Goulet-Turpin

Goulet-Turpin

Le siège social.
Création
Disparition
Forme juridique Société en nom collectif (d)[1]
Siège social Reims
Activité Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé (d)[2] et commerce de détail[3]
SIREN 318225018

Goulet-Turpin est une entreprise française de commerce aujourd'hui disparue. Elle est à l'origine de deux révolutions commerciales en France : la création, le , du premier libre-service en France, à Paris (dans le 18e arrondissement) et du premier supermarché français, d'une surface de 560 m2, l'Express-Marché de Rueil Plaine en région parisienne en .

Histoire

Fondée à Reims par Modeste Goulet (Jonchery-sur-Suippe, 1851 - Reims, 1928) et son épouse Eugénie Turpin en 1874, l'année de leur mariage, Goulet-Turpin était une société succursaliste spécialisée dans le commerce de détail alimentaire.

Le nombre de succursales passe à deux en 1886 en s'installant à Gennevilliers.

En 1888, Goulet-Turpin compte 22 magasins ; en 1900, 49 ; en 1914, 304[4]. À la fin de la guerre il n’y en a plus que 7 qui fonctionnent. En effet, l'enseigne est installée en particulier dans l'Aisne, la Marne et les Ardennes, départements largement détruits par la Première Guerre mondiale, mais la reconstruction est rapide.

Accélération et développement

En 1928, Goulet-Turpin compte 500 magasins[4].

Il y en a plus de 700 à la veille de la Seconde Guerre mondiale[4].

Le , Goulet-Turpin crée le premier libre-service en France[5], à Paris (dans le 18e arrondissement, 2 rue André-Messager[6]).

Le [5], l'entreprise ouvre le premier supermarché en France, avec l'Express-Marché proposant 2 000 articles en libre-service dans une seule surface de 560 m2, à Rueil Plaine en région parisienne[7], avec un parking pour garer sa voiture[8].

En 1967, Goulet-Turpin absorbe La Ruche moderne, une entreprise de commerce alimentaire à succursales multiples de Troyes[9],[10],[11] et L'Economie moderne, une entreprise de commerce alimentaire à succursales multiples de Suippes[12].

Début des années 1970, la chaîne s'est développée dans toute la France, il y a plus de 1 000 magasins[5],[4] dont 20 supermarchés Express Marché, 5 hypermarchés GEM, des fast-foods Chicken shop, magasins de bricolage Bricolage GEM, Cafeteria et Bowling.

Difficultés financières et rachat

En 1974, Goulet-Turpin fait face à des difficultés financières importantes. L'entreprise va finir par être cédée[5].

En 1979, Promodès[13] et Euromarché[6] reprennent le parc de magasins Goulet-Turpin[14].

En images

Notes et références

  1. ↑ Sirene (registre national des sociétés).
  2. ↑ Pressearchiv 20. Jahrhundert (organisation), consulté le .
  3. ↑ Pressearchiv 20. Jahrhundert (organisation), consulté le .
  4. Julien Debant, « La grande histoire des établissements Goulet-Turpin », sur lhebdoduvendredi.com, (consulté le )
  5. « Des succursales à l’hypermarché, la saga Goulet-Turpin retracée », sur lardennais.fr, (consulté le )
  6. Florian Gazan, « Supermarché : comment Georges et Pierre Goulet ont changé nos courses », sur rtl.fr, (consulté le )
  7. ↑ « Il y a 50 ans naissait le premier supermarché », sur leparisien.fr, (consulté le )
  8. ↑ Frédéric Bergé, « Le Prisunic de Juppé et ces autres marques déchues de la distribution », sur bfmtv.com, (consulté le )
  9. ↑ Gilbert Mathieu et Pierre Bleton, Dictionnaire du capitalisme, Paris, Éditions universitaires, 1970. (OCLC 563257)
  10. ↑ Alain Vernholes, « Concentration dans la distribution. Goulet-Turpin va fusionner avec "La Ruche moderne" et "L'Économie moderne " », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. ↑ « Goulet-Turpin a fusionné avec La Ruche moderne », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. ↑ « Concentration dans le distribution: Goulet-Turpin va fusionner avec la Ruche moderne et l'Economie moderne », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  13. ↑ Mathilde Visseyrias, « À 50 ans, le supermarché a la vie devant lui », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  14. ↑ Yves Puget, « Faites-nous rêver [Edito] », sur lsa-conso.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de Reims
  • Portail des entreprises
Cet article est issu de Wikipédia. Sauf mention contraire, le texte est disponible sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.