Greybull Capital

Greybull Capital
Création
Siège social Londres
Activité Investissement
Site web greybull.co.uk

Greybull Capital est une société d'investissement britannique créée en 2010.

Histoire

Greybull est créée en 2010 par Marc et Nathaniel Meyohas[1].

En 2016, le fond fait l'acquisition des activités d'aciers de Tata Steel[2].

En septembre 2018, Nathaniel Meyohas quite Greybull, qu’il dirigeait avec son frère Marc Meyohas et Richard Perlhagen depuis huit ans[3].

En 2024, le sidérurgiste français Ascometal en difficulté chronique depuis des décennies, est démantelé. Le site de Fos-sur-Mer est vendu au groupe italien Marcegaglia[4]. L'autre morceau, qui consiste au site d'Hagondange avec ses usines satellites de Custines, du Marais et des Dunes, est vendu le à Greybull Capital, seul candidat à sa reprise. Il s'agit d'un ensemble industriel cohérent employant 800 personnes, que Greybull compte diversifier en installant à Hagondange une coulée en lingot afin de fabriquer des corps d'obus[note 1] et en redémarrant le laminoir de l'usine des Dunes. 23 emplois devraient être supprimés, l'État s'étant engagé à prêter 45 M€ et à accorder « un soutien public de 40 M€ […] dans une forme qui restera à définir »[5]. L'ensemble est renommé « Novasco » le [6]. Le , Novasco est placé en redressement judiciaire : Greybull n'a injecté que 1,5 M€ sur les 90 promis, tandis que l’Etat a apporté 75 millions d’euros à l’entreprise. Aucun investissement n'a été réalisé tandis que le marché reste très difficile[7].

Notes et références

Notes

  1. Le groupe Europlasma, propriétaire des Forges de Tarbes, seul fabricant français de corps d'obus, a été brièvement candidat à la reprise[5].

Références

  1. (en) « Greybull Capital: rescuer of distressed firms or vulture fund? », sur The Guardian, (consulté le )
  2. « Tata Steel vend ses activités d'aciers longs à Greybull Capital », sur Les Echos, (consulté le )
  3. (en) « Brother quits Greybull to launch turnaround fund », sur The Sunday Times, (consulté le )
  4. Mathias Lloret, « Reprise d'Ascometal de Fos : feu vert du tribunal pour Marcegaglia », La Provence,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Jean-Christophe Verhaegen, « Ascometal: le fonds britannique Greybull reprend le groupe sidérurgique », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Ascometal est définitivement renommé NovAsco », (consulté le )
  7. Ismérie Vergne, « Novasco, anciennement Ascometal, en redressement judiciaire après la défaillance de son repreneur britannique », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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