Hervé Algalarrondo
Hervé Algalarrondo
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | 
 (à 72 ans) Charenton-le-Pont  | 
| Nom de naissance | 
Hervé Lucien Arnaud Algalarrondo  | 
| Nationalité | |
| Activité | 
Hervé Algalarrondo, né le [1] à Paris et mort le à Charenton-le-Pont[2], est un journaliste, écrivain et essayiste français.
Biographie
Il est journaliste au quotidien France-Soir puis au Matin de Paris. Il est recruté au milieu des années 1980 par Claude Perdriel au Nouvel Observateur, où il restera trente ans, jusqu'en 2014. Il y est chargé de "créer une rubrique d’infos confidentielles – le «Téléphone rouge» qui lui survit encore aujourd’hui – et d’assurer le suivi des partis d’opposition, le RPR et l’UDF"[3].
À sa disparition, le président de la République Emmanuel Macron rend hommage dans un communiqué[4] à «cette voix engagée mais toujours libre de la presse française, qui savait penser contre lui-même».
Œuvres
- Le ministre adultère (Robert Laffont, 1987), roman
 - Six septennats m'étaient contés (Vents d'ouest, 1988), bande dessinée
 - Les beaufs de gauche (JC Lattès, 1994)
 - Sécurité : la gauche contre le peuple (Robert Laffont, 2002)
 - Les derniers jours de Roland B. (Stock, 2006), roman, autour de la mort de Roland Barthes
 - L'archer du pont de l'Alma (Grasset, 2008), roman
 - La gauche et la préférence immigrée (Plon, 2011)
 - Qui a tué Audrey?, avec Hélène Mathieu (Fayard, 2012), sur un féminicide
 - Et si on arrêtait les conneries? Plaidoyer pour une révolution politique, avec Daniel Cohn-Bendit (Fayard, 2016)
 - Deux jeunesses françaises (Grasset, 2021), sur Emmanuel Macron et Édouard Louis
 
Notes et références
- ↑ « Hervé Algalarrondo », sur Babelio (consulté le )
 - ↑ « Herve Lucien Arnaud Algalarrondo », sur MatchID (consulté le )
 - ↑ « Disparition d’Hervé Algalarrondo, notre frère en journalisme », L'Obs, par Carole Barjon, le 19 octobre 2022.
 - ↑ Décès d’Hervé Algalarrondo, 20 octobre 2022, site de l'Elysée.
 
Liens externes
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