Gustave Le Borgne de La Tour
| Maire de Tréguier | |
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| Député des Côtes-d'Armor | |
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| Conseiller général des Côtes-d'Armor | |
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 79 ans) Tréguier |
| Sépulture |
Cimetière de Tréguier (d) |
| Nationalité | |
| Activités |
Homme politique, militaire |
| Conflit | |
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| Distinctions |
Gustave-Louis-Jean-Marie Le Borgne, comte de La Tour, né le à Quintin et mort le à Tréguier, est un militaire et homme politique français.
Biographie
Gustave Le Borgne de La Tour appartenait à une famille légitimiste. À la suite des troubles de la Vendée en 1832, il dut quitter la France, alla en Allemagne, puis en Hongrie, où il prit du service, et parvint au grade de capitaine.
Rentré en France en 1848, il se rallia à la politique du prince Louis-Napoléon, qu'il avait connu à l'étranger, devint conseiller général de son département et directeur du Journal de Saint-Brieuc, collabora au journal l'Univers, et fut successivement élu député au Corps législatif dans la 4e circonscription des Côtes-du-Nord, le , le , le .
La Tour siégea dans la majorité dynastique, et prit souvent la parole, notamment en faveur du pouvoir temporel; le , il exposa que le contingent militaire était insuffisant, et qu'on ferait bien d'emprunter quelques dispositions à la législation prussienne. Le Borgne de la Tour vota pour la guerre de 1870, et quitta la vie politique à la chute de l'empire.
Il était officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand et de l'ordre de François-Joseph d'Autriche, chevalier de l'ordre de Saint-Sylvestre.
Distinctions
Œuvres
- Du Mouvement social (1848)[1]
- Lorraine et France : études sur les doctrines religieuses et la politique de ces deux pays et de leurs princes depuis la Renaissance (1851)[2]
- Stérilité des missions protestantes (1853)[3]
- Scènes de la vie hongroise (1860)[4]
- Nouvelles scènes de la vie hongroise (1864)[5]
- Discours prononcés sur la politique intérieure dans les séances du Corps législatif des 8 avril 1865, 26 février, 17 mai et 21 juin 1866 (1866)[6]
- Discours prononcé sur la politique extérieure dans la séance du Corps législatif du 16 mars 1867 (1867)[7]
- Discours prononcés dans les séances du Corps législatif des 3 et 20 décembre 1867 (1867)[1]
Notes et références
- ↑ Gustave de La Tour, Du Mouvement social, par Gustave de La Tour, J. Lecoffre, (lire en ligne)
- ↑ Gustave de La Tour, Lorraine et France : études sur les doctrines religieuses et la politique de ces deux pays et de leurs princes depuis la Renaissance., au bureau du "Correspondant", (lire en ligne)
- ↑ Gustave de La Tour, Stérilité des missions protestantes, par M. G. de La Tour,..., Giraud, (lire en ligne)
- ↑ Gustave de La Tour, Scènes de la vie hongroise, par le Cte G. de La Tour, Gaume frères et J. Duprey, (lire en ligne)
- ↑ Gustave de La Tour, Nouvelles scènes de la vie hongroise (les Tolnay), par M. le Cte G. de La Tour, V. Palmé, (lire en ligne)
- ↑ Gustave de La Tour, Discours prononcés par M. le Cte de La Tour sur la politique intérieure dans les séances du Corps législatif des 8 avril 1865, 26 février, 17 mai et 21 juin 1866, impr. de E. Panckoucke, (lire en ligne)
- ↑ Gustave de La Tour, Discours prononcé par M. le Cte de La Tour sur la politique extérieure dans la séance du Corps législatif du 16 mars 1867, impr. de E. Panckoucke, (lire en ligne)
Annexes
Sources / bibliographie
« Gustave Le Borgne de La Tour », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes
Liens externes
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