Henri Van Haelen

Henri Van Haelen
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Henri Van Haelen, né à Vilvorde le et mort à Schaerbeek en 1944 est un peintre, dessinateur, aquafortiste et graveur belge.

Biographie

Famille

Henri Van Haelen, né rue de Bruxelles no 22 à Vilvorde, est le fils d'Adolphe Henri Van Haelen (1841), né à Hal, cabaretier et de Sidonie Henriette De Blandre (1838), née à Tournai, cabaretière[1]. Henri Van Haelen épouse le à Gand Richilde De Baerdemaecker, née à Schellebelle (1880-1943). Le couple réside dans la maison atelier conçue par l'architecte Jean Coppieters, rue Giraud à Schaerbeek à partir de 1908[2].

Formation

Henri Van Haelen étudie d'abord à l'Institut des beaux-arts d'Anvers, avant de se former à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles de 1895 à 1897. En 1906, il obtient le second prix de Rome belge en gravure[3].

Carrière

Après avoir exposé en 1905 à l'Exposition internationale des beaux-arts de Munich, et, en 1912, au cercle artistique de Bruxelles, il envoie Femme à l'éventail au Salon de Bruxelles de 1914[4].

De 1921 à 1944, Henri Van Haelen est professeur de dessin à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles, où il parvient à rénover cet enseignement. Il forme de nombreux élèves, parmi lesquels Nicolas de Staël, Fernand Dresse, Léon Dieperinck, Auguste Vanderkelen, René Mels, Françoise Taylor, Gaston Bertrand et Jean Ransy[5].

Henri Van Haelen meurt, à l'âge de 68 ans, en 1944 à Schaerbeek[6].

Œuvre

Caractéristiques

Son champ pictural, de facture tantôt réaliste, tantôt idéaliste, couvre les portraits, les nus et les maternités. Ses portraits féminins, rayonnantes de jeunesse, avec les attributs de fleurs d'or, de pourpre ou de fruits abondants symbolisent leur beauté. Dans ses portraits masculins, comme ceux de l'ambassadeur Brand Whitlock, le peintre Charles Hermans, ou l'historien Henri Pirenne et ceux de vieillards et de paysans, son observation constitue un des dons les plus précieux de l'artiste[7].

En , Henri Van Haelen expose des pastels et des eaux-fortes au Cercle artistique de Bruxelles. Le quotidien Le Soir publie une notice élogieuse : « De beaux visages d'hommes et de femmes qui semblent méditer et poursuivre un rêve intérieur. L'Aveugle, La Famille et Les Sœurs sont des œuvres profondément senties, d'une exécution très fine et d'une véritable élévation de pensée[8] ».

En , le peintre expose de nouveau au Cercle artistique et recueille une critique positive du journal Le Soir : « L'art de M. Henri Van Haelen est grave et méditatif, et cependant, la grâce n'en est pas exclue. Parfois, il se rapproche des réalités, parfois aussi, il se pare d'élégance, mais le plus souvent il se teinte d'idéalisme[7] ».

Galerie de gravures

Collections muséales

Références

  1. « État-civil de Vilvorde », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  2. « État-civil de Gand », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  3. Rédaction, « Prix de Rome », Le Soir, no 335,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1914, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 174 p. (lire en ligne), p. 70.
  5. Charles Conrardy, « Les Arts à Bruxelles », La Meuse, no 165,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Mer calme », sur fine-arts-museum.be, (consulté le ).
  7. A.D., « Au Cercle artistique », Le Soir, no 345,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Rédaction, « Au Cercle artistique », Le Soir, no 21,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Henri Van Haelen », sur collections.heritage.brussels/fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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