Giovanni Sbriglia
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(à 83 ans) Paris |
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| Maître |
Emanuele de Roxas (d) |
Giovanni Sbriglia, ( – ), est un ténor italien et un éminent professeur de chant.
Biographie
Originaire de Naples, Sbriglia étudie au conservatoire de musique de cette ville sous la direction d'Emanuele de Roxas (d) [1], avant de faire ses débuts, à 21 ans, au Teatro San Carlo. Il a ensuite joué dans toute l'Italie. Il chante avec Marietta Alboni, en tournée en Europe, la version orchestrale de la Petite messe solennelle en 1870 [2], avant d'être engagé par Max Maretzek (en) à l'Académie de musique de New York (en). Sbriglia est apparu, aussi, à la Havane, Cuba et au Mexique, ainsi qu'aux États-Unis, jusqu'en 1875, quand il s'installe à Paris pour y enseigner.
Au cours de cette période, il a notamment transformé Jean de Reszke, initialement baryton en l'un des plus prestigieux ténor dramatique du monde. Il a également travaillé avec la sœur de Jean, la soprano Joséphine de Reszke et son frère Édouard de Reszké célèbre basse. Parmi les autres élèves de renom de Sbriglia, il y a la soprano dramatique Lillian Nordica, la basse Pol Plançon, la soprano Mena Cleary (en)[3], la soprano lyrique Sibyl Sanderson, le ténor Vladimir Rosing, Ada Adini et Zélie de Lussan[4]. Annie Lippincott, fille de Grâce Greenwood a aussi étudié avec Sbriglia[5].
Sbriglia n’a pas laissé de traité de chant car il estimait impossible d’écrire quelque chose de systématique :. « ce qui était bon pour l’un était mauvais pour l’auytre. Je n’ai pas de méthode. J’enseigne aux gens à chanter. Si la voix est trop ouverte, je la ferme ; si elle est tro fermée, je l’ouvre »[6] . Sbriglia poussait les élèves à travailler leur constitution physique, notamment avec des haltères et des corsets afin de gagner une véritable technique de contrôle du souffle[7].
Sbriglia a été fait membre de l'Académie Royale de Florence en 1890; il a également travaillé à l'Opéra de Paris.
Il est mort à Paris à l'âge de 83 ans. Il habitait 60 rue de Provence[8] avec son fils Georges Sbriglia, avocat à la Cour d'appel, en 1907[9],[10]
Source
- (en) David Ewen, Encyclopedia of the Opera, New York, Hill and Wang,
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Giovanni Sbriglia » (voir la liste des auteurs).
- ↑ Edoardo Songogno, Il Teatro illustrato e la musica popolare, , 123 p. (présentation en ligne)
- ↑ Arthur Pougin, Marietta Alboni : (2e édition), Paris, Plon-Nourrit et Cie, , 271 p. (lire en ligne), p. 192.
- ↑ "Mena Cleary" Gallery of Players 2(1894): 36.
- ↑ « L'opéra dans l'Amérique du Nord », Le Monde artiste, , p. 701 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Dexter Smith, Lorin Fuller Deland, Philip Hale et Thomas Tapper, Musical Record and Review, vol. 210-239, O.Ditson & Company, (lire en ligne), p. 445
- ↑ (en) Perley Dunn, « Reminiscences of celebrated singers, a Conversation with Signor Sbriglia », Etude magazine, , p. 488
- ↑ Matthew Boyden, The tenor: a cultural history, Ragueneau, (ISBN 978-1-3999-0017-1), p. 148
- ↑ Le Journal, 19 novembre 1907 sur Gallica
- ↑ La Presse, 7 mars 1907 sur Gallica
- ↑ L'exploitation des œuvres musicales par les instruments de musique mécaniques et le droit de l'auteur sur Google Livres.
Liens externes
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| Portrait de Giovanni Sbriglia sur www.fotolibra.com | |
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