Habib Ammar (1936)
| Habib Ammar الحبيب عمار | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre d'État Ministre tunisien de l'Intérieur | |
| – (1 an) |
|
| Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
| Premier ministre | Hédi Baccouche |
| Gouvernement | Baccouche I et II |
| Prédécesseur | Zine el-Abidine Ben Ali |
| Successeur | Chédli Neffati |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Sousse, Tunisie |
| Nationalité | tunisienne |
| Parti politique | PSD (avant 1988) RCD (1988-2011) |
| Diplômé de | École spéciale militaire de Saint-Cyr |
| Profession | Militaire |
Habib Ammar (arabe : الحبيب عمار), né le à Sousse[1], est un général, diplomate et homme politique tunisien.
Biographie
Camarade de promotion de Zine el-Abidine Ben Ali à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1956, il parachève sa formation militaire aux États-Unis (1969-1970) et en Italie (1974-1977) avant de monter en grade et d'occuper plusieurs postes dans la hiérarchie militaire[1]. Il est successivement attaché militaire à l'ambassade de Tunisie au Maroc, en 1983, puis commandant de la garde nationale, de à [1], alors qu'il porte le grade de colonel.
Au lendemain de l'accession de Ben Ali à la magistrature suprême, le , Ammar est nommé ministre de l'Intérieur puis ministre d'État chargé de l'Intérieur[1]. Il quitte le gouvernement en novembre 1988 pour un poste d'ambassadeur en Autriche[1]. Le , il se voit confier le poste de ministre des Communications qu'il garde jusqu'au [1].
En 1999, le président Ben Ali fait appel à lui pour succéder à Abdelhamid Escheikh, décédé des suites d'une longue maladie, à la tête du comité d'organisation des Jeux méditerranéens de Tunis organisés en 2001[1]. Il est ensuite nommé à la tête de la commission nationale chargée de préparer la seconde phase du Sommet mondial sur la société de l'information organisée à Tunis en 2005[1].
Décorations
- Grand cordon de l'ordre de la République tunisienne ()[2].
- Grand cordon de l'ordre du 7-Novembre ()[3].
Publications
- Parcours d'un soldat : entre le devoir et l'espoir, Tunis, Simpact, , 198 p. (ISBN 978-9973360922)[4]
Références
- Ridha Kéfi, « Habib Ammar », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Ordre de la République », Journal officiel de la République tunisienne, no 64, , p. 1707 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Ordre du 7-Novembre », Journal officiel de la République tunisienne, no 4, , p. 90 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Le Général Habib Ammar livre son témoignage sur la nuit du 7 novembre 1987 : bonnes feuilles », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
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