Hubert Samyn

Hubert Samyn
Informations
Nom de naissance
Henri Hubert Samyn
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Gien
Nationalité
Équipes amateurs
1911-1912-
Équipes professionnelles
1913
1913-1914
1915
1916
J.B. Louvet
Individuel
HCP
FAS

Hubert Samyn, connu aussi comme Omer Samyn[1], né le à Armentières dans le département du Nord et mort le à Gien dans le département du Loiret[2], est un coureur cycliste belge, professionnel de 1913 à 1916[3], puis constructeur de vélo et de moto.

Biographie

Hubert Samyn est le fils de Jean Baptiste Samyn (de Zonnebeke) et de Marie Louise Odent (de Wijtschate), né à Armentières de parents belges qui travaillent dans secteur de la mécanique. Il décline la nationalité Française en 1911[4]. Son frère Camille est également coureur cycliste[note 1].

En 1911, il court très souvent dans la plupart des courses cyclistes qui font partie intégrante des kermesses dans les Flandres belges ou françaises. Il est rapidement à la tète d'un beau bagage de victoires et se décide à prendre la chose au sérieux et, comme amateur, il accumule, en 1912, 21 premiers prix. À ce moment, Jean-Baptiste Louvet qui est dans le Nord, jette son dévolu sur Omer Samyn et le décide à tenter sa chance parmi les professionnels. Omer devient « louveteau »[1].

Il prend le départ du Tour de France 1913 comme isolé[5],[6]. Il fait une chute dans les Pyrénées, il met en œuvre toutes ses qualités de mécanicien et repart après avoir perdu trois heures à remettre son vélo en état. Une fois ses chances personnelles compromises, il s'applique à ce que son camarade d'écurie Bertarelli prenne sa succession, au poste de leader[1]. Samyn arrive hors-délais à Longwy (13e étape) et est éliminé[7].

La presse de l'époque lui donne l'appellation de « Flandrien français » ; il court le plus souvent dans le Nord car il continue à s'occuper de son magasin de cycles[1]. Lors du premier Tour des Flandres en 1913, il est le seul concurrent à ne pas être né en Belgique[8]. Il court Paris-Roubaix 1913 et finit 48e.

Il a une licence professionnelle en 1913 à l'U.V.F. et une licence belge d'indépendant en 1914. Il arrive 4edu Circuit de l'Eure en 1915 mais il n'a droit à aucun prix, ayant eu une licence Professionnelle auparavant[9].

Vers 1920, il lui reprend l’idée de courir. En douce, il se fait délivrer une licence d'amateur et recommence à cueillir quelques lauriers. Mais le pot-aux-roses est assez rapidement dévoilé et l'U.V.F. le classe immédiatement professionnel. Samyn ne se sent plus de taille à lutter à, armes égales avec les « géants de la route » ; et, il raccroche, décidé à tenter sa chance dans le commerce du cycle. Il devient parisien. Il s'associe avec l'italo-franco-suisse E. Baggi[10],[1], et construisent des bicyclettes commercialisées sous la marque Baggi-Samyn[note 2],[11].

Après la première guerre mondiale, les frères Samyn sont ferrailleurs et, comme Louis Willème, achètent au surplus des camions Liberty. Ils créent une usine à Argenteuil. pour reconditionner et d'adapter les camions américains à un usage civil dans la France d'après-guerre. Ils fabriquent aussi des pièces de rechanges.

En 1920, Hubert Samyn préside le Club sportif international[12] jusqu'en 1925.

En 1922, il forme l'équipe cycliste Baggi-Samyn qui s'inscrit pour Paris-Roubaix en catégorie amateur dont il prend aussi le départ[13].

En 1927, la demande pour les activités de reconditionnement diminue et l'entreprise décide de s'orienter vers la production de motos sous la marque OSA-Liberty (nl)[note 3] dans l'usine d'Argenteuil[14],[15],[16]. Elle est aussi concessionnaires des automobiles Rosengart[17].

Après la seconde guerre mondiale, Les frères Samyn rachètent au surplus tous les camions américains Diamond T.

Palmarès

Résultats sur le Tour de France

1 participation

Notes et références

Notes
  1. sélectionné pour les Jeux olympiques de 1920
  2. Bureaux 6 rue des Petits Champs Paris ; usines 81 bis Bd. de la République et 1 rue Cahanin à La Garenne-Colombes.
  3. OSA pour Oscar Samyn Argenteuil
Références
  1. « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  2. Archives départementales du Nord, commune d'Armentières, année 1889, acte de naissance no 610, avec mention marginale de décès
  3. « Hubert Samyn », sur Le Site du Cyclisme (consulté le )
  4. Mémoire du cyclisme (forum)
  5. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  6. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  8. « Le Tour des Flandres ne fait plus peur », sur dhnet.be,
  9. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Cycle et automobile industriels », sur Gallica, (consulté le )
  11. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  12. « Match : l'intran », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  14. « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Dunkerque-sports », sur Gallica, (consulté le )
  19. « Paris - Dourdan 1915 », sur Cyclistes dans la Grande Guerre (consulté le )
  20. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  21. « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
  22. « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
  23. « Paris - Milly 1915 », sur Cyclistes dans la Grande Guerre (consulté le )
  24. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  25. « Résultats de Hubert Samyn sur le Tour de France 1913 » (consulté le )

Liens externes

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