Hôtel Lancaster

Hôtel Lancaster
Façade de l'hôtel Lancaster
Localisation
Pays
France
Commune
Paris
Coordonnées
48° 52′ 18″ N, 2° 18′ 12″ E
Architecture
Type
Construction
1889
Ouverture
1925
Équipements
Étoiles
Chambres
54
Restaurants
1 (Monsieur Lancaster)
Gestion
Propriétaire
Site web
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de Paris

L’hôtel Lancaster est un hôtel parisien classé 5 étoiles situé au 7, rue de Berri, dans le 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Situé à proximité de l'avenue des Champs-Élysées, il compte 44 chambres et 10 suites, et un restaurant.

Le quartier est desservi par la ligne 1 à la station George V ainsi que par la ligne 9 à la station Franklin D Roosevelt.

Origine du nom

Le nom du restaurant, Monsieur Lancaster, est un clin d’oeil à la mémoire d’un Parisien, amateur de cuisine du terroir et bon ami de l’actrice Marlene Dietrich (1901-1992), qu’il retrouvait fréquemment en ces lieux - où elle occupait une suite à la fin des années 1930 - et à qui il racontait ses découvertes culinaires[1].

Historique

Le bâtiment est un ancien hôtel particulier construit en 1889 pour l'homme politique Jacques Drake del Castillo (1855-1918)[2], racheté en 1925 par l'hôtelier suisse Émile Wolf, qui le fait surélever de quatre étages et le transforme en hôtel[réf. souhaitée].

Partout dans l'hôtel sont exposées des œuvres de la collection d'Émile Wolf, dont 80 portraits et autres chefs-d'œuvre du peintre Boris Pastoukhoff[3].

En 1970, l’hôtel est repris par le groupe Savoy puis vendu en 1996 à la décoratrice Grace Léo-Andrieu. Il est ensuite racheté par un groupe espagnol puis par le groupe familial français SD2P[4] qui l'a cédé fin 2018 à une autre famille française qui possède également l'hôtel Burgundy à Paris ainsi que l'hôtel Grand Barrail à Saint-Émilion[réf. nécessaire].

Personnalités liées à l'hôtel

L'hôtel a accueilli des personnalités comme Noël Coward, Orson Welles, Joseph Cotten[5].

L'actrice Marlene Dietrich y réside trois ans à partir de 1937, redécorant sa suite et y laissant le piano à queue Erard. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, elle y reçoit le ministre des Affaires étrangères allemand Joachim von Ribbentrop qui essaye, en vain, de la convaincre de revenir tourner en Allemagne ; à cette occasion, elle enferme le romancier Erich Maria Remarque dans sa salle de bains pour le cacher, ses œuvres ayant été brûlées par les nazis[3].

Notes et références

  1. Guide touristique Paris-Île-de-France, Petit Futé, 2019-2020.
  2. Archives départementales de Paris, Casier sanitaire, 3589W 210.
  3. Matthias Debureaux, « L'hôtel Lancaster : le nid de l'ange bleu  », sur Vanity Fair, .
  4. « L’hôtel Lancaster à Paris change de propriétaire », Arts & Gastronomie, 29 juin 2012.
  5. Simon Callow, Orson Welles, vol. 3 : One Man Band, Jonathan Cape, , p. 22.

Liens externes

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