Hétephernebty

Hétephernebty

Hétephernebty (au milieu) en compagnie de sa fille Initkaes (à gauche), de la princesse Nyânkh-Hathor (à droite) et de son époux Djéser (les jambes).
Nom en hiéroglyphe

Transcription Ḥtp-ḥr-nb.ty
Période Ancien Empire
Dynastie IIIe dynastie
Fonction principale Reine consort
Famille
Père Khâsekhemouy
Mère Nimaâthâpy ?
Conjoint Djéser
Enfant(s) Initkaes
Nyânkh-Hathor ?
Fratrie Djéser
Sépulture
Type Galerie souterraine ?
Emplacement Complexe funéraire de Djéser
Objets Sarcophages en albâtre

Hétephernebty est la sœur puis l'épouse de Djéser, roi de la IIIe dynastie, fille de Khâsekhemouy et mère d'au moins une princesse en la personne d'Initkaes[1].

Attestations

La reine est attestée sur deux types de documents :

  • la reine est citée sur les relativement nombreuses bornes du complexe funéraire de Djéser à Saqqarah, qui portent toute une inscription identique comprenant, entre autres, le serekh de Djéser, puis « celle qui voit Horus, la fille royale, Hétephernebty », suivi de « la fille royale Initkaes »[1],[2] ;
  • un fragment d'un bloc faisant partie à l'origine du sanctuaire construit par Djéser à Héliopolis ; sur ce bloc sont représentées, de gauche à droite, les figures de « la fille royale Initkaes » puis de « celle qui voit Horus, Hétephernebty », les jambes de Djéser et enfin, enlaçant ces dernières, la figure d'une princesse dont le nom fortement endommagé a été reconstruit par Ann Macy Roth comme Nyânkh-Hathor[3],[2].

Généalogie

Les documents précédents permettent de reconstituer la généalogie suivante[4],[2] :

  • son titre de « fille royale » fait d'elle la fille d'un roi, le contexte permet de déduire qu'il s'agit de Khâsekhemouy, dernier roi de la IIe dynastie ; cela fait donc d'elle la sœur ou demi-sœur de Djéser ; le nom de sa mère est par contre totalement inconnu, peut-être s'agit-il de la mère de Djéser, Nimaâthâpy ;
  • son titre de « celle qui voit Horus » fait d'elle l'épouse d'un roi, le contexte permet de déduire qu'il s'agit de Djéser ;
  • le fait qu'elle soit systématiquement accompagnée de « la fille royale Initkaes » fait de cette dernière très probablement sa fille ;
  • la présence de la princesse Nyânkh-Hathor à l'écart du groupe Hétephernebty-Initkaes sur le bloc d'Héliopolis ne permet pas de s'assurer que cette dernière était sa fille, mais cela n'est pas non plus exclu.

Sépulture

Initkaes a peut-être été enterrée dans l'une des galeries orientales numérotées I à V situées sous la pyramide de Djéser ; elles semblent en effet avoir servi à enterrer des membres de la famille royale[5].

Notes et références

  1. Baud 2002, p. 83-86.
  2. Dodson et Hilton 2004, p. 48.
  3. Baud 2002, p. 86-87.
  4. Baud 2002, p. 83-87.
  5. Baud 2002, p. 163.

Bibliographie

  • Michel Baud, Djéser et la IIIe dynastie, Paris, Pygmalion, , 301 p. (ISBN 978-2857047797).
  • Aidan Mark Dodson et Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt, Thames & Hudson, [détail des éditions] (ISBN 0-500-05128-3).
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