Horse Racing

Horse Racing (La Course de chevaux ou Courses de chevaux[1] dans certaines versions destinées aux marchés francophones) est un jeu vidéo développé par APh Technological Consulting et édité par Mattel Electronics, sorti en 1980 sur la console Intellivision[2]. Il s'agit d'un jeu de simulation de courses de chevaux et de paris hippiques.

Il ne doit pas être confondu avec Horse Race Analyzer[3], un assistant de poche pour les courses hippiques semblable à un jeu électronique, commercialisé par Mattel Electronics l'année précédente.

Système de jeu

Horse Racing est jouable jusqu'à 6 joueurs. À chaque début de partie, l'ordinateur génère aléatoirement une écurie de huit chevaux (Pink Lady, Snowy Guy[4] Gold Torts, Green Goblin, Blueboy, Sun Shine Shake, Grape Ghost et Red Devil) qui garderont les mêmes caractéristiques (élan au départ, allure au début de la course, endurance, vitesse dans la dernière ligne droite, adaptation aux différents types de terrain) pour la durée de la partie[5].

Chaque joueur dispose d'un capital de départ de 750 dollars et doit réaliser les plus gros gains possibles en pariant (pari exacta ou gagnant) sur une série de dix courses hippiques[6] se tenant sur des distances de 3 à 10 furlongs, dans les conditions de piste variables (sec, boueux, turf)[5], et opposant quatre des chevaux de l'écurie[7].

L'ordinateur calcule les cotes et simule les courses, en tenant compte des attributs des chevaux[6]. En outre, deux joueurs peuvent utiliser les manettes pour prendre le rôle du jockey et influencer le rythme de deux chevaux en les flattant ou en usant de la cravache.

Développement

Le jeu a été écrit par Chris Hawley chez APh Technological Consulting[2]. Les illustrations du packaging sont de Jerrol Richardson[8].

Accueil

Horse Racing
Presse papier
Média Intellivision
Electronic Games (US) 2/10[9]
  • Tilt : « Passionnante reconstitution qui séduira même les dénigreurs les plus farouches du tiercé »[10].
  • TV Gamer : « un jeu qui offre beaucoup de divertissement »[11].

La revue Electronic Games apprécie les graphismes magnifiques qui rendent l'excitation d'une vraie piste. Et si le fonctionnement des paris d'avant-course semble un peu compliqué de prime abord, il est très réaliste et facile à appréhender, y compris par le parieur néophyte, après une lecture rapide des règles[12]. Même constat pour Hartmut Huff, qui trouve le manuel d'instruction « incroyablement compliqué » et avoue n'avoir pas bien compris le système de paris au début[13].

Les graphismes sont également appréciés par Electronic Fun, qui les note « A », tandis que la jouabilité globale n'obtient qu'un « C »[14].

Héritage

En , INTV Corporation annonce la sortie de Super Pro Horse Racing[15], qui aurait dû être une version améliorée de Horse Racing, à l'instar des autres jeux de la gamme Super Pro. Toutefois, en raison des difficultés financières de l'entreprise, cette annonce n'est pas suivie d'effet.

Horse Racing est présent, émulé, dans la compilation Intellivision Lives! (en) sortie sur diverses plateformes.

Le , Horse Racing est ajouté au service Game Room (en) de Microsoft, accessible sur Xbox 360 et PC.

Horse Racing fait partie des jeux intégrés dans la console Intellivision Flashback[16], sortie en .

Notes et références

  1. (en) Steven A. Orth, « Horse Racing », sur INTV Funhouse,
  2. (en) Blue Sky Rangers, « Horse Racing », sur BlueSkyRangers.com
  3. (en) Andrew Beyer, « Touting Doesn't Compute », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  4. Dans la version prototype, il existe un cheval noir, nommé Black Marauder, mais celui-ci a été remplacé par le blanc Snowy Guy dans la version commercialisée. Les catalogues Mattel de 1981 continuent à faire référence à Black Marauder dans la description de Horse Racing bien qu'il ne soit plus présent dans le jeu.
  5. Mattel Electronics France, Course de chevaux ("Horse Racing") (pour 1 à 6 joueurs), Mattel, Inc., , 21 p. (Manuel d'instructions 1123-0111).
  6. Nicole Masson, « Horse-Racing: la cassette-jockey », Tilt : le magazine des jeux électroniques, no 2,‎ , p. 60-61.
  7. (de) « Das intelligente Fernsehen kommt », Spiel Box, no 3,‎ , p. 50.
  8. (en) Adam Gidney, « Jerrol “Jerr” Richardson », sur BOX=ART, (archivé sur Internet Archive)
  9. (en) Bill Kunkel, The Electronic Games 1984 Software Encyclopedia, vol. 2, Reese Communications, (ISSN 0736-8488), « Programmables/Intellivision », p. 113
  10. « Tiltoscope », Tilt : le magazine des jeux électroniques, no 8,‎ , p. 102-103
  11. (en) « Intellivision Software Review: Horse Racing », TV Gamer, Boytonbrook,‎ , p. 57
  12. (en) Joyce Worley et Tracie Forman, « The Home Video Casino : Will Lady Luck Smile of Frown? », Electronic Games, Reese Communications, vol. 1, no 17,‎ , p. 94-100 (ISSN 0730-6687).
  13. (de) Hartmut Huff, Das grosse Handbuch der Video-Spiele, Hayne, , 304 p. (ISBN 9783453416208), « Horse Racing - Pferderennen », p. 212-213.
  14. (en) « Video Game Explosion! », Electronic Fun with Computers and Games, Fun & Games Publishing, vol. 1, no 2,‎ , p. 15.
  15. (en) « The Video Game Update: New Intellivision Games for 1988 », Computer Entertainer, vol. 6, no 11,‎ , p. 9.
  16. (en) Intellivision Flashback classic game console operating instructions, AtGames Digital Media, 20 p., « Horse Racing (1 to 6 players) », p. 14
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