Irène Brillant

Irène Brillant
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Mathilde Adrienne Edmonde Silvestre
Nationalité
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Comédie-Française ( - )

Irène Brillant, née Mathilde Adrienne Edmonde Silvestre le dans le 12e arrondissement de Paris[1] et morte à Neuilly-sur-Seine, est une actrice et comédienne française. Elle entre à la Comédie-Française en 1929 et y joue pendant 20 ans. Elle est l'épouse de l'aviateur René Fonck.

Biographie

Irène Brillant remporte le premier prix de comédie au Conservatoire de Paris en . Un mois plus tard, le , elle entre à la Comédie-Française. Son premier rôle est alors celui de Célimène en [2].

Elle épouse René Fonck en 1936. Ils ont deux enfants : Edmond et Anne-Marie Fonck[3].

A partir de 1936, son mari, aviateur reconnu de la Première Guerre mondiale et proche du maréchal Pétain fait pression sur le nouvel administrateur général de la Comédie Édouard Bourdet pour que sa femme devienne Sociétaire. En 1940, Jean-Louis Vaudoyer est nommé et Fonck sollicite alors l'aide du régime de Vichy. Après que sa demande soit passée devant le comité d'entrée de la Comité, Irène Brillant est largement refusée. Le secrétaire d'État impose alors qu'elle soit nommée Sociétaire. Vaudoyer impose alors à Brillant de jouer tous les rôles qui lui seront proposés, ce qui l'empêche de prendre part aux productions importantes entre 1942 et 1944[4],[5]. A partir de 1944, il est décidé que jusqu'à la fin de sa carrière elle n'occupera que des rôles secondaires de coquettes[6].

Elle est mise à la retraire par la Comédie-Française en 1949, à la suite de quoi elle engage un procès contre l'institution qui selon elle n'avait pas le droit de la mettre à la retraite. Elle se plaint également alors d'avoir été mise de côté après son accession au sociétariat, d'une part à cause de son mari le colonel Fonck critiqué par Libération, et d'autre part en raison de sa protection par Philippe Pétain. Elle remporte son procès en 1956[2].

Elle repose au cimetière parisien d'Ivry (division 11)[7].

Théâtre

Comédie-Française

Filmographie

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Mlle Irène Brillant gagne son procès contre la Comédie-Française », Le Monde,‎ (lire en ligne ).
  3. https://www.vosgesmatin.fr/vosges/2011/11/15/revers-des-heritiers-de-rene-fonck-a-paris
  4. Jean Knauf, « La Comédie-Française - 1942 » [PDF], sur lesarchivesduspectacle.net (consulté le ).
  5. R. Cardinne-Petit, Les Secrets de la Comédie-Française : 1936-1945, Nouvelles éditions latines, p. 259.
  6. Jean Knauf, « La Comédie-Française - 1944 » [PDF], sur lesarchivesduspectacle.net (consulté le ).
  7. « Plan du Cimetière Parisien d’Ivry » [PDF], sur cdn.paris.fr (consulté le ).
  8. « Irene Brillant », sur kmalden.centerblog.net, (consulté le ).
  9. Émile Champion, La Comédie française, vol. 1 : 1er janvier 1927-31 décembre 1932, Daupeley-Gouverneur, , 463 p., p. 267.
  10. Émile Champion, La Comédie française, vol. 1 : 1er janvier 1927-31 décembre 1932, Daupeley-Gouverneur, , 463 p., p. 193.
  11. Émile Champion, La Comédie française, vol. 1 : 1er janvier 1927-31 décembre 1932, Daupeley-Gouverneur, , 463 p., p. 168.
  12. Émile Champion, La Comédie française, vol. 1 : 1er janvier 1927-31 décembre 1932, Daupeley-Gouverneur, , 463 p., p. 202.
  13. https://comedie-francaise.bibli.fr/index.php?lvl=notice_display&id=37908
  14. https://lesarchivesduspectacle.net/s/154614-L-Indiscret
  15. « Un chapeau de paille d’Italie », sur lesarchivesduspectacle.net (consulté le ).
  16. https://lesarchivesduspectacle.net/Documents/P/P85857_5.pdf
  17. Florence Thomas, « Psyché(s) à la Comédie-Française » [PDF], sur comedie-francaise.fr, (consulté le ).
  18. https://lesarchivesduspectacle.net/s/22049-La-Rabouilleuse
  19. https://comedie-francaise.bibli.fr/index.php?lvl=titre_uniforme_see&id=7714

Liens externes

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