Heinrich von Rustige

Heinrich von Rustige
En .
Fonctions
Professeur
Académie des Beaux-Arts de Stuttgart (en)
à partir de
Service volontaire d'un an
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Stuttgart
Nom de naissance
Heinrich Franz Gaudenz Rustige
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Académie des Beaux-Arts de Stuttgart (en) (à partir de )
Membre de
Das strahlende Bergwerk (d) ()
Maître
Genres artistiques
Distinctions
Œuvres principales
Unterbrochene Mahlzeit (d), Überschwemmung (d), Die Familie Farina (d), Der Vater schickt das Honorar (d), Österreichische Wachstube (d)

Heinrich Franz Gaudenz von Rustige, né le à Werl et mort le à Stuttgart, est un peintre allemand qui fut directeur de la Staatsgalerie de Stuttgart.

Biographie

Rustige est l'élève de Wilhelm von Schadow à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1828. Il s'installe ensuite en 1836 à Francfort, puis entreprend un voyage d'études à Vienne et en Hongrie. Plus tard, il voyage à Dresde, Berlin, ainsi qu'en France et en Angleterre.

Heinrich Rustige est nommé professeur de l'école d'art de Stuttgart en 1845, fonction qu'il occupe jusqu'en 1887, et devient inspecteur de la Staatsgalerie royale du Wurtemberg.

Il est spécialiste de la peinture d'histoire, de scènes de genre, de paysages et de portraits.

Ses œuvres sont visibles à la Nationalgalerie de Berlin, à la Staatsgalerie de Stuttgart, et surtout au musée de Werl.

Rustige est anobli par le roi du Wurtemberg et ajoute la particule von à son nom.

Rustige est aussi l'auteur de plusieurs poésies.

Il eut notamment pour élève le peintre animalier Anton Braith.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • (de) Nicola Assmann, « Heinrich Gaudenz von Rustige », dans Ulrike Gilhaus et Ute Christina Koch, Künstlerinnen und Künstler in Westfalen. Malerei und Grafik im 19. und 20. Jahrhundert, Münster, , 170-174 p..
  • (de) Wolf Eiermann, « Die Stuttgarter Kunstschule im 19. Jahrhundert: Internationale Herausforderungen und Württembergische Möglichkeiten », dans N. Büttner et A. Ziegler, Rücksichten. 250 Jahre Akademie der Bildenden Künste Stuttgart. Ein Lesebuch, Stuttgart, , 55-70 p.
  • (de) Gisela Hengstenberg, Rübezahl im Königsbau. Die Stuttgarter Künstlergesellschaft „Das Strahlende Bergwerk“, Stuttgart, Hohenheim Verlag, (ISBN 3-89850-977-X), p. 148, 318, 330.
  • (de) Ingeborg Krekler, Katalog der handschriftlichen Theaterbücher des ehemaligen württembergischen Hoftheaters: (codices theatrales), Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, (lire en ligne), p. 47, 205 et 335.
  • (de) Thomas Maier et Bernd Müllerschön, Die Schwäbische Malerei um 1900. Die Stuttgarter Kunstschule / Akademie, Professoren, Maler, Geschichte – Geschichten – Lebensbilder, Stuttgart, , p. 47-49.
  • (de) Manfred Schmid et Jutta Ronke, Städtisches Lapidarium, Museumsführer, Stuttgart, .
  • (de) « Stuttgart », dans Deutsches Kunstblatt (de). Zeitschrift für bildende Kunst, Baukunst und Kunstgewerbe (lire en ligne), chap. 43, p. 348.
  • (de) Gustav Wais, Stuttgarts Kunst- und Kulturdenkmale: 25 Bilder mit stadtgeschichtlichen, baugeschichtlichen und kunstgeschichtlichen Erläuterungen, Stuttgart, .

Liens externes

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