Giovanni Francesco Cigna
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(à 56 ans) Turin |
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Giovanni Francesco Cigna, né le à Mondovi et mort le à Turin est un anatomiste, professeur de médecine à l'université de Turin.
Biographie
Giovanni Francesco Cigna est fils de Filippo et d'Andretta Beccaria, sœur du physicien Giovanni Battista Beccaria. Il naît à Mondovi, le [1] et fait ses études auprès du professeur Vigo et du médecin Bona. En 1750, il obtient une bourse au collège royal des Provinces à Turin, et il y suit le cours de physique du P. Beccaria, son oncle, avec Joseph-Louis Lagrange. Cigna est reçu docteur en 1734 ; il est retenu au college royal comme répétiteur, et en 1757, il est admis à l'examen d'agrégé de l'université. Deux de ses premières thèses portent sur l'usage de l'électricité dans la médecine, et sur l'irritabilité hallérienne, imprimées à Turin en 1757. Sa réputation se répand en Europe par sa réponse à la critique des doctrines de Albrecht von Haller. En 1770, il est nommé professeur d'anatomie à l'université de Turin, et y publie son traité en latin. Ses liaisons avec Lagrange, Saluzzo et Allioni, sont l'origine d'une société littéraire ancêtre de l'Académie des sciences de Turin[2]. Quatre volumes de mémoires sont publiés par les soins du secrétaire, qui en rédige Ia préface en latin[3].
En 1783, une maladie oblige Cigna, d'interrompre ses recherches physico-medicales ; et l'on ne trouve plus de sa composition dans le recueil de l'académie royale des sciences, que trois dissertations, savoir 1° sur de Nouvelles expériences électriques ; 2° sur l'Électricité ; 3° sur la Respiration, où il démontre la coexistence des deux fluides électriques. Cette démonstration fut louée par Priestley. Giovanni Francesco Cigna mourut à Turin en 1790[1].
Œuvres
- Sur l'Analogie du magnétisme avec l'électricité ;
- des Expériences sur la couleur du sang ;
- Expérience sur les mouvements électriques ;
- du froid qui provient de l'évaporation des liquides ;
- de la cause de l'extinction de la flamme et de la mort des animaux privés d'air, théorie que précéda celle de Lavoisier.
Notes et références
- (it) Ugo Baldini, « Giovanni Francesco Cigna », sur treccani.it, (consulté le ).
- ↑ (it) Sapere.it, « Cigna, Giovanni Francésco su Enciclopedia », sur sapere.it (consulté le ).
- ↑ Ces quatre volumes sont rares, et ils forment la base des mémoires de l'academie royale des sciences de Turin.
Liens externes
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