Guillaume Sire

Guillaume Sire
Guillaume Sire en 2018.
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Guillaume Sire, né le à Toulouse, est un écrivain français.

Biographie

Fils d’une conservatrice du patrimoine et d'un universitaire[1], Guillaume Sire a grandi dans le cœur historique de Toulouse et dans les Corbières[2], puis a vécu à Montréal, Milan et Paris[3].

Après une scolarité au lycée Pierre de Fermat[1], il gagne le concours de poésie des Jeux floraux en 2006[4],[5]. Il publie ensuite son premier roman, Les confessions d'un funambule, en 2007 aux éditions de la Table Ronde[6]. Son éditeur, Denis Tillinac, lui conseille alors de s’orienter vers l’université pour avoir le temps d’écrire[7].

Guillaume Sire, qui considère le professeur George Steiner comme son « maître »[8], a ensuite publié des romans et des nouvelles aux éditions Plon (2016), L’Observatoire (2018) et Calmann-Lévy (2020, 2021, 2024)[3]. Il a également publié de la poésie chez Fata Morgana : Conversion d’un minotaure (2024), et deux essais aux éditions Ovadia : Le diable est une méthode (2019) et La meilleure part du temps (2021).

En 2012, Guillaume Sire se convertit au catholicisme ; il quitte Paris en 2017 pour retourner vivre à Toulouse[7].

Depuis 2017, Guillaume Sire publie régulièrement sur son blog[9], et dans plusieurs revues : Décapage[10], La Revue des Deux Mondes[11], Zone Critique, Hermès[12].

Carrière littéraire

En 2007, Guillaume Sire publie son premier roman, Les Confessions d’un funambule. Pour l'écrivain Éric Neuhoff dans Le Figaro Madame : « Guillaume Sire a plusieurs cordes à son arc, un lyrisme très Grand Meaulnes, des dialogues qui claquent des talons, une imagination qui le sort du lot »[13].

Son roman Où la lumière s'effondre, « polar philosophique racontant une tentative de destruction d'Internet par un de ses créateurs[14] » est publié en 2016.

Pour Réelle, roman publié en 2018 et inspiré de la première émission de Loft Story, l’écrivain Christian Authier écrit : Guillaume Sire « se singularise notamment par sa faculté à ne pas se répéter, à changer de motifs et d’univers »[15].

En 2020 est publié Avant la longue flamme rouge qui raconte l'histoire d'un enfant pendant la guerre civile Cambodge[16],[17]. Le roman est tiré de l'histoire vraie de Saravuth Inn, qui a également inspiré le film Odysseus' Gambit du réalisateur Alex Lora Cercos.

Le roman Les Contreforts, publié en 2021[18],[19], raconte l'histoire d'une famille et d'un château fort en ruines dans Les Corbières[2].

Les grandes patries étranges[20] publié en 2024[21], est « une histoire d’amour entre deux êtres totalement dissemblables, qui court tout au long de la première moitié du XXe siècle[22] », et se situe en partie à Toulouse[23], sa ville natale[24]. Selon l'écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy, Les Grandes Patries Étranges est « un roman délicieux, extraordinaire, poétique et sensuel. C'est à mes yeux vraiment un livre presque parfait[25] ». Selon l'écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr , il est un « roman d’aventures spirituelles[26] ».

Parcours universitaire

Après des études à HEC Montréal[27] et à l'université Bocconi de Milan, et l'obtention d'un master à l'Université Paris-Dauphine, Guillaume Sire soutient un doctorat en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Paris-II Panthéon-Assas, en 2013[28], sous la direction du professeur Nathalie Sonnac.

En 2014, il obtient un poste de maître de conférences à l'Institut Français de Presse puis travaille à l'Université Toulouse Capitole à partir de 2017, et clôt son parcours universitaire par l'obtention d'une habilitation à diriger des recherches en 2021[29].

Œuvre

Romans

  • Les Confessions d’un funambule, Paris, Éditions de la Table Ronde, 2007, 256 p.
  • Où la lumière s'effondre, Paris, Plon, 2016, 240 p. (Pocket 2018).
  • Réelle, Paris, Éditions de l'Observatoire, 2018, 320 p.
  • Avant la longue flamme rouge, Calmann-Lévy, 2020, 336 p.
  • Les Contreforts, Calmann-Lévy, 2021, 350 p.
  • Les grandes patries étranges, Calmann-Lévy, 2024, 360 p.

Poésie

  • Conversion du Minotaure, Fata Morgana, septembre 2024.

Nouvelles

  • Douze sales gueules, Calmann-Lévy, avril 2020.
  • Sycomore, Zone Critique, coll. "Vrilles", janvier 2025.

Essais

  • La meilleure part du temps, Nice, Ovadia, coll. « Les carrefours de l'être », , 172 p.
  • Dernier refuge, Paris, Presses des Mines, coll. « Sciences sociales », , 140 p.
  • Le diable est une méthode : Petit traité d’éthique à l’encontre des Pharisiens, Paris, Ovadia, coll. « Les carrefours de l'être », , 140 p. (ISBN 978-2-3639-2325-7, présentation en ligne)
  • Les moteurs de recherche, Paris, La Découverte, , 128 p. (ISBN 9782707184955)

Prix et distinctions

  • 2020 : Prix Orange du Livre pour Avant la longue flamme rouge (Calmann-Lévy)
  • 2020 : Prix du Roman Historique des Rendez-vous de l'Histoire de Blois pour Avant la longue flamme rouge (Calmann-Lévy)[réf. nécessaire]
  • 2006 : Violette d'argent des Jeux Floraux pour Les Nymphéas[réf. nécessaire]
  • 2005 : prix des Jeux Floraux catégorie Jeunes poètes pour L'amour est une impression[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. Audrey Emery, « Toulouse – Guillaume Sire en son royaume », sur Le Point, (consulté le )
  2. « Les Contreforts, de Guillaume Sire: vent de révolte dans les Corbières », sur Le Figaro, (consulté le )
  3. Bruno del Puerto, « Guillaume Sire • Écrivain », sur Culture31, (consulté le )
  4. ↑ Guillaume Sire, « Guillaume Sire - livres et romans de l'auteur aux Editions Table Ronde », sur www.editionslatableronde.fr (consulté le )
  5. ↑ « Guillaume Sire et les miroirs de la syntaxe », (consulté le )
  6. ↑ « Avec le Toulousain Guillaume Sire, un château à sauver dans les Corbières », sur ladepeche.fr (consulté le )
  7. « Avec Guillaume Sire, la littérature pour s'approcher du Mystère », sur Famille Chrétienne, (consulté le )
  8. ↑ « Lettre au professeur George Steiner - Zone Critique », sur zone-critique.com (consulté le )
  9. ↑ Ce qu'il reste des brumes
  10. ↑ « DÉCAPAGE N°69 », sur REVUE LITTÉRAIRE, (consulté le )
  11. ↑ « De toute façon Nice est immortelle », sur Revue Des Deux Mondes (consulté le )
  12. ↑ Guillaume Sire, « René Girard (1923-2015):N’achevez pas René Girard », Hermès, La Revue, vol. 75, no 2,‎ , p. 192–195 (ISSN 0767-9513, DOI 10.3917/herm.075.0192, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ Guillaume Sire, « Les confessions d'un funambule de Guillaume Sire - Editions Table Ronde », sur www.editionslatableronde.fr (consulté le )
  14. ↑ « Guillaume Sire : Internet dans la ligne de mire », sur ladepeche.fr (consulté le )
  15. ↑ « Un livre pour le week-end : Réelle de Guillaume Sire », sur Culture 31, (consulté le )
  16. ↑ Frédérique Roussel et Robert Maggiori, « Vient de paraître », sur Libération, (consulté le )
  17. ↑ « Guillaume Sire et Thomas Vinau, les choix de la libraire du jour », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  18. ↑ « Et si « Les Contreforts » évitait au château de tomber en ruine? », sur 20 Minutes, (consulté le )
  19. ↑ « Guillaume Sire, «Les contreforts» (Calmann-Lévy) : Le château fort », sur Livres Hebdo (consulté le )
  20. ↑ « « Les Grandes Patries étranges », de Guillaume Sire : dans les pas d’un hypersensible », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. ↑ « Nos conseils de lecture : « Personne morale », « L’Agrafe », « Aimez Gil », « Amiante »… », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. ↑ « Les Grandes Patries étranges, de Guillaume Sire: l’enfant miracle », sur Le Figaro, (consulté le )
  23. ↑ « «Les Grandes Patries étranges» : Guillaume Sire oppose sa douceur à la violence du monde », sur lejdd.fr, (consulté le )
  24. ↑ Audrey Emery, « Toulouse – Guillaume Sire en son royaume », sur Le Point, (consulté le )
  25. ↑ « Miguel Bonnefoy, lauréat du grand prix du roman de L’Académie française et du prix Femina 2024 », sur Franceinfo, (consulté le )
  26. ↑ « Rentrée littéraire : les auteurs dévoilent leurs coups de cœur », sur ActuaLitté.com (consulté le )
  27. ↑ « Université Toulouse Capitole - GUILLAUME SIRE », sur Université Toulouse Capitole
  28. ↑ La production journalistique et Google : chercher à ce que l’information soit trouvée (thèse de doctorat en sciences de l'information et de la communication), Paris, Université de Paris-II, , 518 p. (lire en ligne)
  29. ↑ « Guillaume Sire a soutenu son HDR », sur Université de Toulouse, Institut du droit de l'espace, des territoires, de la culture et de la communication

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