Harald Slott-Møller

Harald Slott-Møller
Naissance

Copenhague
Décès
(à 73 ans)
Copenhague
Sépulture
Nom de naissance
Georg Harald Slott-Møller
Nationalité
Danois
Activité
peinture, céramique
Formation
Kunstnernes Frie Studieskoler (en) (-)
Académie royale des beaux-arts du Danemark
École technique de Copenhague (en)
Maître
Peder Severin Krøyer
Père
Carl Emil Møller (d)
Mère
Anna Maria née Møller (d)
Conjoint
Agnes Slott-Møller (à partir de )
Distinction
Signature
Vue de la sépulture.

Georg Harald Slott-Møller, né le et mort le , est un peintre et céramiste danois. Sa femme et lui font partie des membres fondateurs du « salon des refusés » danois, Den Frie Udstilling (littéralement, l'exposition libre).

Enfance

Né à Copenhague, Slott-Møller était le fils du marchand Carl Emil Møller et d'Anna Maria Cathrine Møller. Après le cours préparatoire à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark (1883), il peignit trois ans sous la direction de Peder Severin Krøyer[1].

Carrière et œuvres

C'est en 1886 que Slott-Møller exposa ses œuvres pour la première fois, à l'exposition de printemps du Charlottenborg. En 1888, sa grande toile Fattigfolk i dødens venteværelse (Pauvres gens dans la salle d'attente de la Mort) est remarquée. La même année, c'est toujours à Charlottenborg, au Kusthal et à Den Frie Udstilling, qu'il expose des paysages et des portraits comme Georg Brandes à l'Université de Copenhague, 1889)[2], et des paysages. Il change de style au début des années 1890. Les beaux cheveux d'Anne Marie Brodersen, dans son portrait, sont couverts d'or, comme, dans un paysage le sont les champs de maïs. Les peintures qui suivent en font un des principaux peintres de la décennie : Tre kvinder, en 1895 ; Foråret et Primavera, d'un symbolisme frappant; en 1901[1], qui fait allusion au récit biblique de la chute de l'Homme [3]. Sont aussi connus ses portraits de personnalités du Jutland-du-Sud, souvent représentés devant un paysage ou des bâtiments [4].

De 1902 à 1906, il travailla aussi à la faïencerie Aluminia (en), où il dessina plusieurs articles remarquables avec Christian Joachim[5]. Il devint ainsi l'un des principaux artisans du tournant du siècle. Même s'il continua de peindre, les avis sur son œuvre devinrent de moins en moins favorables, en partie pour des raisons artistiques et en partie à cause de son attitude envers le public[1].

En 1919, il devint chevalier de l'ordre de Dannebrog. Il fut l'un des membres fondateurs de Den Frie Udstilling (l'exposition libre)[6]. Il est enterré au cimetière Holmens[1].

Slott-Møller est représenté dans un double portrait, Ude eller Kammerater (1886), où sa femme et lui se sont peints l'un l'autre. Il se peignit dans Trækfuglene (Oiseaux migrateurs, 1909). Il y a aussi un autoportrait daté de 1924 à la Galerie des Offices de Florence[7].

Références

  1. (da) « Harald Slott-Møller », dans Dansk Biografisk Leksikon (lire en ligne).
  2. (en) « Georg Brandes at the University in Copenhagen », Detroit Institute of Arts (consulté le )
  3. (en) « Spring Harald Slott-Møller (1901) » (consulté le ).
  4. (da) « Flensborghus », Grænseforeningen (consulté le ).
  5. (da) « Aluminia », Den Store Danske (consulté le ).
  6. (en) Kirk Varnedoe, Corcoran Gallery of Art, Brooklyn Museum et Minneapolis Institute of Arts, Northern light: realism and symbolism in Scandinavian painting, 1880-1910, Brooklyn Museum, (ISBN 978-0-87273-094-6, lire en ligne), p. 212.
  7. (da) « Harald Slott-Møller », Kunstindeks Danmark & Weilbachs kunstnerleksikon (consulté le ).
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