Guillaume Peyraut

Guillaume Pérault
Guillaume Peyraut écrivant son traité De Eruditione Principum. Miniature réalisée un siècle après sa mort.
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Ordre religieux
Œuvres principales
De eruditione principum (d), Summa de virutibus et vitiis (d), Summa de vitiis (d), Summa de virtutibus (d), De professione monachorum (d)

Guillaume Peyraut, parfois écrit Perrault, Peyraud ou Perrauld, et souvent latinisé en Guillelmus Peraldus, est un frère dominicain du XIIIe siècle, connu pour ses ouvrages théologiques dans l'esprit de Thomas d'Aquin.

Biographie

Né à Peyraud probablement à la fin du XIIe siècle[1], il entre dans les ordres au couvent dominicain de Lyon. Sa culture impressionnante et le haut niveau académique de ses œuvres semblent indiquer des études à la Sorbonne[2]. Durant l'épiscopat de Philippe Ier de Savoie, très absent en raison de la multiplicité de ses charges, Guillaume Peyraut est chargé d'administrer le diocèse ; cela lui vaut dans la Gallia Christiana d'être appelé coévêque, bien qu'il ne semble pas avoir reçu d'onction épiscopale[3].

On sait globalement peu de choses de sa vie, sinon qu'il était admiré par ses contemporains, et que ses ouvrages ont eu une grande estime de son temps et jusqu'au XVIe siècle, où il est encore loué par Trithème.

Il meurt en 1271 à Lyon[4], ayant acquis par ses ouvrages théologiques une certaine renommée.

Œuvres

Son ouvrage principal est la Summa de Vitiis, ou Traité sur les Vices, écrite vers 1236-39, qui, associée à une Summa de Virtutibus ou Traité sur les Vertus publiée vers 1249, a contribué à établir sa réputation.

On lui connaît cependant d'autres écrits, parmi lesquels[5] :

  • De Professione Monachorum, vers 1260,
  • Liber Eruditionis Religiosorum, début des années 1260, traité de vie monastique,
  • De Eruditione Principum, traduit en français sous le nom Enseignement des Princes, vers 1265. Il s'agit d'un miroir des princes, qui emprunte en partie à Vincent de Beauvais ; son attribution à Guillaume Peyraut fait encore débat de nos jours[6],[7].
  • Deux séries de Sermons, de la deuxième moité des années 1250.

Bibliographie

  • attribution à Guillaume Peyraut, « La victoire de l'impôt et la Revanche (1369-Vers 1400) », dans Boris Bove sous la direction de Joël Cornette, 1328 Le Temps de la Guerre de Cent Ans, Paris, Éditions Belin, (ISBN 978-2-7011-9191-1, lire en ligne), Les idées de réforme sous Charles V : Une royauté sous contrôle d'après L'enseignement des princes de Guillaume Peyraut

Notes et références

  1. http://studium-parisiense.univ-paris1.fr/individus/23409-guillelmusperaldus
  2. Antoine Dondaine, Guillaume Peyraut. Vie et œuvres, Archivum Fratrum Praedicatorum,
  3. Histoire littéraire de la France, Paris, Firmin Didot; Treutel et Würtz, , 891 p. (lire en ligne), page 308
  4. « Personne : Guillelmus Peraldus (1200?-1271) », sur Bibale (consulté le ).
  5. « Guillaume Peyraut », sur arlima.net (consulté le ).
  6. Section romane Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, « Notice de Anonyme, Enseignement des princes », (consulté le )
  7. https://classiques-garnier.com/traductions-imprimees-traductions-pour-l-imprime-1470-1550-la-littera-manuscrite-a-l-epreuve-de-l-imprimerie.html?displaymode=full

Liens externes

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