Habib Chawki Hamraoui
| Habib Chawki Hamraoui | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre de la Culture et de la Communication | |
| – (2 ans) |
|
| Président | Ali Kafi (HCE) |
| Gouvernement | Gouvernement Ghozali |
| Ministre de la Communication | |
| – (1 an) |
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| Gouvernement | Gouvernement Ouyahia III |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Habib Chawki Hamraoui |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Hydra, Alger (Algérie) |
| Nationalité | Algérienne |
| Parti politique | Indépendant |
| Profession | Journaliste, diplomate |
| Religion | Islam |
| Résidence | Alger |
Habib Chawki Hamraoui, né le à Hydra (Alger), est un journaliste et homme politique algérien. Ministre de la Culture (1992-1994) puis de la Communication (1997-1998), il dirigea l'ENTV (1998-2008) avant de devenir ambassadeur en Roumanie (2009-2014).
Parcours
Jeunesse et formation
Issu d'une famille originaire de Tlemcen, il est l'aîné de sept enfants. Diplômé en Relations internationales de l'Institut des sciences politiques et des relations internationales d'Alger en 1985, il débute comme animateur à la radio Chaîne 3 en 1986.
Carrière médiatique
En 1988, il crée l'émission politique « HHC » (sigle de son nom) sur l'ENTV, pionnière dans le débat télévisé en Algérie. Son style direct lui vaut une notoriété nationale[1].
Engagement politique
Ministère de la Culture (1992-1994)
Nommé à 30 ans sous la présidence d'Ali Kafi, il :
- Lance la restauration du Bastion 23 et du Musée national des beaux-arts d'Alger.
- S'oppose aux conservatismes en autorisant des festivals de rai malgré les pressions islamistes[2].
Ministère de la Communication (1997-1998)
Sous le gouvernement Ouyahia, il modernise le secteur :
- Introduction de la TNT.
- Création de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel.
Dirigeant de l'ENTV (1998-2008)
Il transforme la grille des programmes :
- Lancement de séries algériennes comme El Khediya (2003).
- Création du journal en tamazight (2006).
Sa gestion suscite des polémiques, notamment après la diffusion de l'émission Nass Mlah City (2005), critiquée pour son humour « subversif »[3].
Diplomatie et controverses
Ambassadeur en Roumanie (2009-2014)
Il négocie des accords énergétiques avec OMV Petrom et relance la coopération universitaire[4].
Soutien à Bouteflika (2019)
Lors du Mouvement du Hirak, il appelle à « préserver l'œuvre de Bouteflika », déclenchant des critiques sur les réseaux sociaux[5].
Vie privée
Marié à une ancienne directrice de la CAAT, père de trois enfants, il est le frère du journaliste sportif Nordine Hamraoui.
Distinctions
- Ordre du Mérite national (2003) pour sa réforme des médias.
- Médaille d'or de l'ASBU (2008) pour son rôle dans la coopération arabe[6].
Bibliographie
- Les Coulisses du pouvoir médiatique algérien, éditions ANEP, 2009 (mémoires).
- Préface de La Télévision en Algérie : Histoire et enjeux, par Ali Brahimi, Casbah Éditions, 2012.
Notes et références
- ↑ « Habib Chawki Hamraoui, le provocateur de l'audiovisuel algérien », El Watan, .
- ↑ Modèle:Livre.
- ↑ « La télévision algérienne sous tension », Jeune Afrique, .
- ↑ « Rapport d'activité 2014 », sur Ministère roumain des Affaires étrangères.
- ↑ « Hamraoui persiste et signe », sur TSA, .
- ↑ « Distinctions ASBU 2008 », sur ASBU.
Voir aussi
- Politique de la communication en Algérie
- Histoire de la télévision algérienne
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