Helen Kendall

Helen Kendall
En .
Biographie
Naissance
Décès
(à 93 ans)
Sydney Mines (en)
Sépulture
Hardwood Hill Cemetery (d)
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fratrie
Jim Kendall (d)
Autres informations
Arme
Grade militaire
Distinction
Archives conservées par
Beaton Institute Archives (d) (CA BI MG 12.275, -)
Bibliothèque et Archives Canada (497571)

Helen Mary Kendall (1892 - 1985) est une infirmière militaire canadienne originaire de Nouvelle-Écosse qui fut l'une des 446 Canadiennes à recevoir la Croix rouge royale pour son service militaire durant la Première Guerre mondiale puis la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Helen Mary Kendall naît le à Sydney, en Nouvelle-Écosse[1],[2]. Elle est la fille de Henry Ernest Kendall, un médecin très respecté qui a également servi pendant la Première Guerre mondiale[2].

Elle suit une formation d'infirmière en chirurgie à l'Hôpital Royal Victoria de Montréal. Après avoir obtenu son diplôme en 1916, elle exerce brièvement comme anesthésiste[3],[4] avant de quitter le Canada à bord du S.S. Essequibo en et de servir dans le Corps médical royal canadien en tant qu'infirmière militaire (en). Elle est l'une des quelque 3 000 Canadiennes à servir ainsi pendant la Première Guerre mondiale.

Au cours du voyage, le navire est intercepté et arrêté par un sous-marin allemand, mais il est autorisé à poursuivre sa route et arrive à destination le lendemain, le . Sa première affectation pendant la guerre fut à l'hôpital militaire d'Orpington, en Angleterre[3],[4].

Elle commence à servir dans le corps médical des hôpitaux militaires en France, en 1917[3], et est affectée à l'hôpital d'Étaples en , qui est attaqué peu après par des bombardiers allemands qui tentent de détruire un pont situé à proximité. À la suite de cette attaque, elle reçoit la médaille de la Croix rouge royale, devenant ainsi l'une des 446 récipiendaires canadiens de cette médaille[3].

Après la Première Guerre mondiale, elle continue à servir en Angleterre jusqu'en 1919. En 1920, Helen Kendall sert en Roumanie dans un hôpital et une école d'infirmières[5]. Elle sert de nouveau comme infirmière militaire dans un hôpital militaire à Basingstoke durant la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1942, date à laquelle elle retourne au Canada.

Elle meurt sur l'Île du Cap-Breton le à l'âge de 93 ans, sans s'être mariée ni avoir eu d'enfants[1],[3].

Notes et références

  1. (en) « Obituary: Miss Helen Kendall, 93, Sydney », Cape Breton Post,‎ .
  2. (en) « Helen Kendall - Nursing Sister - 1892 - 1982 », sur le site cbww1.ca (consulté le ).
  3. (en) Richard Woodbury, « 'Nasty work': The forgotten role of Canada's nursing sisters during WW I », CBBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Ronald Caplan, « World War One Continues: Nursing-Sisters in England and France », Cape Breton's Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) « Local Nurse Will Serve in Rumania », The Winnipeg Tribun,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

  • (en) Gerald W. L. Nicholson, Canada's nursing sisters, , 328 p. (lire en ligne).

Liens externes

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