Helvi Sipilä

Helvi Sipilä
Helvi Sipilä dans les années 1950, alors qu'elle dirige les Scouts féminines de Finlande.
Fonction
Assistant Secretary-General of the United Nations (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 94 ans)
Helsinki
Nationalité
Activités
Conjoint
Sauli Sipilä (d)
Enfant
Jorma Sipilä (d)
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Distinctions

Helvi Linnea Aleksandra Sipilä, née le à Helsinki (grand-duché de Finlande) et morte le au même endroit, est une diplomate et femme politique finlandaise.

Biographie

Née en 1915 à Helsinki, elle est une fille unique d'agriculteurs qui la poussent à faire des études[1]. En 1939, elle devient une des premières femmes juristes finlandaises. Elle commence sa carrière comme avocate et ouvre son propre cabinet en 1943. C'est la première femme à devenir secrétaire générale assistante des Nations unies en 1972[N 1],[2],[3],[4]. À ce titre, elle est chargée du Centre de développement social et des affaires humanitaires de 1972 jusqu'à son départ, en 1980. Elle organise la première Conférence mondiale sur les femmes (en)[5] en 1975. Elle exerce une grande influence sur la décision des Nations unies de célébrer l'année internationale des femmes cette année-là, et celle de créer en 1976 le Fonds de développement des femmes (UNIFEM)[1].

Elle occupe également plusieurs postes de direction dans des organisations civiques internationales, comme l'Association mondiale des guides et éclaireuses, la Fédération internationale des femmes juristes, Zonta International[6] et le Conseil international des femmes.

En 1982, elle est la première femme candidate au poste de président de la Finlande, pour le Parti libéral populaire[1]. Elle termine en cinquième position de l'élection présidentielle.

Hommage et postérité

Elle est titulaire de douze doctorats honoris causa[1].

En 2001, elle est nommée ministre à titre honorifique.

En 2019 à Genève l'association l'Escouade, dans le cadre du projet 100elles, renomme temporairement une place à son nom[7],[8].

Notes et références

Notes

  1. À cette époque, 97 % des cadres de l'ONU sont des hommes.

Références

  1. Taïna Tuhkunen, « Sipilä, Helvi [Helsinki 1915 - id. 2009] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 4011
  2. « Nations unies », sur Le Monde,
  3. « DAW - Ms. Helvi Sipilä », sur www.un.org (consulté le ).
  4. « Etusivu », sur kansallisbiografia.fi (consulté le ).
  5. (en-GB) Anja-Riitta Ketokoski-Rexed, « Helvi Sipilä | Obituary », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) Anja-Riitta Ketokoski-Rexed, « Helvi Sipilä », sur The Guardian,
  7. Sylvia Revello, « Les rues genevoises en voie de féminisation », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Helvi SIPILÄ », sur 100 Elles* (consulté le ).

Liens externes

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