Geoffroy II de Lusignan (seigneur de Vouvant)
| Seigneur de Vouvant, Mervent, seigneur de Moncontour, Soubise, Vicomte de Châtellerault |
|---|
| Naissance |
V. 1195 |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | |
| Nom posthume | |
| Époque | |
| Période d'activité |
- |
| Famille |
Maison de Lusignan (sous-lignage de Vouvant) |
| Père | |
| Mère | |
| Fratrie | Hugues de Lusignan Guillaume de ValenceAimery de Lusignan |
| Conjoint |
Clémence de Châtellerault Aude |
| Enfants |
Harpin Alix Bourgogne |
| Grands-Parents | |
|---|---|
| Conflit | |
| Faits d'armes |
Bataille de Mareuil ⚔ |
| Héritier |
Valence de Lusignan |
Geoffroy II de Lusignan[2] (v. 1195-), surnommé la Grand Dent à partir du XVIe siècle, est seigneur de Vouvant, Mervent[3] et Moncontour (1216-1247)[4]. Geoffroy est une figure importante de l'aristocratie poitevine du XIIIe siècle.
Entre 1224 et 1230, puis entre 1233 et 1239, il est vicomte de Châtellerault du chef de son épouse, Clémence (av. 1204-1239)[5].
Biographie
Famille
Geoffroy II de Lusignan est le fils de Geoffroy Ier de Lusignan (av. 1150-1216) et de sa seconde épouse Eustachie Chabot (av. 1184-av. 1215), dame de Moncontour[6].
Geoffroy succède à son père en tant que seigneur de Vouvant. Il est mentionné de ce titre au moins à partir du mois de [7]. Il a un demi-frère aîné, Hugues de Lusignan (av. 1185-ap. 1215)[8] ; ainsi que deux frères cadets Guillaume de Valence (v. 1200-1230)[9] et Aimery de Lusignan (av. 1202-ap. 1230)[10].
Geoffroy II est le tuteur de sa nièce, Valence de Lusignan (av. 1230-ap. 1270), héritière de son frère Guillaume de Valence (v. 1200-1230) et de Marquise de Mauléon (av. 1202-ap. 1230), pour la seigneurie de Soubise. Il s'empare de la châtellenie de Fontenay, à la mort de Savary de Mauléon en 1233, qu'il conserve jusqu'en 1242[11].
Homonyme
Geoffroy II de Lusignan est très souvent confondu avec son père Geoffroy Ier dans l'histoire et dans les romans[12]. Il ne doit pas être également confondu avec les seigneurs de Jarnac, Geoffroy Ier (v. 1223-1274) et son fils Geoffroy II de Lusignan dit le Jeune (v. 1268-), descendants d'Hugues X de Lusignan (v. 1182-1249) et d'Isabelle d'Angoulême (v. 1188/92-1246)[13].
Anthroponyme
Geoffroy porte le prénom de son père, lui-même hérité de son grand-père maternel : Geoffroy III de Rancon (♰ 1153), seigneur de Taillebourg, croisé, gouverneur d'Aquitaine au début du règne de la duchesse Aliénor[14].
Sous-lignage
Geoffroy II de Lusignan est issu du sous-lignage[15],[16] de Vouvant de la maison de Lusignan[17].
Conflits politiques et solidarité familiale
En , Geoffroy II de Lusignan rend hommage à Louis VIII le Lion pour la vicomté de Châtellerault qu'il tient de son épouse Clémence[7].
Geoffroy est fait prisonnier en 1230 avec son frère Aimery de Lusignan par le duc de Bretagne, Pierre Mauclerc qui les livre à Henri III d'Angleterre. Geoffroy se soumet au roi Plantagenêt pour sauvegarder ses fiefs du Bas-Poitou et retrouver sa liberté. En , Geoffroy et son frère sont libérés à la condition de faire allégeance à Henri III pour ses châteaux de Vouvant et de Mervent[10],[18],[19]. En retour, Louis IX lui confisque la vicomté de Châtellerault pour une durée de trois ans.
Geoffroy se distingue surtout par ses violences envers les moines et l'abbaye de Maillezais dont il revendique l'avouerie : c'est-à-dire le protectorat, qu'il tenait de sa mère Eustachie Chabot. Excommunié, il est absous par le pape Grégoire IX à Spolète en 1232[20],[21],[22], après avoir fait un pèlerinage pénitentiel à Rome[23].
Testament, décès et sépulture
Geoffroy II de Lusignan décède en [24],[25] et est mis en terre dans l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Vouvant comme l'indiquait sa volonté dans son testament de [26]. Il est probablement inhumé dans la chapelle nord de la priorale Notre-Dame où il avait fondé une chapellenie desservie par un prêtre[27],[28].
« Item volo et præcipio quod de terra mea de Subizia, cum omnibus fructibus et pertinentiis, usque ad duos annos continuos et completos, de consensu et voluntate Hugonis Archiepiscopi domini Partiniaci, qui de hoc tenendo spontaneus fidem dedit, et de Mairevento et Volvento et Muncantorio cum omnibus pertinentiis, redditibus, proventibus et alus rebus quas ibi habere debeo, usque ad quatuor annos fiant elemosinæ meæ et emendæ et debita mea persolventur ; salva tamen dote Audæ, uxoris meæ, quæ est C. marcarum annui redditus sicut in carta sua, sibi data et tradita, continetur.
Item lego C. libras Arpino, filio meo ; et similiter C. libras Aaliz, filiæ mæe ; et similiter Borgoigne C. libr. in pecunia numerata.
Eligit sepulturam in ecclesia B. Mariæ de Volvento, coram altare Capellaniæ et instituit ibi unam capellaniam cum quodam Presbitero. »
« Item, je veux et ordonne que de ma terre de Soubise avec tous ses revenus et dépendances, pendant deux années continues et complètes, du consentement et de la volonté de Hugues II de Parthenay-l'Archevêque, seigneur de Parthenay, qui a promis sous la foi du serment et de sa libre volonté de donner son consentement ; et aussi de mes terres de Mervent, Vouvant et Moncontour, avec toutes leurs appartenances et revenus et des autres choses que je dois y avoir, pendant quatre ans, — soient faites mes aumônes et amendes, et que mes dettes soient payées ; réserve faite de la dot de Aude, ma femme, qui est de cent marcs [d'argent], de revenu annuel, comme il est contenu dans la charte à elle donnée et livrée.
Item, je lègue cent livres à Arpin, mon fils, et aussi cent livres à Aelis, ma fille et aussi cent livres à ma fille Bourgogne, en argent comptant.
Je choisis de me faire inhumer dans l'église Notre-Dame de Vouvant, devant l'autel de la chapellenie que j'ai fondée et qui est desservie par un prêtre. »
Une inscription est visible à l'intérieur de l'abside touchant au portail à droite : « QVONDA PRECLARI SED NVNC CINIS ATQ ⠅FAVILLA ✟ »[29], signifiant « autrefois célèbre, maintenant cendre et poussière ». Cependant, il paraît très peu probable que cette inscription concerne Geoffroy II de Lusignan puisque l'étude paléographique la plus récente, effectuée en 2008, indique une datation du XIe siècle[30]. Cette inscription avait été une première fois datée du XIIIe siècle dans une étude de la fin du XIXe siècle[31].
Mariages et descendance
Clémence de Châtellerault
Clémence (av. 1204-1239) est l'unique enfant et héritière d'Hugues III (v. 1180-1203), vicomte de Châtellerault (1188-1203), et d'Eustachie de Mauléon (1183-ap. 1243)[32],[33],[34]. Son père est fait prisonnier à la bataille de Mirebeau en 1202[35] et décède en captivité l'année suivante. Philippe II Auguste, roi de France, confit la régence de la vicomté de Châtellerault et la tutelle de la jeune héritière à un baillistre[36],[37],[38].
Pendant sa minorité, de 1203 à 1221, trois régents (baillistres) se succèdent :
- Hugues de Surgères (v.1174-1212) baillistre de 1203 à 1212[39],[40] ;
- Raoul Ier d'Exoudun (v. 1169-1219), comte d'Eu, baillistre de 1212 à 1218, cousin de Geoffroy II de Lusignan ;
- Aimeri II de Châtellerault baillistre de 1218 à 1221, grand-oncle de Clémence, fils de d'Hugues II de Châtellerault et d'Hèle d'Alençon, puis vicomte de Châtellerault de 1239 à 1242 au décès de Clémence[41].
Geoffroy II de Lusignan épouse au début de l'année en 1224 Clémence, vicomtesse de Châtellerault. Ce mariage l'élève au statut vicomtal[42]. Clémence décède avant le et leur union reste sans postérité[43],[44].
Elle porte le prénom de sa grand-mère paternelle, Clémence de Morthemer[41].
Aude
Geoffroy épouse en secondes noces Aude (av. 1230-ap. 1247) citée dans son testament daté de [26].
Postérité
Geoffroy a trois enfants qu'il cite également dans son testament[26]:
- Harpin (av.1247-ap. 1247),
- Alix (av.1247-ap. 1247),
- Bourgogne (av.1247-ap. 1247).
L'identité de la mère de ces enfants pose question puisqu'aucun n'héritent des biens de Geoffroy II. Cela s'explique probablement par le fait que les enfants de Geoffroy II de Lusignan soient nés d'une union illégitime faisant de ces derniers des bâtards[45]. L'identité de leur mère n'est pas précisée.
Sceau et armoiries
Le sceau de Geoffroy II de Lusignan est décrit par Jean Besly au XVIIe siècle[46], Louis Douët d'Arcq en 1863[47] et François Eygun en 1938[48] : il se compose d'un homme « à cheval marchant à gauche, tête nue, en cotte hardie, sonnant du cor, et tenant de la main droite un chien posé sur la croupe du cheval ». Le sceau de Geoffroy II est décrit par Douët d'Arcq d'après celui appendu en à une plainte des barons de France contre le clergé[49], il est également présent sur d'autres actes[50]. Ce sceau a été attribué à tort à Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac, (décédé , fils d'Hugues X de Lusignan et d'Isabelle d'Angoulême) par Jean-Hippolyte Michon en 1844 dans l'ouvrage Statistique monumentale de la Charente[51]. En effet, le sceau de Geoffroy Ier de Jarnac se compose d'une scène équestre avec un cheval dirigé vers la droite[52] tandis que celui de Geoffroy II est dirigé vers la gauche.
Geoffroy II de Lusignan porte les armoiries suivantes : burelé d'argent et d'azur, au lion rampant contourné de gueules brochant sur le tout. Il porte donc les mêmes armoiries que son père Geoffroy Ier[53].
Sceau [1225-1246]
Avers : Rond, 78 mm[54],[55],[47],[56],[48],[57],[58].
Description : Type équestre de chasse à gauche, le cheval au pas, harnaché de grelots, le cavalier, tête nue, vêtu d'une cotte et d'un surcot, porte les rênes sur son bras droit avec lequel il souffle dans un cor et de la gauche, il tient un petit chien debout sur la croupe du cheval.
Légende : ✠ SIGILLVM ⦁ GAVFRIDI ⠅LEZINIACESSIS
Légende transcrite : Sigillum Gaufridi Leziniacessis
Contre-sceau : Rond, 78 mm[46],[59],[60],[61],[56],[48],[62],[57].
Description : Écu burelé de vingt-cinq pièces au lion rampant contourné brochant sur le tout.
Légende : ✠ QVI ⦁ PLVS MORTIS CONTEMPTOR.QVAM L[EO] … FOR …T
Armoiries [1225-1246]
| Blasonnement :
Écu burelé d'argent et d'azur de douze pièces au lion rampant de gueules contourné brochant sur le tout
Commentaires : Blason de Geoffroy II de Lusignan, d'après les empreintes de contre-sceaux de 1225 à 1246.
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Références[46],[59],[60],[61],[56],[48],[62],[57]
La source d'inspiration littéraire
Avec son père Geoffroy Ier, Geoffroy II est l'une des principales sources d'inspiration du personnage littéraire Geoffroy à la Grand Dent, le plus connu des fils de la fée Mélusine, qui apparaît à la fin du XIVe siècle dans les romans de Mélusine de Jean d'Arras et Coudrette[63].
Bien que le personnage historique n'ait jamais porté le surnom de « Grand Dent » de son vivant, il lui est attribué à compter du XVIe siècle sous l'influence du généalogiste Étienne de Lusignan qui identifia le personnage littéraire à Geoffroy II.
Notes et références
- ↑ AN, J//350, no 2.
- ↑ Nom patronymique attesté dans les chartes.
- ↑ Cartulaires du Bas-Poitou (département de la Vendée) (éd. Paul Marchegay), Les Roches-Baritaud, (lire en ligne), II, p. 304-305.1234 : Geoffroy [II la Grand'dent], seigneur de Vouvant et Mervent donne aux frères de la léproserie de Fontenay un droit de chauffage dans la forêt de Mervent, à charge pour eux de célébrer son anniversaire, ainsi que ceux de son père et sa mère, de leur inscription dans le nécrologe et de leur association aux oraisons et aumônes des religieux.
- ↑ Marie-Pierre Baudry, « Les châteaux des Lusignan en Poitou : 1154-1242 », dans Robert Favreau (dir.), Isabelle d’Angoulême, comtesse-reine et son temps (1186-1246) : actes du colloque tenu à Lusignan du 8 au , vol. V : Civilisation médiévale, Poitiers, CESCM, (lire en ligne), p. 141-143.
- ↑ Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, (lire en ligne [PDF]), p. 50 ; 88 ; 93-95.
- ↑ Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), IX, p. 137-139.1200, 4 mai, Mervent : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Moncontour en présence de son épouse Eustachie [Chabot] et de son fils Geoffroy [II] atteste, à la suite d'une enquête effectuée par son fils Hugues et plusieurs de ses chevaliers et de ses serviteurs que les terres de Démouline, d'Ecoussais et du Fouilloux, appartenant à l'abbaye de l'Absie ne doivent aucune coutume au seigneur de Moncontour. En revanche, en trois autres lieux, il possède une coutume de quatre setiers qu'il abandonne à l'abbé de l'Absie.
- Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1650 : De homagio pro vicecomitatu Castri Eraudi et pro castro Voventi domino regi a Gaufrido de Lezegniaco prœstando, p. 31.1224, mai, Bourges : Geoffroy [II] de Lusignan, fera hommage lige au roi de France, Louis [VIII], de la vicomté de Châtellerault, qu'il tient de son épouse Clémence, fille du vicomte Hugues [III], quand il la conduira au roi, sauf s'il ne peut payer le rachat du fief. Si Clémence meurt sans descendant, la vicomté reviendra aux héritiers les plus proches. Nul ne pourra construire de nouvelle forteresse à Châtellerault sans l'accord du roi. Geoffroy a fait hommage des autres terres que son père tenait du roi Philippe [II Auguste]. Lorsque le roi est en Poitou, il devra lui livrer son château de Vouvant pour y mettre la garnison du roi qui le lui rendra après son départ et ce, avec l'accord de son seigneur le comte de la Marche. Il renonce aussi à tout ce à quoi sa femme avait le droit de prétendre dans le comté d'Alençon.
- ↑ Né d'un premier mariage de son père Geoffroy Ier avec Humberge de Limoges (1160/1180-av. 1195).
- ↑ chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in diœcesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiæ chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie du XVIIIe siècle pour Roger de Gaignières), Paris, BnF, coll. « Latin / 5480-1 », xviiie siècle (lire en ligne), fo 140 :
« Ego G[alfridus] de Leziniaco omnibus presentes litteras visuris salutem in vero salutari. Per presens itaque scriptum universitati vestre innotesco quod ego, pro redemptione anime mee et uxoris mee et patris mei et matris mee et omnium parentum meorum, Deo et abbatie Fontis Ebrardi, domum de la Gunduinerem et tenementa ejusdem domus, ab omni exactione et ab omnia costumia quam in eadem domo et in tenementis ejusdem domus habebam, dimitto liberam et immunem. Et si de cetero aliqua territoria vel aliquas incidentias predicta domus acquirebat, in quibus dominus Muncantorii costumias habere deberet, eas liberas et inmunes non dimitto. Et hoc factum est cum assensu et consensu filiorum domini G[alfridi] de Leziniaco, H[ugoni] de Leziniaco primogeniti et Wuillelmi de Valentia secundo geniti. Vincentio de Bucello tunc temporis senescallo Muncantorii et A. clerico de Telis hujus donationis testes sunt predictus senescallus et predictus clericus et dominus H. Petiz et dominus Garinus Chamallars, milites, et Stephanus de Bron et P. de Viennai, servientes. Anno ab Incarnationi Domini M CC XV. »
1215 : Geoffroy [Ier] de Lusignan donne à l'abbaye de Fontevraud la maison de la Gaudinière avec ses tenures libres de toute coutume une maison et ses tenures à l'abbaye de Fontevraud et il abandonne les coutumes que le seigneur de Moncontour pourrait avoir sur les biens acquis par cette maison. Cette donation est faite avec l'accord de ses fils, Geoffroy de Lusignan, Hugues de Lusignan et Guillaume de Valence. - Fœdera, Conventiones, Litteræ, et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliæ et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), t. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), De forma per quam Galfridus de Lezyniaco & cæteri cum illo capti liberantur à carcere, p. 197.
« Deliberavit Rex Emericum de Lezyniaco fraterm ipsius Galfridi »
1230, juin : Le roi d'Angleterre, Henri [III], passe un accord avec Geoffroy [II] de Lusignan, pour sa libération de prison et celle de ses chevaliers. Il rend au roi ses châteaux de Vouvant et de Mervent qui les tiendra pendant qu'il fera la guerre au roi de France. Il lui fait hommage et ses hommes, à l'exception de ceux qui viennent de son épouse, donnent au roi des garanties que si Geoffroy trahit son hommage, ils se retourneront contre lui. Si la paix est faite entre le roi d'Angleterre et le roi de France ou qu'une trêve de deux ou trois ans est signée, le roi rendra à Geoffroy ses châteaux et à l'issue de la trêve, ils lui seront restitués. Le roi libère également Aimery, frère de Geoffroy et vassal d'Aimery [VIII] de Thouars, son chevalier, Hervé de Velluire, et les autres chevaliers de Geoffroy faits prisonniers avec lui sous les mêmes conditions. Ils doivent en garantie faire des serments et donner au roi des chartes. - ↑ Marie-Pierre Baudry, « Les châteaux des Lusignan en Poitou : 1154-1242 », dans Robert Favreau (dir.), Isabelle d’Angoulême, comtesse-reine et son temps (1186-1246) : actes du colloque tenu à Lusignan du 8 au , vol. V : Civilisation médiévale, Poitiers, CESCM, (lire en ligne), p. 143.
- ↑ Charles Farcinet, « Les anciens sires de Lusignan, Geoffroy la Grand'dent & les comtes de la Marche », Recherches historiques sur le Moyen Âge en Poitou, Fontenay-le-Comte, Revue du Bas-Poitou, , p. 12-40. (lire en ligne)
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 24 (« Le sous-lignage de Jarnac »), p. 181.
- ↑ Camille Fouché, Taillebourg et ses seigneurs, Chef-Boutonne, (lire en ligne), chap. X (« Geoffroy III 1137-1153 »), p. 68-83.
- ↑ José Enrique Ruiz Doménec, « Système de parenté et théorie de l’alliance dans la société catalane (environ 1000-environ 1240) », Revue Historique, no 262, , p. 305-326. (lire en ligne [PDF])José Enrique Ruiz Doménec propose de substituer à la notion généalogique de branche cadette le concept de « sous-lignage » : issu d'une souche principale qui en encadre les membres, il est toujours prêt à combattre à son service.
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, « Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, vol. 23, no 1, , § 1-2. (lire en ligne)
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 10 (« Le sous-lignage de Vouvant »), p. 169.
- ↑ Calendar of the Patent Rolls of the reign of Henry III preserved in the Public Record Office (éd. Henry Maxwell Lyte), t. II : 1225-1232, Londres, (lire en ligne), p. 409-410.Libération de Geoffroy II de Lusignan, d'Hervé de Velluire, d'Aimery de Lusignan et de tous les autres chevaliers de Geoffroy.
- ↑ Élie Berger, « Les préparatifs d'une invasion anglaise et la descente de Henri III en Bretagne (1229-1230) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 54, , p. 31. (lire en ligne)
- ↑ Recueil de documents historiques, pour la plupart relatifs au Poitou et aux provinces voisines, réunis et copiés par Jean Besly (XIIe – XVIIe siècle), t. II (manuscrit latin, copie du XVIIe siècle), Paris, BnF, coll. « Dupuy / 805 », xviie siècle (lire en ligne), fo 48-50.1232, 1er juillet, Spolète : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Vouvent et de Mervent, ayant, sous l'influence du diable, infligé de graves dommages au monastère de Maillezais, a été excommunié et sa terre a été placée sous interdit. Toutefois, désireux de revenir dans le sein de l’Église, il s'est rendu personnellement au siège apostolique où il a été absous par l'abbé Renaud après de nombreuses tractations. Il abandonne tout ce qu'il prétendait percevoir sur le monastère de Maillezais, tous ses prieurés et toutes leurs dépendances et spécialement le droit de gîte qu'il disait avoir pour lui-même, ses prévôts, ses fauconniers, ses veneurs, ses sergents, tout ce qu'il réclamait au monastère pour ses chevaux, ses mules, ses chiens, ses oiseaux de proie. Il renonce à la taxe en argent ou taille qu'il levait sur les hommes du monastère et des prieurés, aux services de l'ost, à la chevauchée, à la corvée bisannuelle, au boquestellum. Il abandonne les saisines, l'avénage, les commendises, les droits de passage dans les ports de La Ronde, et de Pichovena. Il ne garde que 8 sous de cens sur le moulin de Nois. L'abbé de Maillezais, lui, renonce à exiger l'amende de 4000 marcs d'argent à laquelle Geoffroy [II] avait été condamné par [Maurice], archevêque de Rouen et [Juhel de Mathefelon], archevêque de Tours, juges délégués par le siège apostolique. Il pardonne au seigneur de Vouvant les dommages causés et s'engage à lui payer une rente de 100 livres tournois pendant trois ans. À la suite d'une enquête, Geoffroy [II] accorde au prieuré de Vouvant le droit de vendre et d'acheter librement sur la place où est construite la halle du bourg, ainsi que celui de moudre le grain et de cuire le pain sans avoir à payer de coutumes.
- ↑ Les registres de Grégoire IX : recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux du Vatican (éd. Lucien Auvray), t. Ier : Texte - Années I à VIII (1227-1235), Paris, Albert Fontemoing, (lire en ligne), no 833, col. 516.
- ↑ Notes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye Saint-Pierre de Maillezais, au Diocèse de Luçon (Vendée) : depuis sa fondation (vers CMLXXVI) jusqu'à son érection en évêché par le pape Jean XXII (XIII août MCCCXVII) (éd. Louis Delhommeau), Paris, , p. 145.
- ↑ Francis Moreau, « Les Châteaux de Mélusine », sur fmoreau.recit.free.fr, , § Geoffroy la Grand'Dent.
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 938.
- ↑ Registre des comptes d'Alfonse, comte de Poitiers : (1243-1247) (éd. Abel Bardonnet), t. IV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Henri Oudin, (lire en ligne), p. 186.
- Charles Farcinet, « Les anciens sires de Lusignan, Geoffroy la Grand'dent & les comtes de la Marche », Recherches historiques sur le Moyen Âge en Poitou, Niort, Fontenay-le-Comte, Revue du Bas-Poitou, , p. 30-31. (lire en ligne)1247, janvier : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Vouvant, Mervent, Soubise et Moncontour fait son testament. Il reconnaît comme successeur le mari de sa nièce, Hugues [II] Larchevêque, seigneur de Parthenay, qui donne son accord pour que les revenus de ses terres pendant deux ans servent à payer ses dettes et ses aumônes. Son épouse, Aude, conserve son douaire de 100 marcs annuels. Il lègue une somme de 100 livres à chacun de ses enfants, Harpin, Alix et Bourgogne, qui sont probablement des bâtards. Il demande à être enterré dans l'église Notre-Dame de Vouvant devant l'autel de la chapellenie et y a institué une chapellenie desservie par un prêtre.
- ↑ Benjamin Fillon, Recherches historiques et archéologiques sur Fontenay, t. I, Fontenay, Nairière-Fontaine, (lire en ligne), p. 32-33.
- ↑ Sylviane Van de Moortele, « L'église Notre-Dame de Vouvant », dans Société française d'archéologie, Congrès archéologique de France, 151e session, 1993, Vendée, Paris, Société Française d'Archéologie et Musée des Monuments Français, (lire en ligne), p. 115.
- ↑ Quonda(m) preclari sed nunc cinis atq(ue) favilla ✟
- ↑ Vincent Debiais (Cécile Treffort, dir.), Corpus des inscriptions de la France médiévale, vol. 23 : Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan (région Bretagne), Loire-Atlantique et Vendée (région Pays de la Loire), Paris, CNRS Editions, (lire en ligne), no 139 : Vouvant, église Notre-Dame - Inscription proposant une considération morale, p. 136.
- ↑ René Valllette, « Vouvant et la forêt », dans Paysages et monuments du Poitou : photographiés par Jules Robuchon, t. X, Paris, May et Motteroz, (lire en ligne), Les Absides, p. 9-10.
- ↑ Fille de Raoul III de Mauléon et sœur du célèbre Savary de Mauléon.
- ↑ Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), XXXI, p. 162-163. :
« Eustachia quondam vicecomitissa Castri Ayraudi, filia Radulfi de Maloleone »
1239, octobre : Donation faite à l'abbaye de l'Absie par Eustachie de Mauléon, de tout ce qu'elle possédait dans la paroisse de la Tessouale. - ↑ Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, (lire en ligne [PDF]), p. 74.
- ↑ Comptes et enquêtes d'Alphonse, comte de Poitou : 1253-1269 (éd. Abel Bardonnet), t. VIII : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Henri Oudin, (lire en ligne), p. 41 :
« vicecomes Hugo de Castro-Aeraudi, qui fuit captus apud Mirabellum »
- ↑ Sidney Painter, « The Houses of Lusignan and Châtellerault : 1150-1250 », Speculum, University of Chicago Press, vol. 30, no 3, , p. 381-383. (lire en ligne [PDF])
- ↑ Jacques Duguet, « Notes sur quelques vicomtes de Châtellerault », Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 4e série, vol. XVI, , p. 266-270. (lire en ligne)
- ↑ Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, (lire en ligne [PDF]), En cas de minorité du vicomte : instauration d'un baillistre, p. 32-37.
- ↑ Frère utérin d'Hugues IX le Brun (av. 1124-v. 1169), seigneur de Lusignan et comte de la Marche, et de Raoul Ier d'Exoudun (v. 1169-1219), comte d'Eu.
- ↑ Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Merci-Dieu : autrement dite de Bécheron, au diocèse de Poitiers (éd. Étienne Clouzot), t. XXXIV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, (lire en ligne), CLXIII : De solidis apud ulmum de oyré dominica in palmis et decimis et terragiis, p. 142-143 :
« Hugo de Surgeriis, vicomes Castri Araudi »
1204, La Tour d'Oiré : Lettre d'Hugues de Surgères, vicomte-baillistre de Châtellerault, au sujet d'une dîme, d'un droit de terrage et d'un cens de 20 sous annuels perçus par l'abbaye de la Merci-Dieu sur La Tour d'Oiré. - Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 2 : Annexes (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Poitiers, Université de Poitiers, (lire en ligne [PDF]), Tableau de filiation de la première famille vicomtale de Châtellerault, p. 9-10.
- ↑ Sidney Painter, « The Houses of Lusignan and Châtellerault : 1150-1250 », Speculum, University of Chicago Press, vol. 30, no 3, , p. 374-384. (lire en ligne)
- ↑ Documents concernant le prieuré de Saint-Denis en Vaux, t. VII : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), VIII : Quod nobilis mulier Clemencia, vicecomitissa, quitavit quicquid habebat in pioratu de Vallibus, p. 355-356.1239, 13 mai : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Vouvant et de Mervent confirme la donation que son épouse défunte, Clémence, vicomtesse de Châtellerault, avait fait à l'abbaye de Saint-Denis de tous les droits, services et coutumes qu'elle et ses ancêtres avaient possédé dans le prieuré de Vaux et ses dépendances, et déclare être prêt à en attester.
- ↑ « Comptes et enquêtes d'Alphonse, comte de Poitou : 1253-1269 », dans Archives historiques du Poitou (éd. Abel Bardonnet), t. VIII, Poitiers, Henri Oudin, (lire en ligne), Hec est inquesta vicecomitis Castri Ayraudi, qui petit habere usagium in foresta de Moleria ad herbergamentum suum de Bonoil, ad omnia que erunt nessessaria dicte domui, p. 58-60.
- ↑ Alfred Hérault, Histoire de Châtellerault, t. I : Les vicomtes de Châtellerault (première partie), Châtellerault, Videau, (lire en ligne), p. 409-411.
- Recueil de documents historiques, pour la plupart relatifs au Poitou et aux provinces voisines, réunis et copiés par Jean Besly (XIIe – XVIIe siècle), t. II (manuscrit latin, copie du XVIIe siècle), Paris, BnF, coll. « Dupuy / 805 », xviie siècle, fo 75. (lire en ligne)
- Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 2636 : Lusignan (Geoffroi de), Saintonge (1225), p. 644.
- Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 437, p. 222 & pl. XV.
- ↑ Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1734 : Querimoniæ Hugonis de Lezignano et septem aliorum magnatum Franciæ contra intolerabiles clericorum molestationes, p. 62.1225, décembre, Thouars.
- ↑ Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), p. 31, 473-474, 508.
- ↑ Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, Derache, (lire en ligne)
- ↑ SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Geoffroy Ier de Lusignan - sceau avers - 1246/1248 », sur sigilla.irht.cnrs.fr, Cnrs / IRHT.
- ↑ chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in diœcesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiæ chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie du XVIIIe siècle pour Roger de Gaignières), Paris, BnF, coll. « Latin / 5480-1 », xviiie siècle (lire en ligne), fo 140.
- ↑ Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, Derache, (lire en ligne), no 9 ter, pl. III.Sceau attribué à tort à Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac (v. 1223-1274), fils d'Hugues X de Lusignan et d'Isabelle Taillefer.
- ↑ Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, Derache, (lire en ligne), no 9 ter, p. 74.Sceau attribué à tort à Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac (v. 1223-1274), fils d'Hugues X de Lusignan et d'Isabelle Taillefer.
- Benjamin Fillon et Octave de Rochebrune, Poitou et Vendée : études historiques et artistiques, t. I, Niort, Clouzot, (lire en ligne), XV, p. 29.
- Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. V (« Seigneurs de Vouvant / Geoffroy II de Lusignan / sceau [1225-1246] »), p. 311-313.
- ↑ SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Geoffroy II de Lusignan - sceau avers », sur sigilla.irht.cnrs.fr, Cnrs / IRHT.
- Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, Derache, (lire en ligne), no 9 quater, pl. III.Sceau attribué à tort à Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac (v. 1223-1274), fils d'Hugues X de Lusignan et d'Isabelle Taillefer.
- Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, Derache, (lire en ligne), no 9 quarter, p. 74.Sceau attribué à tort à Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac (v. 1223-1274), fils d'Hugues X de Lusignan et d'Isabelle Taillefer.
- Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 2636 bis : Lusignan (Geoffroi de), Saintonge (1225) / revers, p. 644.
- Matteo Ferrari, ARMMA : ARmorial Monumental du Moyen-Age, « Châtellerault, commanderie d’Auzon : Armoirie Geoffroy II de Lusignan (armoirie 6) », sur armma.saprat.fr.
- ↑ Michelle Szkilnik, « Maillezais, un lieu de mémoire dans les romans français de Mélusine », dans Mathias Tranchant et Cécile Treffort, éd., L'Abbaye de Maillezais : Des moines du marais aux soldats huguenots, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), p. 29-47. [lire en ligne]
Sources et bibliographie
Sources sigillographiques
- Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux, éd. François Eygun, Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, 1938, no 437, p. 222 et pl. XV.
- SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France « Geoffroy II de Lusignan », sur sigilla.irht.cnrs.fr, Cnrs / IRHT. [lire en ligne]
Bibliographie
- Élie Berger, « Les préparatifs d'une invasion anglaise et la descente de Henri III en Bretagne (1229-1230) », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 54, 1893, p. 5-44. [lire en ligne]
- Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell, Université de Poitiers, 2 vol., 231 p., 2018. [lire en ligne]
- Marie-Cécile Pineau, « Le droit d'avouerie : entre malédiction et bénédiction, l'exemple de Geoffroy la Grand' Dent et l'abbaye de Maillezais », conférence prononcée le , dans le cadre de la 4e journée « Jeunes chercheurs » de l'Institut catholique d'études supérieures [visionner sur Youtube]
- (en) Sidney Painter, « The Houses of Lusignan and Chatellerault : 1150-1250 », Speculum, vol. 30, no 3, , p. 374–384 (ISSN 0038-7134, PMID 2848076, DOI 10.2307/2848076, JSTOR 2848076)
- Georges Pon, « La dévastation de l'abbaye de Maillezais (v. 1225-1232) par Geoffroy II de Lusignan, dit Geoffroy à la Grand'Dent », Bulletin de la Société des Antiquaires de l'ouest et des musées de Poitiers, 5e série, t. XII, 3e et 4e trim. 1998, p. 223-311. [lire en ligne]
- Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne]
Articles connexes
- Geoffroy de Lusignan
- Maison de Lusignan
- Armorial de la maison de Lusignan
- Liste des seigneurs de Lusignan
- Geoffroy Ier de Lusignan
- Famille de Chabot
- Généalogie de la famille Chabot
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