sardaigne et Sicile, après leur conquête par Bélisaire et Narsès, généraux de l'empereur Justinien. Cette difficile reconquête de l’Italie par les Byzantins a toutefois engendré beaucoup de destructions lors des nombreuses campagnes dévastatrices contre les Goths[2].

La reconquête de l’Italie s’enracine dans les raisons de celui qui l’a initié : Justinien. Les trois motivations choisies ici sont surtout en lien avec la vision et les valeurs de l’empereur. Tout d’abord, il est possible de voir que ce dernier justifie la conquête de l’Italie comme étant une « volonté de Dieu »[3]. En effet, avant de commencer la conquête de l’Italie, l’Empire romain d’Orient a mené plusieurs reconquêtes victorieuses en Afrique, qui sont considérées par Justinien comme un signe de la volonté divine qu’il doit poursuivre ses entreprises[3].

Pour ce qui est de la deuxième motivation de la conquête, il s’agit de la volonté de Justinien de ramener les régions et ses populations qui appartenaient autrefois à l’Empire romain d’Occident sous le contrôle des Romains d’Orient (appelés « byzantins » depuis 1557 par les historiens)[3]. En ce qui concerne la troisième raison, il s’agit surtout du dédain des Romains envers les peuples germaniques qu’ils disent « barbares » et « hérétiques » (Vandales et Goths étant ariens) et qui se sont substitués à l’Empire romain d’Occident[4]. Ensuite, la reconquête justinienne de l’Italie a permis l’acquisition et le développement de plusieurs régions et villes importantes, comme la Sardaigne, Ravenne et la Sicile.

Invasions

Afin de comprendre le développement des différentes régions de l’Italie byzantine entre le VIe siècle et le XIIe siècle, il faut connaître les grandes invasions qui ont affecté les territoires romains d’Occident. L’Italie byzantine commence donc par la victoire des Byzantins sur les Vandales dans les îles du sud de l’Italie et sur les Goths dans le nord de l’Italie au VIe siècle[5]. Nous voyons ensuite à la fin du VIe siècle l’arrivée des Lombards, peuple germanique originaire de Scandinavie et passé par la Pannonie[6], avec qui les Byzantins se battent jusqu’au 8e siècle[7]. Presque toute l’Italie est touchée par ce conflit entre Lombards et Byzantins à l’exception de l’Italie du Sud[8]. Le sud, pour sa part, est victime des incursions et des conquêtes arabes entre le IXe siècle et le XIe siècle[9]. Enfin, il y a plusieurs autres puissances qui menacent ou qui s’installent en Italie, et c’est l’ensemble de ces changements de pouvoirs qui nous permettra de voir l’influence à court ou long terme de l’Empire d’Orient sur l’Italie.

Régions de l’Italie byzantine

L’Italie médiévale, après l’arrivée des Lombards dans la péninsule, l’expression Italie byzantine concerne, du point de vue territorial (qui a fluctué au fil des évènements, des conquêtes et des reconquêtes des uns et des autres), les régions restées rattachées à l’Empire romain d'Orient ou revenues en sa possession (les dernières possessions byzantines en Italie disparaissent au XIIe siècle avec les conquêtes de Roger II de Sicile)[10],[11] :

Traces laissées par l’Empire romain d’Orient en Sardaigne

La Sardaigne a été prise après la chute de l’Empire romain d’Occident par les Vandales et elle est reconquise par les Romains d’Orient en 533 lors des campagnes maritimes et terrestres de Bélisaire pour la reconquête de l’Afrique[8]. La Sardaigne diffère de l’Italie continentale reprise aux Ostrogoths et gouvernée par l’exarque de Ravenne, tandis que les îles, comme la Corse et la Sardaigne reprises aux Vandales, dépendent de l’exarque de Carthage[9]. Après que l’exarchat de Carthage soit tombé en 698 aux mains des Arabes, le contrôle de l’Empire byzantin sur les îles qui faisaient partie de cet exarchat devient de plus en plus théorique[12]. Vers le IXe siècle, les invasions arabes commencent à affaiblir les liens de la Sardaigne avec Constantinople et permettent une concentration des pouvoirs dans le cadre des judicats[13]. Même après la prise de l’île par les Arabes, Constantinople tente de conserver ses avantages commerciaux avec la Sardaigne jusqu’à la fin du IXe siècle[14] tandis que l'église de Rome y maintient son influence religieuse, la Sardaigne dépendant directement du diocèse de Rome, c'est-à-dire du pape en personne[12].

L’importance de la Sardaigne pour l’Empire byzantin tient à son emplacement géographique avantageux pour le lien avec l’Espagne byzantine et pour la défense de la Sicile, vue comme indispensable à la survie de l’Empire entre le VIIIe siècle et le IXe siècle[14]. C’est d’ailleurs sa position géographique entre la mer Tyrrhénienne et la mer du Ponant (Méditerranée occidentale) qui explique que plusieurs empires et populations, comme les Carthaginois, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Lombards, les Arabes et les Catalans, ont tenté au cours du Moyen Âge d’en prendre possession[15]. En effet, l’île est au centre de routes commerciales reliant l’Occident à l’Orient, et sa surface (24 090 km2), ses ressources en eau, minières et agricoles, lui donnent aussi une importance économique aux yeux de ceux qui se la disputent[16].

Administration

Lorsqu’on regarde le modèle administratif de la Sardaigne médiévale, on constate que les Romains d’Orient y ont instauré le modèle byzantin avec ses judicats, le code Justinien et ses lois[17]. L’Empire instaure un système administratif où les pouvoirs militaires et civils sont séparés dans le but de pouvoir efficacement gérer la région sans avoir à craindre la concentration des pouvoirs dans les mains d’un individu ou d’une oligarchie[18]. Malheureusement, l’Empire connait entre le VIIe siècle et le IXe siècle une période de crise qui affaiblit son pouvoir et permet la naissance d’une « aristocratie locale latinophone liée à l’Empire de Charlemagne et à l’Église de Rome » : en Sardaigne, la langue vernaculaire est le sarde, tandis que l’Église et les élites maintiennent le latin[14]. Il y a donc en Sardaigne un retournement de la part de la population ou du moins de son administration qui décide d’aller chercher de nouvelles protections plus efficaces que celle de l’Empire romain d’Orient dit byzantin[14]. Toutefois, les types d’institutions basées sur le modèle byzantin et les titres en grec qui restent en usage jusqu’au IXe siècle[19].

Ravenne et ses caractéristiques byzantines

La ville de Ravenne passe sous l’autorité de Constantinople vers la fin du VIe siècle et devient le siège de l’exarchat de Ravenne de 641 à 751[20]. Ravenne est considérée comme la plus importante possession de l’Empire romain d’Orient en Italie : il s’agit de la capitale de l’Italie byzantine, et la riche plaine céréalière et maraîchère qui l’entoure a gardé jusqu’à nos jours le nom de Romagne[21], issu de « Romania », dont les ressortissants sont les « Romées »[22].

En ce qui concerne l’importance de la Romagne, elle contrôle une route allant de Ravenne à Rome sans avoir à traverser les territoires de leurs voisins ennemis, les Lombards[7], et elle donne accès aux autres provinces romaines de la péninsule, avantage qu’elle perd à la chute de la ville en 751 aux mains des Lombards[23]. Ravenne sert de lien avec les autres provinces byzantines d’Italie, et de rempart entre la Vénétie maritime et les peuples dits « barbares », surtout les Avars, les Slaves et les Arabes[19]. La prise de la ville par l’Empire franc au VIIIe siècle n’altère d’ailleurs ni sa prospérité ni ses activités artisanales, artistiques et techniques, qui se poursuivent sous le royaume d’Italie au IXe siècle[24].

La perte de l’exarchat de Ravenne et de la papauté byzantine par l’Empire romain d’Orient a de multiples causes. L’une d’elles est la politique des aristocrates sénatoriaux locaux, qui se posent en rivaux des représentants impériaux et n’hésitent pas, selon leurs intérêts, à se rapprocher des Lombards[25]. Une autre est la rivalité religieuse entre le clergé basilien de rite byzantin (et parfois de langue grecque) fidèle à la pentarchie et à Constantinople, et le clergé romain de rite latin (et de langue latine) fidèle à l’église de Rome qui ne reconnaît pas la pentarchie et se rapproche, elle aussi, des Lombards et des Francs[26],[27]. Ces divisions se manifestent par plusieurs guerres civiles dans une région déjà peu stable en raison des multiples tentatives d’invasion des peuples barbares[27]. Finalement, la montée en puissance des Lombards menés par le roi Liutprand amène la perte de la Romagne et l’indépendance de la papauté, de Gênes et de Venise[27].

Administration

Certains aspects de l’administration de Ravenne sont hérités de la période byzantine. Ils sont visibles dans l’importance de l’élite militaire dans la gestion de la ville et dans la gestion des terres[28]. En effet, dans l’exarchat de Ravenne, il y a eu une militarisation de la société, comme dans les thèmes ultérieurs, où « l’organisation militaire encadre l’ensemble de la population »[29]. De plus, il est possible de voir que Ravenne a longtemps conservé les modèles byzantins dans les institutions politiques, les lois et les modèles administratifs en ce qui concerne la gestion des villes et le cadastre qui reprend la centuriation romaine[30].

Économie

Ravenne est décrite dans les sources lombardes comme dans celle de Paul Diacre comme une ville très opulente, ayant une grande importance économique pour l’Empire romain d’Orient[31]. Ceci est d’ailleurs visible dans le fait que Ravenne possède le principal atelier de frappe de monnaie pour fournir en pièces d’or et d’argent l’Italie du Nord, Lombards inclus[32].

Religion

Ravenne à une importance significative dans les conflits religieux entre l’Empire et l’église de Rome. En effet, la ville possède le deuxième plus grand pouvoir ecclésiastique d’Italie, très proche du l’Église de Constantinople[33] et parfaitement intégrée à la Pentarchie instituée par Justinien[34]. Cette relation nous a laissé comme trace physique, la Basilique Saint-Vital de Ravenne déjà décrite par Agnellus[35]. De son côté, l’Église de Rome ne reconnaît pas la Pentarchie mais revendique, en vertu du statut de Primus inter pares des papes, la juridiction de toute l’Église[36].

Sicile byzantine

La Sicile est une province essentielle de l’Empire, reconquise en 535, érigée en thème en 641[37] et restée sous contrôle de l’Empire jusqu’en 902 lorsqu’elle est prise par les Arabes[38]. De langue grecque dans sa moitié orientale (héritage de son appartenance antique à la Grande Grèce), la Sicile est plus fortement intégrée à l’Empire que le reste de l’Italie byzantine, ce qui se traduit par de nombreux aspects de la société sicilienne[39].

Si l’on compare l’histoire de la Sicile à celle de Ravenne, la plus grande différence entre les deux est en lien avec le niveau de stabilité lors de leur développement. Contrairement à Ravenne, la Sicile n’est pas affectée par les invasions lombardes et elle connait de façon générale moins d’instabilités[40]. Toutefois, un point commun entre les deux est qu’elles possèdent une certaine autonomie économique, visible dans leur droit de frapper les monnaies impériales, qui toutefois sont de valeur inférieure à celles de Constantinople[41]. Outre les petites propriétés, la Sicile compte plusieurs vastes domaines impériaux et religieux, sources de puissance politique et spirituelle[42]. Même après la conquête arabe, les relations et les échanges culturels avec l’Empire persistent jusqu’au XIIe siècle[43].

Administration

Concernant l’administration en Sicile, il existe une différence avec les autres régions de l’Italie byzantine. Alors que la majorité des provinces byzantines en Italie ont une administration très militaire[44], la Sicile est gérée par deux officiers palatins civils[45] traduisant une administration plus stable et plus durable[46]. La bonne relation qu’entretient la Sicile avec Constantinople est visible dans sa participation active à la vie politique de l’Empire, sauf lors de rares moments de crises en Sicile[47].

Religion

La Sicile est parfaitement intégrée à la Pentarchie et le clergé en majorité basilien pratique le rite byzantin, en langue grecque dans toute la partie orientale de l’île[48]. Cet hellénisme motive la décision impériale de détacher le patriarcat romain de Sicile de l'église de Rome pour le rattacher au patriarcat de Constantinople[48]. Il serait pourtant anachronique de distinguer, comme certaines sources secondaires, entre « catholiques » et « orthodoxes » à cette époque antérieure à la séparation des Églises d'Orient et d'Occident[49].

Composantes civilisationnelles

Du point de vue de l'histoire de l'art[50], du christianisme, des idées et de l'horticulture[51], l’Italie byzantine concerne aussi les Royaumes lombards et les Normands d'Italie, et englobe :

Sources

  1. Jean-Claude Cheynet (dir.), Le Monde byzantin, Presses Universitaires de France, « Nouvelle Clio » 2006, (ISBN 9782130520078), dont Jean-Marie Martin, Chapitre XVIII, L'Italie byzantine (641-1071) dans le tome II (2006), pp. 473 à 494.
  2. Jean-Pierre Delumeau et Isabelle Heullant-Donat, L'Italie au Moyen âge: Ve-XVe siècle, Hachette, coll. « Carré histoire », (ISBN 978-2-01-019591-4), p. 8
  3. Pierre Maraval, Justinien: le rêve d'un empire chrétien universel, Tallandier, (ISBN 979-10-210-1642-2), p. 227
  4. Pierre Maraval, Justinien: le rêve d'un empire chrétien universel, Tallandier, (ISBN 979-10-210-1642-2), p. 228
  5. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna, and Venice, 750-1000: Byzantine Heritage, Imperial Present, and the Construction of City Identity, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 40
  6. Paul Diacre et François Bougard, Histoire des Lombards, Brepols, coll. « Miroir du Moyen âge », (ISBN 978-2-503-50319-6), p. 5
  7. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna, and Venice, 750-1000: Byzantine Heritage, Imperial Present, and the Construction of City Identity, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 41
  8. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna and Venice, 750-1000, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 41
  9. Barbara M. Kreutz, Before the Normans: Southern Italy in the ninth and tenth centuries, University of Pennsylvania Press, coll. « Middle Ages series », (ISBN 978-0-8122-1587-8, 978-0-8122-0543-5 et 978-0-8122-3101-4), p. 18
  10. Jean-Pierre Delumeau et Isabelle Heullant-Donat, L'Italie au Moyen Âge, Ve – XVe siècle, éd. Hachette, Paris 2000.
  11. A. Jacob, J.-M. Martin et G. Noyé, Histoire et culture dans l'Italie byzantine, acquis et nouvelles recherches, Collection de l'École française de Rome, 2006
  12. The Cambridge history of the Byzantine Empire: c. 500 - 1492, Cambridge Univ. Press, (ISBN 978-0-521-83231-1 et 978-1-139-05599-4), p. 463
  13. Pierre Milza, Histoire de l'Italie des origines à nos jours, Fayard 2005, (ISBN 2-213-62391-0), [1].
  14. Piero Fois, « Héritages arabo-islamiques dans l'Europe méditerranéenne », dans Héritages arabo-islamiques dans l'Europe méditerranéenne, La Découverte, , 129–141 p. (ISBN 978-2-7071-8622-5, DOI 10.3917/dec.richa.2015.01.0129, lire en ligne), p. 135
  15. Auguste (1832-1898) Auteur du texte Boullier, L'Île de Sardaigne : description, histoire, statistique, mœurs, état social / par Auguste Boullier, (lire en ligne), p. 76
  16. Piero Fois, « Héritages arabo-islamiques dans l'Europe méditerranéenne », dans Héritages arabo-islamiques dans l'Europe méditerranéenne, La Découverte, , 129–141 p. (ISBN 978-2-7071-8622-5, DOI 10.3917/dec.richa.2015.01.0129, lire en ligne), p. 139
  17. Auguste (1832-1898) Auteur du texte Boullier, L'Île de Sardaigne : description, histoire, statistique, mœurs, état social / par Auguste Boullier, , 74 p. (lire en ligne)
  18. Auguste (1832-1898) Auteur du texte Boullier, L'Île de Sardaigne : description, histoire, statistique, mœurs, état social / par Auguste Boullier, (lire en ligne), p. 74
  19. The Cambridge history of the Byzantine Empire c. 500-1492, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-83231-1, OCLC 221147316, lire en ligne), p. 436
  20. Byzantium, Venice and the medieval Adriatic: spheres of maritime power and influence, c. 700-1453, Cambridge University Press, coll. « British School at Athens studies in Greek antiquity », (ISBN 978-1-108-88698-7), p. 2
  21. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna and Venice, 750-1000, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 40
  22. Iginio Gallimberti, « La strada romea », Le Strade n° 11, an 32, Touring Club Italien, ed. Gallimberti, Milan 1952, pp. 317-322, [2].
  23. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 475
  24. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna, and Venice, 750-1000: Byzantine Heritage, Imperial Present, and the Construction of City Identity, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 3
  25. Jean-Pierre Delumeau et Isabelle Heullant-Donat, L'Italie au Moyen âge: Ve-XVe siècle, Hachette, coll. « Carré histoire », (ISBN 978-2-01-019591-4), p. 15
  26. Jean-Pierre Delumeau et Isabelle Heullant-Donat, L'Italie au Moyen âge: Ve-XVe siècle, Hachette, coll. « Carré histoire », (ISBN 978-2-01-019591-4), p. 15
  27. Jean-Pierre Delumeau et Isabelle Heullant-Donat, L'Italie au Moyen âge: Ve-XVe siècle, Hachette, coll. « Carré histoire », (ISBN 978-2-01-019591-4), p. 16
  28. The Cambridge history of the Byzantine Empire: c. 500 - 1492, Cambridge Univ. Press, (ISBN 978-0-521-83231-1 et 978-1-139-05599-4), p. 453
  29. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 476
  30. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna, and Venice, 750-1000: Byzantine Heritage, Imperial Present, and the Construction of City Identity, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 7
  31. Paul Diacre et François Bougard, Histoire des Lombards, Brepols, coll. « Miroir du Moyen âge », (ISBN 978-2-503-50319-6), p. 46
  32. Jean-Marie Martin, « L'empreinte de Byzance dans l'Italie normande », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 60, no 4,‎ , p. 751 (ISSN 0395-2649 et 1953-8146, DOI 10.1017/s0395264900018655, lire en ligne, consulté le )
  33. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna, and Venice, 750-1000: Byzantine Heritage, Imperial Present, and the Construction of City Identity, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 74
  34. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna, and Venice, 750-1000: Byzantine Heritage, Imperial Present, and the Construction of City Identity, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 75
  35. Agnellus, XXIV, De Ecclesio, ch. 57 et 59, cité par Cyril Mango, (en) The Art of the Byzantine Empire, 312-1453 : Sources and Documents, University of Toronto Press, Scholarly Publishing Division (réimpr. 1986) (1re éd. 1972), 272 p. (ISBN 978-0-8020-6627-5), p. 104.
  36. Veronica West-Harling, Rome, Ravenna, and Venice, 750-1000: Byzantine Heritage, Imperial Present, and the Construction of City Identity, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-875420-6), p. 77
  37. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 480
  38. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 475
  39. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 480
  40. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 480
  41. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 480
  42. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 480
  43. André Congrès international des études byzantines, Jean-Marie Martin et Ghislaine Noyé, Histoire et culture dans l'Italie byzantine: acquis et nouvelles recherches, École française de Rome [diff. de Boccard], coll. « Collection de l'École française de Rome », (ISBN 978-2-7283-0741-8), p. 63
  44. André Congrès international des études byzantines, Jean-Marie Martin et Ghislaine Noyé, Histoire et culture dans l'Italie byzantine: acquis et nouvelles recherches, École française de Rome [diff. de Boccard], coll. « Collection de l'École française de Rome », (ISBN 978-2-7283-0741-8), p. 480
  45. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 241
  46. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 480
  47. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 480
  48. Jean-Marie Martin, « L'Italie byzantine (641-1071) », dans Le monde byzantin, Presses Universitaires de France, , 473 p. (ISBN 978-2-13-052007-8, DOI 10.3917/puf.casea.2006.01.0473, lire en ligne), p. 481
  49. Jules (1867-1935) Auteur du texte Gay, L'Italie méridionale et l'empire byzantin depuis l'avènement de Basile Ier jusqu'à la prise de Bari par les Normands (867-1071) / par Jules Gay…, (lire en ligne), p. 9
  50. David Talbot Rice, (en) Byzantine Art, 3-e éd. de 1968, Penguin Books Ltd.
  51. Jacob Burckhardt, (de) Die Kultur der Renaissance in Italien, Bâle 1860.
  52. (es) Julio Armesto Sanchez, José Arias Gumarra, Ana Maria Balleteros Pator, Agustin Navas Chaveli et José Antonio Pérez Guillén, Historia del arte : Comentarios de obras maestras, Grenade, Port-Royal Ediciones, (ISBN 978-84-89739-15-4)
  53. Alexander Kazhdan (dir.), (en) Oxford Dictionary of Byzantium, Oxford University Press, New York et Oxford 1991, 1re éd., 3 tomes, (ISBN 978-0-19-504652-6).
  54. (en) Cyril Mango, The Art of the Byzantine Empire, 312-1453 : Sources and Documents, Toronto, University of Toronto Press, Scholarly Publishing Division (réimpr. 1986) (1re éd. 1972), 272 p. (ISBN 978-0-8020-6627-5, BNF 34897503)
  55. Louis Bréhier, La Civilisation byzantine, Albin Michel, coll. « L’Évolution de l’Humanité », Paris 1970 (1re éd. 1950), 630 p., pp. 457 à 474 : « L’Expansion de l’art byzantin ».
  56. Jacques Verger, La Renaissance du XIIe siècle, Cerf, p. 89-98.
  57. Antony Robert Littlewood et al., (en) Byzantine garden culture, Dumbarton Oaks publ., Washington D.C., 2002, pp. 34, 67, 70, 105, 117 et 121.
  58. Andrew J. Ekonomou, (en) Byzantine Rome and the Greek Popes : Eastern influences on Rome and the papacy from Gregory the Great to Zacharias, A.D. 590-752, Lexington Books, 2007.
  59. (en) « Ordine Basiliano Italiano di Grottaferrata », sur catholic-hierarchy.org (consulté le )
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