Harnes

Harnes

L'église du Sacré-Cœur,
patrimoine mondial de l'UNESCO.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Philippe Duquesnoy
2020-2026
Code postal 62440
Code commune 62413
Démographie
Gentilé Harnésiens
Population
municipale
12 264 hab. (2022 )
Densité 1 140 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 45″ nord, 2° 54′ 24″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 44 m
Superficie 10,76 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Harnes
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Harnes
Géolocalisation sur la carte : France
Harnes
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Harnes
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Harnes
Liens
Site web www.ville-harnes.fr

Harnes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Harnésiens. La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin .

Depuis 2012, la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, parmi les 353 sites du bassin minier, deux sites inscrits se trouvent sur le territoire communal.

Géographie

Localisation

Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, la commune, située dans l'unité urbaine de Douai-Lens, se trouve dans l'aire d'attraction de Lens - Liévin ainsi que dans la bassin d'emploi et dans le bassin de vie de Lens (chef-lieu d'arrondissement).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes. Les communes limitrophes sont Carvin, Loison-sous-Lens, Noyelles-sous-Lens, Annay, Courrières et Fouquières-lès-Lens.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 10,76 km2 ; son altitude varie de 20 à 44 m[1].

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par deux canaux (ou chenaux) et un ruisseau :

  • le canal de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3] ;
  • le canal de Lens, d'une longueur de 9,41 km, qui prend sa source dans la commune de Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières[4] ;
  • le ruisseau de Montigny, d'une longueur de 4,74 km, qui prend sa source dans la commune de Fouquières-lès-Lens et se jette dans le canal de Lens au niveau de la commune d'Harnes[5].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 717 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés et gérés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12].

Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :

  • le terril Fort Louis et son cavalier, d'une superficie de 19,727 ha, parcelle en maitrise d'usage. Terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[13] ;
  • le terril Fort Louis et son cavalier, d'une superficie de 14,652 ha, parcelle acquise en maitrise foncière. Terrain acquis (ou assimilé) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[14].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le site du cavalier du terril no 98 d'Estevelles au terril d’Harnes, d’une superficie de 71 ha et d'une altitude variant de 21 à 122 mètres. Le site est constitué, au nord, par le terril d'Estevelles de forme trapézoïdale, et, au sud, par le terril d’Harnes de forme conique. Les deux terrils sont reliés par un cavalier, ancienne voie ferrée, ces cavaliers sont très souvent transformés en sentier de randonnée et certains font partie de la trame verte et bleue[15].

Espèces faunistiques et floristiques

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[16].

Urbanisme

Typologie

Au , Harnes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].

Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[18],[Insee 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[Insee 1]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,7 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,6 %), zones urbanisées (34,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[21].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 5 724, alors qu'il était de 5 536 en 2016 et de 5 455 en 2011[Insee 2].

Parmi ces logements, 92,6 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15 % des appartements[Insee 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Harnes en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Harnes en 2021.
Typologie Harnes[Insee 3] Pas-de-Calais[Insee 4] France entière[Insee 5]
Résidences principales (en %) 92,6 86,1 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,2 6,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,2 7,3 8,1

La commune respecte les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 20 % de son parc de résidences principales constitué de logements sociaux[22].

Voies de communication et transports

Les transports en commun sont assurés par Tadao, avec les lignes suivantes :

Ces lignes desservent les quartiers du Grand Moulin, des Sources ainsi que celui de la Gaillette[23],[24],[25],[26].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Harnæ en 966, Harnes en 972, Arnes , Harnie en 1210, Harnnes en 1287, Harmesau au XIIIe siècle[27].

Le nom de la ville en flamand est Harne[28].

Histoire

Époque moderne

En 1526, Charles-Quint, après la défaite de Pavie, contraint François Ier à renoncer à sa suzeraineté sur la Flandre et sur l'Artois.

Au début du XVIIe siècle, en 1608, la seigneurie d'Harnes est détenue par Marcus Stappens, époux d'Anne de Zinneghem. Elle va rester dans cette famille, qui détient par ailleurs plusieurs fiefs dans la châtellenie de Bourbourg en passant de père en fils : Jean Stappens, époux de Marie van Alloeu, fils des précédents en 1660, François Adrien Stappens, fils de Jean en 1669[29]. François Adrien de Stappens épouse Anne Barbe Van de Woestyne. Le couple a un fils Ignace Adrien de Stappens (1691-1730), écuyer, seigneur du Fléchinel (Fléchinelle sur la commune d'Enquin-les-Mines?), du Mont, du Doncq. Il nait à Bruges en février 1691 (baptisé le ), achète la bourgeoisie de Lille le . Mort le , il est inhumé à Lille[30].

Époque contemporaine

La ville de Harnes, située dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais se trouve entièrement sur la concession de la Compagnie des mines de Courrières.

Fosse no 9 - 17 des mines de Courrières

Sur la commune de Harnes à proximité de Fouquières-lès-Lens, le puits 9 est creusé de 1891 à 1896. Le fonçage débute comme les autres puits mais ce n'est pas l'eau abondante qui pose des difficultés mais le terrain qui se désagrège. On décide de foncer par congélation des sols. Le houiller est atteint à 133 m. Le puits 17 date de 1909.

À la nationalisation, elle devient la première concentration des charbons gras de Courrières du fait de sa position centrale dans le groupe mais aussi par son exploitation de faible profondeur (357 m). En , le 17 s'arrête pour moderniser son chevalement. Le bâtiment d'extraction ainsi que la machine sont démontés. Le nouveau chevalement ainsi que la machine d'extraction proviennent de la fosse 2 de Billy-Montigny. De l'ancienne à la nouvelle machine on passe de 430 CV à 2 400 CV.

Le puits 17 reprend du service en 1951 équipé de deux skips d'une capacité de 7,5 tonnes. Le faux carré du chevalement est étanche pour permettre le retour d'air. En , c'est le 9 qui s'arrête pour moderniser la recette et aménager les cages pour accueillir des berlines de 800 litres au lieu de 600 litres. En , le nouveau siège est opérationnel, ce qui permet la concentration de la fosse 23 sur le 9/17. Mais le 9/17 est concentré sur la fosse 21/22 de Harnes en 1967 et s'arrête d'extraire en 1968. Le puits 9, profond de 507 m, et le 17, profond de 635 m, sont remblayés en 1970. Les chevalements sont abattus en . De nombreux bâtiments sont encore visibles sur place notamment la salle de paye, la conciergerie, la lampisterie, les bains-douches, les bureaux.

Fosse no 21 - 22 des mines de Courrières

Le puits no 21 est ouvert le et il est prêt à fonctionner en 1914. C'est cette année que commencent les travaux du puits no 22. À la fosse sont adjoints les lavoirs et la cokerie. Les installations sont à la veille d'être mises en service lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Il n'en restera qu'un tas de ruine en 1918.

La Fosse 21/22 d'Harnes sera un important site d'extraction et de traitement de la houille exploité par la Compagnie des mines de Courrières, puis les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais (HBNPC-Groupe d'Hénin-Liétard). Sur le site figureront les deux puits, deux lavoirs à charbon, la cokerie, l'usine Courrières-Kühlmann. Le charbon extrait par les puits 21/22 et les fosses à proximité est traité dans les lavoirs en fonction de la qualité, il peut être ensuite commercialisé ou transformé en coke. Les sous-produits issus de la carbonisation sont envoyés dans l'usine chimique. En 1952, le puits no 21 subit une modernisation afin de pouvoir fonctionner avec des berlines de 3 000 litres. Le puits no 22 est modernisé l'année suivante. Les puits 21 et 22, respectivement profonds de 546 et 571 m, sont remblayés en 1977. Le chevalement du puits no 21 est démoli en 1979, celui du puits no 22 l'année suivante. Subsistent sur le carreau, l'ancienne loge du concierge, la salle de paiement, les bureaux et garages, les deux châteaux d'eau, ce sont les derniers de la Compagnie des mines de Courrières encore visibles. Sur le site de la cokerie, seuls la grille d'entrée et les bureaux sont encore visibles. L'usine chimique Courrières-Kuhlmann deviendra dans les années 1980 Noroxo. Cette usine a fermé en 2004 et sera démolie totalement entre 2009 et 2011.

Un élément phare de l'exploitation charbonnière subsiste encore à Harnes, le terril conique de la Fosse 21. Le terril domine les cités minières : des corons aux cités-jardins, on dénombre dans la région 700 types d'habitats ouvriers.

Première Guerre mondiale

Le bourg, considéré comme détruit à la fin de la guerre[31], est décoré de la croix de guerre 1914-1918 le , distinction également attribuée à 276 autres communes du Pas-de-Calais[32],[33].

Années 1920

La commune de Harnes a accueilli, comme de nombreux autres du reste du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.

Seconde Guerre mondiale

La ville est occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est alors qu'apparait en , l'organisation clandestine Aigle Blanc qui va rejoindre l'Organisation polonaise de lutte pour l'indépendance, mouvement de résistance polonais[34].

C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 démarre, avec Émilienne Mopty (1907-1943) et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[35]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en trois vagues, la déportation de 270 personnes[36], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la citadelle d'Arras. Si la capitale française est rapidement libérée[37], la fin de la présence de l’armée allemande commencée le ne se terminera à Dunkerque que le [38]. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la bataille de la production (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

C'est également à Harnes et après avoir participé à la Libération de Paris[39],[40],[41], qu'est mort le ministre des finances Aimé Lepercq en revenant de Lille , Lens puis Rouen en voiture à destination de Paris en loupant un virage sur le dit "Pont maudit" enjambeant la Deule rejoignant Estevelles le 9 novembre 1944[42],[43],[44].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[Insee 1].

Elle faisait partie de 1793 à 1904 du canton de Lens, année où celui-ci est scindé et Harnes rattaché au canton de Lens-Est. En 1962, la commune est intégrée au canton de Lens-Nord-Est, puis devient en 1973 le chef-lieu du canton d'Harnes[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Harnes[Insee 1] porté de trois à six communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

Harnes est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin[Insee 1], dite Communaupole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette communauté d'agglomération regroupe 36 communes et totalise 242 587 habitants en 2021.

Élections municipales et communautaires

Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-PRG menée par le maire sortant Philippe Duquesnoy obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 631 voix (46,43 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[45] :

  • Yvan Druon (PCF, 1 850 voix, 32,65 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
  • Anthony Garenaux (FN, 1 185 voix, 20,91 %, 3 conseillers municipaux élus).

Lors de ce scrutin, 34,98 % des électeurs se sont abstenus.

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Philippe Duquesnoy[46] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 852 voix (52,40 %, 27 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[47],[48] :

  • Anthony Garénaux (RN[49], 869 voix 24,58 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
  • Jean-Marie Fontaine (DVG, 541 voix, 15,30 %, 1 conseiller municipal élu) ;
  • Dominique Huber-Dupont (SE, 181 voix, 5,12 %, pas d'élus) ;
  • Myriam Golec-Wright (SE, 91 voix, 2,57 %, pas d'élus).

Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 58,32 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

Liste des maires successifs[50]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 mars 1959 Henri Delattre[57] PCF Ouvrier mineur
mars 1959 mars 1965 Jean Laville[61]   Médecin
Croix de guerre 1939-1945
mars 1965 mars 1972 Francis Rainguez[Note 7] PCF Délégué de surface
Conseiller général de Lens-Nord-Est (1970 → 1972)
Décédé en fonction
avril 1972 mars 1991 André Bigotte[Note 8],[62] PCF Ancien mineur
Conseiller général d'Harnes (1973 → 1991)
Décédé en fonction
avril 1991 mars 2008 Yvan Druon[63],[64] PCF Instituteur, ancien permanent des CEMEA
Conseiller général d'Harnes (1991 → 2015)
mars 2008 En cours
(au 17 janvier 2025[65])
Philippe Duquesnoy PS Ancien ouvrier
Vice-président de la CA de Lens-Liévin (2014 → )
Conseiller général d'Harnes (2021 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[66],[67],[68],[69]

Jumelages

La commune est jumelée avec[70] :

Jumelages et partenariats de Harnes.
VillePaysPériode
Chrzanów[71]Polognedepuis
Falkenstein/Vogtl.[71]Allemagnedepuis
Loanhead[71]Royaume-Unidepuis
Putignano[71]Italiedepuis
Vendres[72]France

Par ailleurs, la commune a signé un contrat de coopération avec  Kabouda (Burkina Faso) en 2006[70].

Équipements et services publics

Enseignement

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

En 2020, la commune administre dix établissements scolaires : quatre écoles maternelles, quatre écoles élémentaires et une école primaire, et le département gère un collège[73].

Culture

  • La médiathèque "La Source"
  • L'école de musique municipale
  • Le cinéma Jacques-Prévert. Le Centre Culturel "Jacques-Prévert" est devenu "Cinéma" depuis décembre 2023 pour recentrer son programme culturel sur la projection cinématographique (et dérivés) qui représente près de 90 % du programme.

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Harnésiens[74].

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[75],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 12 264 habitants[Note 10], en évolution de −2,08 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4061 6461 8681 8242 1862 0522 1702 1502 111
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2142 3962 6702 9062 9782 9923 4293 6734 217
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 6714 9995 6315 12711 08912 18111 07212 28812 991
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
14 62514 62213 84513 99614 30913 70012 94612 20412 524
2021 2022 - - - - - - -
12 31712 264-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 815 hommes pour 6 509 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,6 
6,2 
75-89 ans
11,1 
16,5 
60-74 ans
18,2 
18,8 
45-59 ans
19,0 
18,9 
30-44 ans
17,2 
18,3 
15-29 ans
16,1 
20,9 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

La ville organise plusieurs manifestations culturelles (confer journal municipal[source insuffisante]) :

  • Cinéma : ciné-goûters (tous les deux mois), cinéma de Noël des écoles (décembre) ;
  • Arts de la Scène : création de cirque contemporain (février), concert de la Saint-Patrick (mars), création annuelle de la Cie Tassion (avril/mai);
  • Concert de gala de l'harmonie de Harnes (juin), concert de Noël de l'Harmonie de Harnes (décembre) ;
  • Jumelages : feria de Vendres (juin), Gala Day de Loanhead (juin), semaine culturelle de la polonité (octobre) ;
  • Lecture publique : salon d'éveil culturel Tiot Loupiot (octobre) ;
  • Patrimoine : journées européennes du patrimoine (septembre).

Sports et loisirs

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2021, la commune compte 5 030 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 11 766 personnes[Insee 7].

Le revenu fiscal médian par ménage, le taux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :

  • le revenu fiscal médian par ménage de la commune est de 18 510 , inférieur à celui du département du Pas-de-Calais (20 720 ) et inférieur à celui de la France métropolitaine (23 080 )[Insee 7],[Insee 8],[Insee 9] ;
  • le taux de pauvreté des ménages de la commune est de 26 %, de 18,4 % au niveau du département et de 14,9 % au niveau de la métropole[Insee 10],[Insee 11],[Insee 12] ;
  • la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de 36 %, de 44,1 % au niveau du département et de 53,4 % au niveau de la métropole[Insee 7],[Insee 8],[Insee 9].

Emploi

Taux de chômage
2010 2015 2021
Commune[Insee 13] 20,7 % 23,1 % 17,1 %
Département[Insee 14] 15,4 % 17,7 % 14,7 %
France métropolitaine[Insee 15] 11,6 % 13,7 % 11,7 %

En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 7 528 personnes, parmi lesquelles on compte 68,1 % d'actifs (56,5 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 31,9 % d'inactifs[Note 12],[Insee 13]. En 2021, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Lens - Liévin[Carte 2],[Insee 16]. Elle compte 3 940 emplois en 2021, contre 3 760 en 2015 et 3 959 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 306, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,5 et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[Insee 17].

Sur ces 4 306 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 829 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[Insee 18]. Pour se rendre au travail, 87,5 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 3,7 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 19].

Entreprises et commerces

Agriculture

La commune est dans l'« Artois », une petite région agricole dans le département du Pas-de-Calais[78]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléo-protéagineux)[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 11 7 4 4
SAU[Note 14] (ha) 428 539 483 470

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 11 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 7 en 2000 puis à 4 en 2010[80] et enfin à 4 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 64 %. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 428 ha en 1988 à 470 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à 118 ha[80],[Carte 5].

Activités hors agriculture

538 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Harnes[Note 16],[Insee 20],[Insee 21].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 538 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
50 9,3 % (6,8 %)
Construction 58 10,8 % (10,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
165 30,7 % (29,3 %)
Information et communication 15 2,8 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 30 5,6 % (5,0 %)
Activités immobilières 12 2,2 % (4,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
61 11,3 % (14,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
88 16,4 % (16,8 %)
Autres activités de services 59 11,0 % (10,5 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, industries extractives et autres avec 9,3 % est supérieur au département (6,8 %), et, à l'inverse, le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien avec 11,3 % est inférieur au département (14,2 %)[Insee 21].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine mondial

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 53 d'Harnes est constitué par la cité pavillonnaire Bellevue ancienne, l'église du Sacré-Cœur et l'école. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse nos 21 - 22 des mines de Courrières, et le site no 51 formé par le terril no 93, 21 Nord de Courrières[81],[82].

Autres lieux et monuments

  • L'église Saint-Martin.
  • La chapelle Sainte-Anne.
  • Le bois de Florimond. Au pied du terril de l'ancienne fosse no 9 Harnes - Fouquières-lès-Lens sur une superficie de 5,5 hectares la communauté d'agglomération de Lens-Liévin a réalisé un lagunage paysagé dont l'objectif est de compléter l'épuration des eaux usées sortant de la station d'épuration de Fouquières par un traitement tertiaire (élimination des germes pathogènes, traitement du phosphore).
    Cinq traitements successifs ; filtration dans les taillis de saule ; lagunage dans des bassins plantés de végétaux aquatiques (roseaux, iris, scirpes, typha) et étanchés par de l'argile ; oxygénation et exposition aux ultra violets (l'énergie nécessaire au pompage est fournie par quatre éoliennes rejetant l'eau à plus de deux mètres de hauteur) ; lagunage dans des bassins plantés de végétaux ; finition du lagunage.
    La durée du parcours de l'eau est d'environ un mois avant de rejoindre le canal de Lens. Cette réalisation (1999-2004) a reçu le prix Rosa Barba à la quatrième biennale européenne du paysage de Barcelone[83].
  • Le monument aux morts de Maurice Rogerol[84].
  • Le carré militaire du cimetière du centre-ville.
  • La fresque de la cité Bellevue, école Pasteur. Réalisée en 2010 par les jeunes du C.A.J. de Harnes avec le concours du collectif Mercurocrom. Financée par la ville de Harnes, l'Agence pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances et la C.A.F. Plusieurs visuels de cette fresque ont été repris dans la vidéo officielle de candidature du bassin-minier du Nord-Pas-de-Calais au Patrimoine Mondial de l'Unesco au titre de paysage culturel et vivant ainsi que par l'Office de Tourisme de Lens-Liévin.
  • La fresque de la façade ouest de la salle des Fêtes.
  • Les Musées :
    • Le musée de l'école et de la mine de Harnes, rue de Montceau. Le musée de l’école et de la Mine, fondé en 1984, rend hommage à la condition de nos « gueules noires » comme au milieu scolaire du début du XIIe siècle. Pour cultiver les valeurs de courage, de lutte ouvrière chères à ces travailleurs, la reconstitution des galeries, les salles d’exposition retracent la vie de mineur, au coron et à la fosse. Les visites sont placées sous la conduite d’une équipe d’animateurs bénévoles, tous ayant bien grandi dans l’ère du charbon. Le récit des hommes du fond, les vestiges des fosses 9/17 et 21/22 de Harnes, l’estaminet, la cuisine, la salle de télégrisoumétrie. Bref, c’est une exploration entière qui retranscrit l’histoire de la mine. La visite de la salle d’école, avec l’exercice de la dictée à la clé, est tout aussi éducative et chargée de souvenirs. La salle de matériel didactique jouxtant la classe illustre la même période et l’enseignement de l’année 1900. L’exposition de matériel et de documents pédagogiques rappelle aux visiteurs l’école d’antan.
    • Le musée d'histoire et d'archéologie de Harnes, rue de Picardie
      En 1969, la municipalité achète la propriété de l’ancien maire, député et sénateur André Deprez, mort en 1900. En 1971, l’immeuble est mis à la disposition de l’« association des amis du vieil Harnes » par le maire, monsieur Rainguez. Il s’agit de valoriser les collections à caractère militaire, rassemblées depuis 1919 par les anciens combattants et de présenter les vestiges archéologiques qui apparaissent sur les terrains de la zone industrielle en plein développement. Le musée inaugure le ses deux premières salles. Au fil des années, il va se développer grâce à l’aide de la municipalité et au dévouement tenace d’un groupe de bénévoles. On peut actuellement visiter des salles de la guerre 1914-1918 et de la guerre 1939-1945, une salle sur la Résistance et une sur la Déportation, et trois salles d’archéologie locale. À partir de documents originaux recueillis auprès des Harnésiens, c’est l’impact local des grands évènements du XXe siècle qui a été évoqué et mis en valeur.
  • Le grand Moulin d'Harnes situé sur le carrefour giratoire de la rue du 11 novembre et la rue des Fusillés dans le quartier portant son nom.

Géants de processions et de cortèges

La commune dispose de deux géants :

  • Ch'crinquillé.
  • Yacinthe Courtecuisse.

Personnalités liées à la commune

  • Émilienne Mopty (1907-1943), née Émilienne Marie Wantiez, résistante communiste née à Harnes et décapitée le à Cologne.

Héraldique

Blason
De gueules à trois clefs d’or[86].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Suzanne Bernard, Harnes. Des faits, des dires, histoire d'une ville, Scandéditions, 1993, 157 p. (ISBN 2-209-06711-1)
  • Les Amis du vieil Harnes, Mémoire en images. Harnes, Éditions Alan Sutton, 2006, 128 p. (ISBN 9782849104262)
  • Albert de Marquette, Histoire du comté de Harnes en Artois jusqu'en 1789 et de la connétablie de Flandre, coll. « Monographie des villes et village de France », t. 1, 2006, 500 p. ; t. 2, 2006, 504 p. ; t. 3, 2006, 514 p. (ISBN 978-2843738630, 2-84373-864-4 et 978-2843738654)

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[87] :

  • A. De Marquette, Histoire générale du comté de Harnes en Artois jusqu'à 1789..., Lille, Imprimerie Lefebvre-Ducrocq, 1867.
  • A. Helin, Résumé d'histoire locale. L'ancien comté de Harnes, Lille, Imprimerie Douriez-Bataille, 1959.

Articles connexes

Liens externes

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

Notes et références

Notes

  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Une rue et l'espace Francis Rainguez portent le nom de ce maire.
  8. Une salle municipale porte le nom de ce maire.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[79].
  16. Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  17. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  18. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références

Site de l'Insee

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  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Pas-de-Calais - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Harnes (62413) », (consulté le ).
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  8. « Dossier complet - Département du Pas-de-Calais - Revenus et pauvreté des ménages - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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  11. « Dossier complet - Département du Pas-de-Calais - Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2021 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. « Dossier complet - France métropolitaine - Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2021 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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Autres sources

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  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
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  41. Geoffroy Roux de Bézieux, L'Intendance suivra ! : De Gaulle et l'Économie, Robert Laffont, 2021
  42. L'accident s'est produit le 9 novembre après un dernier détour pour Rouen puis Paris au lieu-dit le "Pont Maudit", le chauffeur Justin Renaudie, fait une embardée et tombe dans la Deule accompagné d'Aimé Lepercq, de son directeur de cabinet Jean-François Ricquebourg ainsi que Vincent Raoux son secrétaire particulier et meurent noyés sur le coup tard le soir à 19h30. La voiture ne sera découverte que le lendemain le 10 novembre à 10 heures par les pompiers de Lens et de Licoin. Réf : Henri Amouroux, La grande histoire des français après l'occupation, Tome 9, Chap. 13: De Gaulle choisit Pleven, Mendès s'en va, de la page 527 à 528.
  43. https://www.geocaching.com/geocache/GC8C9B2_le-pont-maudit.
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  53. Gaston Prache, « CHOQUET Charles, Henri », Le Maitron en ligne, (consulté le ) « Né le 18 mars 1882 à Harnes (Pas-de-Calais), mort en 1939 dans sa cité natale. Syndicaliste, socialiste, coopérateur. ».
  54. « VIREL Modeste », Maitron patrimonial (consulté le ).
  55. Yves Le Maner, « MANGEMATIN Adolphe, Constant », Le Maitron en ligne, 30 novembre 2010 mis à jour le 7 octobre 2024 (consulté le ) « Né le 10 mai 1892 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais) ; mort le 18 juin 1939 à Harnes (Pas-de-Calais). Militant syndicaliste et communiste (parfois oppositionnel). Maire d’Harnes (Pas-de-Calais) ».
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  62. « André Bigotte, maire communiste de Harnes et conseiller général du Pas-de-Calais, est décédé », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. « Yvan Druon quitte le conseil municipal de Harnes », sur lhumaindabord-harnes.fr, (consulté le ).
  64. Céline Debette, « L'ancien maire de Harnes, Yvan Druon, est décédé : Il aurait eu 75 ans ce dimanche. Maire communiste de Harnes de 1991 à 2008, Yvan Druon est décédé ce vendredi matin. Des élus du secteur lui rendent hommage, à commencer par Jean-Marie Fontaine, qui a pris sa relève sur les bancs de l’opposition depuis 2014 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. « Le maire d'Harnes Philippe Duquesnoy annonce qu’il ne rempilera pas pour un quatrième mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne , consulté le ) « Fatigué », Philippe Duquesnoy ne briguera pas de nouveau mandat en 2026. Le maire socialiste d’Harnes pourrait même passer la main avant, si un successeur se révèle. Il l’a annoncé lors de la cérémonie des vœux à la population ce vendredi soir ».
  66. Nicolas Chauty, « Le bilan du maire de Harnes: Philippe Duquesnoy « fier » d’avoir mis sa commune sur de bons rails : Le maire socialiste bouclera dans quelques mois son premier mandat. Candidat à sa succession, il se prête aujourd’hui au jeu du bilan. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Nicolas Chauty, « Harnes: Philippe Duquesnoy, renforcé par la confiance des siens, s’appuiera sur six adjoints au lieu de neuf », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. « Harnes : Philippe Duquesnoy entend respecter le « contrat d’avenir » promis en campagne : Il en avait fait son argument au printemps, « doter Harnes d’un avenir durable pour 2014-2020 ». Philippe Duquesnoy a convaincu les électeurs qui lui ont offert un deuxième mandat. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 24 mai 2020 à 10 h 30 en la Salle des fêtes », Les Assemblées Municipales, sur ville-harnes.fr (consulté le ), p. 8-14.
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