Henri Gras

Henri Gras

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Fiche d'identité
Naissance
Thuir (France)
Décès
Thuir (France)
Taille 1,74 m (5′ 9″)
Poste (XV) Troisième ligne aile
Poste (XIII) Troisième ligne
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a


0000-1943
1943-1944

1944-1946
1946-0000		 Rugby à XV
US Thuir
USA Perpignan
R.C. catalan
Rugby à XIII
XIII catalan
Thuir XIII


Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
1946-0000 Thuir XIII

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.

Henri Gras, ou Henry Gras, né le à Thuir (France) et mort le dans la même ville, est un joueur français de rugby à XV et de rugby à XIII.

Durant sa carrière, il joue à XV avec l'US Thuir puis l'USA Perpignan au poste de troisième ligne aile et à XIII au XIII catalan ainsi qu'à Thuir XIII, au poste de troisième ligne.

À XV, il participe à trois finales de Championnat de France, à quatre finales de Challenge Yves du Manoir et deux finales de Coupe nationale. À XIII, il joue deux finales de Ccoupe de France.

Biographie

Henri Gras naît le à Thuir dans le département français des Pyrénées-Orientales[1].

Il commence la pratique du rugby à XV à Thuir, avec le club de l'Union sportive thuirinoise[2].

En 1935, jouant désormais pour l'USA Perpignan (USAP), son équipe part au stade Marcel-Michelin affronter l'AS Montferrand pour un match radiodiffusé[3]. La même année, en finale du Challenge Yves du Manoir, il marque un essai et son équipe gagne la rencontre. Il est alors considéré comme un des meilleurs joueurs du match[4]. Favori du Championnat de France après la victoire 19 à 8 sur l'Aviron bayonnais et un essai de Gras, les Perpignanais sont battus en finale par le Biarritz olympique[5],[2].

En finale du Challenge Yves du Manoir 1935-1936, les Catalans ne récidivent pas et s'inclinent 9 à 3. Henri Gras fait une nouvelle fois partie des meilleurs joueurs de la partie[6]. L'USA Perpignan est battue la même année par le RC Narbonne en demi-finale du Championnat de France, sur le score de 3 à 0[7].

En , il se distingue lors du match en Challenge Yves du Manoir contre le CS Vienne, lors d'une victoire 13 à 0[8]. En novembre, il participe à une compétition nommée Challenge de l'Amitié contre l'Aviron bayonnais[9]. Perpignan s'impose 13 à 3 à la suite de la rencontre, et Henri Gras se distingue[10]. Le mois suivant, il participe à un match contre les champions d'Allemagne en titre, le FC Schwalbe (en). Les Perpignanais gagne le match par 12 à 0[11]. Il est également présenté la même année comme un joueur ayant la capacité de jouer en attaque et en défense, le tout, avec intelligence et brio[12]. En début d'année 1937, le Thuirinois est sélectionné en équipe du Languedoc-Roussillon[13]. La même année, en mars, il participe à un match contre le Stadoceste tarbais pour Perpignan[14]. En sélection du Languedoc-Roussillon, il est vainqueur de la Coupe nationale[15]. Après la victoire en Coupe Nationale, la sélection est de nouveau convoquée pour un match contre l'Équipe de France. Il est alors présenté comme la « terreur des demis d'ouvertures » à cause de sa grande détente et de ses plaquages[16].

Le , Gras participe de nouveau à la Coupe nationale. Son équipe s'impose 8 à 3 face à la sélection du Centre. Lui et son coéquipier de l'USAP, François Raynal, font partie des meilleurs joueurs du match[17]. Le mois suivant, il joue un match au stade Jean-Laffon contre son ancienne équipe, l'US Thuir. L'USA Perpignan gagne 15 à 4, avec un essai marqué par Gras[18]. En mars, il participe à un autre Challenge de l'Amitié contre l'Aviron bayonnais[19]. En , il joue le quart de finale du championnat contre le Lyon OU, match que Perpignan remporte 19 à 3. Ils sont alors attendus en demi-finale contre le Stade bordelais UC[20]. Perpignan gagne par la suite le championnat[2].

En , en Challenge Yves du Manoir, Noël Brazès et lui marquent deux essais permettant la victoire de l'équipe catalane face à l'Olympique de Marseille[21]. En début d'année 1939, il participe à la Coupe nationale, mais malgré un essai de sa part, son équipe est battue 10 à 9 par la sélection de la Côte basque[22]. Plus tard dans la saison, il est nommé capitaine de l'USA Perpignan pour la finale du Championnat de France[note 1]. Cependant, les favoris biarrots s'imposent 6 à 0[23],[2].

En , il est de nouveau annoncé qu'il est sélectionné pour représenter le Languedoc-Roussillon en vue de la Coupe nationale[24]. Dans cette compétition, mené 6 à 4 à quinze minutes de la fin, lors de la finale, par les Pyrénéens, il inscrit un essai permettant la victoire de son équipe. La sélection Languedoc-Roussillon l'emporte 7 à 6[25],[26].

En , il est sélectionné dans l'équipe roussillonnaise formée par le comité du Roussillon[27]. Cette saison-là, il est toujours présent dans l'effectif de l'USA Perpignan[28].

En , Henri Gras ne joue plus à l'USA Perpignan. Il rejoint en effet le Racing Club catalan[note 2], avec Joseph Henric et Paul Dejean, de Marcel Laborde, et joue aux côtés de joueurs prestigieux[29],[30].

Jouant désormais au rugby à XIII au poste de troisième ligne[31],[32], son club, le XIII catalan (ex-RC catalan) atteint les demi-finales du Championnat de France 1944-1945[réf. nécessaire] et de la Coupe de France 1944-1945. Les Catalans parviennent en finale contre l'AS Carcassonne XIII et s'impose 27 à 18[33].

La saison suivante, il participe au Championnat de France notamment contre le SO Avignon, match décisif pour la qualification en phase finale pour le club catalan. Il prend également part à la Coupe de France 1945-1946 où ils sont qualifiés pour la finale, après avoir notamment éliminé le Toulouse olympique en quart de finale. Il participe donc à la finale perdue contre l'AS Carcassonne[34],[35],[36]. Au cours de la saison, en , il participe également à un match contre l'équipe anglaise du Huddersfield Giants RLFC. Son équipe s'incline 29 à 10[37].

Plus tard cette année-là, il joue contre le Wigan Warriors RLFC en novembre suivant qui se termine par une défaite 37 à 8 pour les Catalans[38].

Il devient ensuite entraîneur-joueur de Thuir, qui a basculé au XIII[13].

Il meurt à Thuir le [1].

L'écrivain André Passamar le considère comme un grand joueur du XIII catalan[39].

Palmarès

Rugby à XV

En club

En sélection

  • Vainqueur de la Coupe nationale en 1937 avec la sélection du Languedoc-Roussillon[15].
  • Vainqueur de la Coupe nationale zone Sud en 1941 avec la sélection du Languedoc-Roussillon[25].

Rugby à XIII

Joueur

Entraineur

  • Finaliste du Championnat de France de division excellence « amateurs » en 1947 avec Thuir XIII[13].

Notes et références

Notes

  1. ↑ Finalement, Noël Brazès semble avoir hérité du statut de capitaine.
  2. ↑ Bien qu'étant un club de rugby à XIII, l'interdiction du rugby à XIII sous Pétain contraint le club à jouer au rugby à XV, sous l'appellation RC Catalan.
  3. ↑ Après égalité, une seconde finale est organisée. Il y marque un essai.

Références

  1. « Notice décès Henri Gras », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  2. « Henri Gras », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  3. ↑ « Le match de Clermont-Ferrand sera radiodiffusé », La Vérité républicaine,‎ (lire en ligne).
  4. « Après une splendide partie, L’U.S.A Perpignanais enlève le Challenge Yves du Manoir par 6 à 0 », La Dépêche,‎ , p. 8 (lire en ligne).
  5. ↑ Édouard Bardon, « Les sang et or favoris du championnat - Perpignan plus incisif a battu Bayonne », Le Jour,‎ , p. 8 (lire en ligne).
  6. ↑ « L'Aviron Bayonnais est vainqueur du Challenge-Yves-du-Manoir », L'Écho de Paris,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  7. ↑ « Narbonne et l'A. S. Montferrandaise disputeront la Finale d'Excellence », Lyon républicain,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  8. ↑ « Pour le Challenge Yves du Manoir, le L.O.U bat l'A.S. Montferrandaise 14 à 6, le Club Sportif de Vienne est battu par les Perpignanais 13 à 0 », Lyon républicain,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  9. ↑ « Rugby a quinze : Perpignan - Bayonne », Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  10. ↑ H. Marquas, « Les catalans ont battu l'Aviron », La Dépêche,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  11. ↑ Brousse, « Perpignan bat les champions d'Allemagne par 12 points à 0 », Le Petit Marseillais,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  12. ↑ « Les fougueux catalans de l’U.S.A. Perpignan seront les dignes adversaires des prestigieux bayonnais », Le Petit Provençal,‎ 8´mai 1936, p. 8 (lire en ligne).
  13. Jean Baillette, US Thuir : chronique rugbystique et sportive du temps ancien, 1900-1950, FeniXX, (ISBN 978-2-307-56225-2, lire en ligne).
  14. ↑ « Aux Ponts-jumeaux, dimanche, qui gagnera ? Tarbes ou Perpignan ? », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Catalans, Languedociens et Basques, dimanche à Paris », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  16. ↑ « Sélection française contre Languedoc-Roussilon », La Dépêche,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  17. ↑ « Languedoc-Roussillon : 8 Centre : 6 », La Dépêche,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  18. ↑ « L'U.S.A.P bat Thuir 15 à 4. », Languedoc sportif,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. ↑ « Challenge de l'Amitié - Perpignan-Bayonne », La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  20. ↑ « Le XV de Perpignan jouera contre le SBUC - Le Lyon O.U nettement défait », Le Petit Journal,‎ , p. 8 (lire en ligne).
  21. ↑ « Perpignan devra s’entraîner », La Dépêche,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  22. ↑ R. Mailfert, « La Coupe Nationale - La victoire de la Côte Basque sur le Languedoc-Roussillon », La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  23. ↑ « Rien que des finales en rugby à XV, Biarritz - Perpignan », La Dépêche,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  24. ↑ « Pour la Coupe Nationale, le Roussillon a formé son équipe », La Dépêche,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  25. « Le Languedoc enlève la coupe nationale ! », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. ↑ « À Toulouse, en finale de la Coupe Nationale, le Languedoc-Roussillon a battu de justesse (7-6) les Pyrénées-Béarn-Bigorre », La Petite Gironde, no 2,‎ (lire en ligne).
  27. ↑ « Ainsi que le Roussilon », Le Midi Socialiste,‎ (lire en ligne).
  28. ↑ « Dimanche, première journée de la coupe nationale », Le Jour,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  29. ↑ « Je désire une entente avec l'U.S.A.P., nous dit Marcel Laborde », La France socialiste,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  30. ↑ « Rugby - Les matches amicaux », La France de Bordeaux et du Sud-Ouest,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  31. ↑ Alteze 1986, p. 13.
  32. ↑ Raymond Chalade, « L’ailier CASSE fut l'un des meilleurs a Catalan XIII », Paris-presse, L'Intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  33. P. Grosmolard, « Plus de perçant et de rapidité à Perpignan qui conserve la Coupe », Libération, (consulté le ).
  34. ↑ Raymond Chalade, « XIII Catalan n’a pas perdu espoir », Paris-presse, L'Intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  35. ↑ « Rugby XIII - Quart de finale de la coupe », La Gazette provençale,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  36. ↑ Jean Rayssac, « Puissance à Carcassonne, Dynamisme à Catalan XIII », Paris-presse, L'Intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  37. ↑ Raymond Chalade, « Individualités brillantes, ensemble relevé, telles sont les qualités maîtresses d'Huddersfield », Paris-presse, L'Intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  38. ↑ « Wigan a battu le XIII Catalan par 37 à 8 », Combat,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  39. ↑ André Passamar, L'encyclopédie de Treize magazine, FeniXX, (ISBN 978-2-307-59296-9, lire en ligne).
  40. ↑ « Comment l'Aviron Bayonnais prit, en finale du challenge du Manoir sa revanche sur Perpignan, qui l’élimina du Championnat de France 1935 », Le Miroir des sports,‎ (lire en ligne).
  41. ↑ « Challenge Yves du Manoir 1937-1938 : Montferrand 23-10 Perpignan », sur cybervulcans.net (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

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