Hermann Mertz von Quirnheim

Hermann Mertz von Quirnheim

Naissance
Ansbach
Décès (à 80 ans)
Blankenburg
Allégeance Royaume de Bavière
République de Weimar
Grade Generalleutnant
Années de service 1887 – 1919
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Pour le Mérite

Christoph Emanuel Hermann Ritter Mertz von Quirnheim, né le et mort le , est un officier bavarois qui sert au sein de l'armée allemande lors de la Première Guerre mondiale, puis devient le président des Archives du Reich de 1919 à 1931.

Famille

Les Mertz ou Merz forment une famille du Palatinat ; Ernst Quirin Merz fut anobli en 1675 comme seigneur de Quirnheim et Boßweiler (actuellement dans le Landkreis de Bad Dürkheim), d'où le nom de Mertz von Quirnheim.

Hermann est né à Ansbach en Moyenne-Franconie. Il est le fils d'Albrecht Ritter Mertz von Quirnheim (1824-1878), un fonctionnaire bavarois, et de Friederike Hetzel (1837-1908).

Hermann épousa en 1899 Eleanor Hohmann (1875-1954) et ils eurent ensemble trois enfants : Erika (né en 1900), Albert (né en 1905) et Gudrun (né en 1907). Leur fils, Albrecht Mertz von Quirnheim, devint colonel et fit partie de la résistance allemande au nazisme ; il fut exécuté dans la nuit du . Erika épousa l'archiviste Wilhelm Dieckmann en 1925, Gudrun l'archiviste Otto Korfes.

Carrière militaire

Hermann s'engage comme volontaire pour trois ans (Dreijährig-Freiwilliger) dans le 9e régiment d'infanterie royal bavarois (de), en garnison à Wurtzbourg. Du au , il est à l'école de guerre de Munich, avec le grade de Fähnrich. Il intègre l'Académie bavaroise de guerre (de) (Bayerische Kriegsakademie)[1]. Mertz travaille ensuite deux ans à l'état-major général du 3e corps d'armée royal bavarois (de) et devient en 1913 chef de bataillon dans le 6e régiment d'infanterie royal bavarois (de).

Lors de la mobilisation allemande de 1914, Hermann Mertz von Quirnheim est affecté à l'état-major de la 6e armée (commandée par le Kronprinz Rupprecht de Bavière) avec la fonction d’Erster Generalstabsoffizier. Il garde cette affectation jusqu'au , puis passe chef de section au sein du Grand État-Major général à l'occasion de l'arrivée en poste de Falkenhayn[1]. Il reçoit la décoration « Pour le Mérite » le . En , il passe haut quartier-maître.

Du au , il est le représentant militaire de la Bavière à Berlin, puis il quitte le service actif.

Archiviste puis retraité

Hermann est nommé le président des Archives du Reich à Potsdam.

Il prend sa retraite en 1931. Le (Tannenbergtag, l'anniversaire de Tannenberg), il obtient le grade de Generalleutnant. Après la tentative d'assassinat d'Hitler du , dans laquelle son fils est impliqué, il est arrêté par la Gestapo en application du principe du Sippenhaft (responsabilité de la parenté).

Notes et références

  1. (de) Gerhard Heyl, « Mertz von Quirnheim, Hermann », sur deutsche-biographie.de.

Bibliographie

  • Othmar Hackl (de): Die Bayerische Kriegsakademie (1867–1914). C.H. Beck´sche Verlagsbuchhandlung, Munich 1989, (ISBN 3-406-10490-8), p. 523.
  • (de) Karl Demeter et Hermann Mertz von Quirnheim, Das deutsche Offizierkorps in seinen historisch-soziologische Grundlagen, Berlin, Reimar Hobbing, , 369 p..
  • (de) Hermann Mertz von Quirnheim, Der Führerwille in Entstehung und Durchführung, erl. an d. Vorgängen beim Gemeinsamen Oberbefehl in d. Reichslanden August-September 1914, Oldenburg, Gerh. Stalling, , 206 p..
  • (de) Gerhard Heyl, « Mertz von Quirnheim, Hermann », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 17, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 189–190 (original numérisé).
  • Sigrid Wegner-Korfes: Weimar – Stalingrad – Berlin. Das Leben des deutschen Generals Otto Korfes (de). Verlag der Nation (de), Berlin 1994, (ISBN 3-373-00463-2), p. 61–66.
  • Markus Pöhlmann: Kriegsgeschichte und Geschichtspolitik: Der Erste Weltkrieg. Die amtliche deutsche Militärgeschichtsschreibung 1914–1956. Schöningh, Paderborn 2002, (ISBN 978-3-506-74481-4).

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