Grotte d'El Castillo

Grotte d'El Castillo *

Bâton percé, Magdalénien final
Coordonnées 43° 17′ 32″ nord, 3° 57′ 56″ ouest
Pays Espagne
Numéro
d’identification 		310-017
Année d’inscription (32e session)
Type Culturel
Critères (i), (iii)
Zone tampon 68,93 ha[1]
Région Europe et Amérique du Nord **
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Cantabrie
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

La grotte d'El Castillo est un site archéologique et une grotte ornée située sur les pentes du mont Castillo, à Puente Viesgo, en Cantabrie, en Espagne. Elle est l'une des grottes du Monte Castillo, avec les grottes de Las Chimeneas, La Pasiega et Las Monedas. Elle a été inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco en 2008 au sein de l'ensemble dénommé Grotte d'Altamira et art rupestre paléolithique du nord de l'Espagne.

Situation

La grotte d'El Castillo est située sur le versant nord-est de la montagne du même nom, dans la commune de Puente Viesgo, près de Santander, en Cantabrie. Elle figure sur la carte au 1:50 000 de l’Institut géographique et cadastral, feuillet no 58 (Corrales de Buelna).

Description

Son développement connu est de 759 m. L’entrée de la grotte se trouve à 195 m d’altitude. Le réseau comprend une série de salles et de couloirs de dimensions et de volume très variables, formant autant d’espaces relativement distincts.

  • Plan de la grotte d'El Castillo (au nord) et des grottes voisines

Historique

La grotte a été découverte en 1903 par Hermilio Alcalde del Río (es) qui, le premier, en recensa les motifs. Les figures pariétales furent ensuite étudiées et relevées par Hermilio Alcalde del Río, Henri Breuil et Lorenzo Sierra (1911), qui y dénombrèrent environ 220 motifs peints et gravés. Outre les relevés qu’il y fit, Breuil mit au point dans cette grotte ornée sa célèbre méthode de « stratigraphie pariétale », qui lui permit de préciser les étapes de l’évolution de l’art du Paléolithique supérieur.

La grotte fut fouillée de 1910 à 1914 par Hugo Obermaier, P. Wernert, Henri Breuil et Jean Bouyssonie. Les fouilles furent reprises en 1980 sous la direction de Vicky Cabrera Valdés, et depuis 2020 par José Manuel Maíllo.

Datation

Des datations au carbone 14, effectuées dans les années 1990 sur des figures dessinées au charbon de bois, ont livré des résultats qui s'échelonnent de 23 742 à 12 720 ans calAP[2]. En 2012, des datations par l'uranium/thorium de disques de la cavité ont proposé des dates plus anciennes, remontant à environ 40 000 ans (Aurignacien)[3], mais ces résultats sont encore sujets à débats[4]. L'ensemble des données permet aujourd'hui de considérer que la grotte a été ornée au moins à partir du Gravettien (peut-être dès l'Aurignacien) jusqu'au Magdalénien final et, au-delà, au cours de l'Âge du bronze (figures humaines schématiques).

Gisement archéologique

Le gisement archéologique de la cavité a livré une séquence stratigraphique d'une vingtaine de mètres d'épaisseur, avec des indices d'occupation s'étendant sur près de 120 000 ans. Plus d’un siècle après les premières fouilles de ce gisement majeur, il est désormais acquis que la séquence comportait quelque 26 niveaux, avec les premières occupations au Moustérien – avec des datations Uranium/Thorium et résonance paramagnétique électronique (ESR) à 89.000 ± 1.100 et 70.400 ± 9.600 ans AP[5],[6] – et les dernières à l’Azilien[7], au Néolithique et à l’Âge du bronze[8]. Entre ces deux extrêmes, la séquence est riche d’un Paléolithique supérieur qui débute à l'Aurignacien et se termine au Magdalénien récent.

Art pariétal

L'étude exhaustive de l'art pariétal et des traces anthropiques de la cavité a été réalisée par Marc Groenen et Marie-Christine Groenen de 2003 à 2023. Les auteurs ont recensé 2 563 motifs peints, dessinés, gravés et sculptés, ainsi que 118 témoins archéologiques (objets fichés, dépôts...) et 17 témoins sonores (lithophones ou séries de lithophones). Les entités graphiques comprennent 541 motifs figuratifs, parmi lesquels 475 animaux, 3 animaux composites, 21 humains, 1 humain composite et 1 créature imaginaire, ainsi que 40 projectiles en relation avec les animaux, 924 motifs non figuratifs, dont 834 tracés élémentaires et 90 tracés complexes, 84 mains négatives (dont 1 récente), et 884 marques (881 traces colorées et 3 traces d'impacts)[9].

Dimorphisme sexuel : des mains de femmes ?

Selon une étude effectuée en 2013 par Dean Snow, les mains négatives appartiendraient pour la plupart à des femmes[10]. On sait que de nombreuses tentatives ont été faites pour déterminer le sexe d’un individu en s’appuyant sur l’indice de Manning[11]. Selon cette étude, le ratio entre la longueur de l’index et celle de l’annulaire indiquerait une différence entre les deux sexes (environ 1 pour les femmes et 0,9 pour les hommes). Ce ratio, calculé sur des populations actuelles, a été appliqué aux mains négatives paléolithiques. Toutefois, la validité des méthodes de type anthropologique est aujourd'hui débattue par de nombreux chercheurs[12], ce qui impose d'aborder ce type d'approche avec prudence.

Art mobilier

Parmi les objets d'art mobilier découverts, on recense 6 pièces en os provenant du plus ancien Aurignacien (niveau de transition de Vicky Cabrera) avec des tracés gravés qui pourraient avoir une valeur décorative[13]. Les vestiges figuratifs majeurs comportent un percuteur en quartzite avec une probable figure de félin, un lot de 33 omoplates de cervidé gravées, un andouiller de cerf percé orné d’une représentation de cerf et une plaquette décorée d’une tête de cheval gravée[14].

Protection

Le est passée la loi 16/1985 sur le Patrimoine espagnol, déclarant comme Bien d'intérêt culturel (Bien de Interés Cultural) toutes les grottes contenant de l’art pariétal[15].

En 2008, dix-sept grottes ornées du nord de l'Espagne, dont la grotte d'El Castillo et les grottes voisines, ont été classées au Patrimoine mondial de l'Unesco par adjonction au site d'Altamira (grotte classée au patrimoine mondial depuis 1985), sous la dénomination de Grotte d'Altamira et art rupestre paléolithique du nord de l'Espagne[1],[N 1].

La zone tampon est de 69 ha[1]. Aucune construction ne peut y être bâtie, aucune construction existante modifiée, aucun prélèvement d'eau effectué, sans l’autorisation du Conseil régional de la Culture[15].

Notes et références

Notes

  1. ↑ Les 18 grottes incluses dans l'ensemble classé au patrimoine mondial sous le titre « Grotte d’Altamira et art rupestre paléolithique du nord de l’Espagne » sont : Grotte d'Altamira • La Peña de Candamo • Tito Bustillo • Covaciella • Llonín • El Pindal • Chufín • Hornos de la Peña • El Castillo • Las Monedas • La Pasiega • Las Chimeneas • grotte du Pendu • La Garma • Covalanas • Santimamiñe • Ekain • Altxerri.
    Seule Altamira a été classée en 1985. Les 17 autres grottes n'ont été classées qu'en 2008.

Références

  1. (en) Unesco, « Cave of Altamira and Paleolithic Cave Art of Northern Spain », sur unesco.org (consulté le )
  2. ↑ Valladas Hélène, "Datations des peintures pariétales d'El Castillo", dans : Marc Groenen et Marie-Christine Groenen, La grotte ornée d'El Castillo. Un sanctuaire exceptionnel de la préhistoire. Oxford, Archaeopress, 2025, p.190-193
  3. ↑ (en) A. W. G. Pike et al., « U-Series Dating of Paleolithic Art in 11 Caves in Spain », Science, vol. 336, no 6087,‎ , p. 1409–1413 (DOI 10.1126/science.1219957)
  4. ↑ White, R., G. Bosinski, R. Bourrillon, J. Clottes, M.W. Conkey, S. Corchón Rodriguez, M. Cortés Sánchez, M. de la Rasilla Vives, B. Delluc, G. Delluc, V. Feruglio, H. Floss, P. Foucher, C. Fritz, O. Fuentes, D. Gárate, J. González, M. González Morales, M. González Pumariega Solis, M. Groenen, J. Jaubert, E. Man-Estier, M.A. Martinez Aguirre, M. Medina Alcaide, O. Moro Abadia, R. Ontañón, P. Paillet, S. Petrognani, R. Pigeaud, G. Pinçon, F. Plassard, S. Ripoll, O. Rivero, É. Robert, A. Ruiz Redondo, J.F. Ruiz López, C. San Juan-Foucher, J.L. Sanchidrián Torti, G. Sauvet, M.D. Simón Vallejo, G. Tosello, P. Utrilla, D. Vialou et M.D. Willis, Still no archaeological evidence that Neandertals created Iberian cave Art. Journal of Human Evolution 144, 2019 : 102640 (doi.org/10.1016/j.jhevol.2019.102640).
  5. ↑ Bischoff, J.L., J.F. García et L.G. Strauss 1992. Uranium series dating at El Castillo Cave (Cantabria, Spain) : the Acheulian/Mousterian question. Journal of Archaeological Science 19 : 1949-1962.
  6. ↑ Rink, W.J., H.P. Schwarcz, H.K. Lee, V. Cabrera, F. Bernaldo de Quirós et M. Hoyos 1997. ESR dating of Mousterian levels at El Castillo Cave, Cantabria, Spain. Journal of Archaeological Science 24 : 593–600.
  7. ↑ Cabrera Valdés, V. 1984. El yacimiento de la cueva de « El Castillo » (Puente Viesgo, Santander). Madrid : Consejo Superior de Investigaciones Científicas.
  8. ↑ Ontañón Peredo, R. 1999. Prehistoria reciente en la cueva de El Castillo (Puente Viesgo). Sautuola 6 : 229-241.
  9. ↑ Groenen Marc et Groenen Marie-Christine, La grotte ornée d’El Castillo (Cantabrie, Espagne). Un sanctuaire exceptionnel de la préhistoire, Archaeopress, (ISBN 978-1-80327-927-5, DOI 10.32028/9781803279275, lire en ligne)
  10. ↑ (en) Dean R. Snow, « Sexual dimorphism in european upper paleolithic cave art », American Antiquity, vol. 78, no 4,‎ , p. 746-761 (lire en ligne, consulté le ).
  11. ↑ Manning, J.T., D. Scutt, J. Wilson et D.I. Lewis-Jones 1998. The ratio of 2nd to 4th digit length : a predictor of sperm numbers and concentrations of testosterone, luteinizing hormone and oestrogen. Human Reproduction 13 : 3000-3004.
  12. ↑ Voracek, M. 2009. Why digit ratio (2D :4D) is inappropriate for sex determination in medicolegal investigation. Forensic Science International 185 : 29-30 ; Brůžek, J., M. Lázničková-Galetová, P. Galeta et J. Maestracci 2010-2011. Les empreintes de mains dans l’art pariétal : possibilités et limites d’interprétations mises en relief par l’anthropologie médico-légale, in J. Clottes (dir.) L’art pléistocène dans le monde. Actes du Congrès IFRAO (Tarascon-sur-Ariège, septembre 2010) : 1197-1206. N° spécial de Préhistoire, Art et Sociétés 65-66 ; Galeta, P., J. Brůžek et M. Lázničková-Galetová 2014. Is sex estimation from handprints in prehistoric cave art reliable ? A view from biological and forensic anthropology. Journal of Archaeological Science 45 : 141-149.
  13. ↑ Morán, N. et J.M. Tejero 2006. Preliminary análisis on bone implements of Aurignacian levels (18, 16) at El Castillo Cave (Cantabria, Spain), in V. Cabrera Valdés, F. Bernaldo de Quirós et J.M. Maíllo Fernández (ed.) En el centenario de la Cueva de El Castillo : El ocaso de los Neandertales : 459-469. s.l. : Centro Asociado a la Universidad Nacional de Educación a Distancia en Cantabria.
  14. ↑ Voir : Almagro Basch, M. 1976. Los omóplatos decorados de la Cueva de « El Castillo », Puente Viesgo (Santander). Trabajos de Prehistoria 3 : 175-228 ; Corchón Rodíguez, S., 1986. El arte mueble paleolítico cantábrico : contexto y análisis interno. Madrid : Ministerio de Cultura ; Barandiarán Maestu, I. 1973. Arte Mueble del Paleolítico Cantábrico. Zaragoza : Universidad de Zaragoza ; Arias Cabal, P. et R. Ontañón Peredo (ed.) 2005. La materia del lenguaje prehistórico. El arte mueble paleolítico de Cantabria en su contexto. Santander : Ministerio de Cultura ; Cabrera Valdés, V. 1978. Pieza inédita del arte mueble de la Cueva del Castillo (Puente Viesgo, Santander). Trabajos de Prehistoria 35 : 403-406. Pour un récapitulatif de l'art mobilier de la cavité, voir : Marc Groenen et Marie-Christine Groenen, La grotte ornée d'El Castillo. Un sanctuaire exceptionnel de la préhistoire, Chapitre 4. L'art mobilier, Oxford, Archaeopress, 2025 : 56-64.
  15. (en) « Periodic report – Second cycle, section II » [PDF], sur whc.unesco.org, (consulté le ), p. 4.

Bibliographie

  • [Alcalde del Río 1906] (es) Hermilio Alcalde del Río (es), « Las pinturas y grabados de las cavernas prehistoricas de la provincia de Santander: Altamira, Covalanas, Hornos de la Peña, Castillo », Portugalia, t. 2, no 2,‎ (lire en ligne [PDF] sur centrodeestudiosmontaneses.com), 42 p.
  • [Breuil & Sierra 1912] Hermilio Alcalde del Río, Henri Breuil et L. Sierra, Les cavernes de la région cantabrique, Monaco, éd. Vve A. Chêne, , 265 p. (lire en ligne [PDF] sur centrodeestudiosmontaneses.com).
  • [Breuil & Obermaier 1914] Henri Breuil et Hugo Obermaier, « Travaux en Espagne - Fouilles du "Castillo", à Puente-Viesgo (Santander) », L'Anthropologie, t. 25,‎ , p. 233-234.
  • [Cabrera Valdès 1984] V. Cabrera Valdès, El yacimiento de la cueva de "El Castillo" (Puente Viesgo, Santander), vol. 22, Madrid, coll. « Bibliotheca Praehistorica Hispana », , 485 p.
  • [Fernandez Vega et al. 2010] (es) Pedro Fernandez Vega, Marcos Garcia Diez et Arnaud Hurel, Las cavernas de la region cantabrica [« Les grottes de la région cantabrique »], Santander, Consejeria de Cultura, Turismo y Delporte del Gobierno de Cantabria, , 108 p., sur sites.google.com (présentation en ligne).
  • [Groenen 2007] (es) Marc Groenen, « Principios de lectura del arte parietal en las cuevas decoradas del Monte del Castillo », dans J.M. Maillo & E. Baquedano, Miscelánea en Homenaje a Victoria Cabrera, vol. 2, Alcala de Henares, Museo Arqueológico Regional, , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 42-53.
  • [Groenen 2008] (es) Marc Groenen, « La imagen en el arte de las cuevas del Monte del Castillo (Les images dans l'art des grottes du Mont Castillo) », dans S. Ripoll (dir.), Espacio, tiempo y forma. Prehistoria y arqueologia, Homenaje al profesor Eduardo Ripoll Perelló, t. 1, sur researchgate.net (lire en ligne), p. 105-112.
  • [Groenen 2011] Marc Groenen, « Images de mains de la préhistoire », La part de l'oeil, nos 25-26 « Dossier - L'art et la fonction symbolique »,‎ , p. 124-137 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté le ).
  • [Groenen 2012] (es) Marc Groenen, « Recorridos por la cueva de El Castillo. En busca de la mirada del Paleolítico », dans Arte sin artistas. Una mirada al Paleolítico [Catálogo exposición], Alcalá de Henares (Museo Arqueológico de la Comunidad de Madrid), VV.AA, , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 372-393.
  • [Groenen 2014] Marc Groenen, « Présences humaines dans la grotte ornée d’El Castillo (Cantabrie, Espagne) : dépôts, prélèvements et traces de passage », dans Patrick Paillet (dir.), Les arts de la préhistoire : micro-analyses, mises en contexte et conservation. Actes du Colloque Micro-analyses et datations de l’art préhistorique dans son contexte archéologique, 16-18 novembre 2011, Paris, MADAPCA, , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 195-210.
  • [Groenen & Groenen 2015] Marc Groenen et Marie-Christine Groenen, « Les traces noires de la grotte d'El Castillo (Cantabrie, Espagne) » [« The Black Marks of El Castillo Cave (Cantabria, Spain) »], International Newsletter on Rock Art (INORA), no 72,‎ , p. 1-6 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté le ).
  • [Groenen et al. 2016] Marc Groenen, Marie-Christine Groenen, G. Wallaert, M.P. Delplancke, J. Dille, F. Damblon et T. Segato, « Apport des analyses élémentaires et structurales à l'interprétation des dispositifs pariétaux de la grotte d'El Castillo (Cantabrie) », dans Marc Groenen & Marie-Christine Groenen (dir.), Style, techniques et expression graphique dans l'art sur paroi rocheuse. Actes du 17e Congrès mondial de l’UISPP (Burgos, Espagne, 1-7 septembre 2014), , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 53-87.
  • [Groenen 2016] Marc Groenen, L'art des grottes ornées du Paléolithique supérieur. Voyages dans les espaces-limites (275 ill.), Bruxelles, Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, , 304 p.
  • Marc Groenen et Marie-Christine Groenen, Las cuevas decoradas del Monte Castillo y de Hornos de la Peña / Les grottes ornées du mont Castillo et de Hornos de la Peña, Torrelavega, Librucos, 2023, 156 p., 141 fig. (édition bilingue).
  • Marc Groenen et Marie-Christine Groenen, La grotte d'El Castillo (Puente Viesgo, Espagne). Un sanctuaire exceptionnel de la préhistoire, Oxford, Archaeopress, 2025, 2 volumes, 908 p., 2 620 illustrations couleurs.
  • [Maillo-Fernandez et al. 2004] Jose Manuel Maillo-Fernandez, Victoria Cabrera-Valdès et Federico Bernaldo de Quirós, « Le débitage lamellaire dans le Moustérien final de Cantabrie (Espagne) : le cas de El Castillo et Cueva Morin », L'Anthropologie, no 108,‎ , p. 367–393 (résumé).
  • [Mingo Alvarez] A. Mingo Alvarez, Los signos rupestres del Paleolitico: la cueva de El Castillo (Puente Viesgo, Cantabria), Santander, Gobierno de Cantabria, 359 p. + DVD.
  • [Rink et al. 1997] W. Jack Rink, Henry P. Schwarcz, Hee-Kwon Lee, Victoria Cabrera Valdés, Federico Bernaldo de Quirós et M. Hoyos, « ESR dating of Mousterian levels at El Castillo Cave, Cantabria, Spain », Journal of Archaeological Science, no 24,‎ , p. 593-600 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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