Irène Monesi

Irène Monesi
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Œuvres principales

Irène Monesi (parfois Monési) est le pseudonyme[1] d'une écrivaine française, née en 1922[1].

Elle eut « une enfance passée dans des pensionnats de Paris ou de province »[2] — le Collège de filles à Cahors[3], Sainte-Marie de Neuilly, le Collège féminin de Bouffémont[4]« C'est-à-dire qu'elle n'a pas eu le même bonheur que la plupart des enfants. »[4]. Entre 1943 et 1946, elle fit les études de psychologie à Toulouse avec l'abbé Jean Plaquevent[2],[4]. Son orientation fut freudienne[2]. C'est à Toulouse qu'elle rencontra son mari[4].

Avant la publication de son premier roman en 1957, elle écrivit des récits pour enfants et quatre pièces de théâtre, bénéficiant de l'encouragement de Pierre-Aimé Touchard[4]. Elle reçut notamment le Prix Femina en 1966 pour Nature morte devant la fenêtre[2], et elle est considérée comme l’une « des pionnières dans l’écriture du désir et du désespoir lesbien »[5]. Il semble que Monesi ait largement interdit la réédition, la traduction et l'adaptation de ses livres, qui n'existent, à des rare exceptions près[6], que dans leurs éditions originales[7].

On ne sait presque rien d’autre de sa vie. Elle n'a pas été tout à fait invisible — faisant quelques apparitions médiatiques dans les années 1960[8] — mais ceux qui connaissent sa véritable identité restent discrets[9].

Œuvres

Bibliographie

Références

  1. Notice de personne : Monesi, Irène, Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France. À noter que la forme « Monési » est rejetée par la BnF. Consulté 26 juillet 2025.
  2. « Les Prix littéraires — Femina : Irène Monesi », Le Monde, 29 novembre 1966. Consulté 26 juillet 2025.
  3. « Collège de filles ; lycée Clément-Marot », Plateforme Ouverte du Patrimoine (POP), Ministère de la Culture. Consulté 27 juillet 2025.
  4. Irène Monesi, Althia (Paris : Seuil, 1957), rabat de jaquette.
  5. Jennifer Waelti-Walters, Damned Women : Lesbians in French Novels, 1796–1996 (Montréal et Kingston : McGill-Queen's University Press, 2000), p. 151 (one of the « pioneers in the writing of lesbian desire and despair ») ; voir également p. 162.
  6. Il existe une version anglaise de Les Banderilles, traduite par Elfreda Powell sous le titre de The Banderillas (Londres : Peter Owen, 1963).
  7. Dont certaines ont été numérisées par FeniXX. Les livres de Monesi ne se sont pas vendus en grand nombre, mais l'absence d'une seule réédition, pas même de Nature morte devant la fenêtre, est inhabituelle.
  8. Par exemple, « Irene Monesi wins Prix Femina and Canadian Marie-Claire Blais wins Prix Medicis », Associated Press Archive, 28 novembre 1966. Consulté 27 juillet 2025.
  9. Un faisceau d'indices concordants assortit Monesi à l'écrivaine française camouflée comme « Andrée », qui a entretenu un ménage à trois compliqué avec l'écrivaine québécoise Marie-Claire Blais et sa compagnonne, la peintre et écrivaine américaine Mary Meigs, au début des années 1970. Cependant, cette identification n'a jamais été confirmée par les parties intéressées ou leurs proches. Voir Mary Meigs, The Medusa Head (Vancouver : Talonbooks, 1983), traduit en français comme La Tête de Méduse (Montréal : VLB, 1990). L'« Andrée » de Mary Meigs devient « Yvonne d’Argenti » dans le roman de Marie-Claire Blais inspiré par cet épisode, Une liaison parisienne (Montréal : Alain Stanké et Quinze, 1975). Le roman Les Mers profondes d'Irène Monesi traite de thèmes similaires.

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