Geissoloma marginata

Geissoloma marginata est une espèce de plantes à fleurs de la famille monotypique des Geissolomataceae. Son aire de répartition naturelle se situe dans la province du Cap (montagnes Langeberg) en Afrique du Sud. C'est un arbuste qui pousse principalement dans le biome subtropical[1].

Geissoloma marginata est la seule espèce de la famille[2].

Description

Geissoloma marginata est un arbuste persistant de 0,5 à 1,5 m de haut, couvert de grandes feuilles opposées, coriaces, simples et écailleuses, superposées et disposées sur quatre rangées le long des tiges. Ses pétioles sont dotés de très petites stipules. Les fleurs sont bisexuées, soutenues par des bractées, et possèdent quatre sépales pétaloïdes rouges à rosâtres, quatre pétales partiellement soudés, huit étamines et quatre carpelles. Le fruit est une capsule contenant quatre graines[3].

Cette espèce xérophyte à feuillage persistant est connue pour accumuler de l'aluminium[4].

Répartition et habitat

Cet arbuste est présent en Afrique du Sud[5].

Phylogénie

Une analyse phylogénétique récente a permis d'établir son arbre d'origine[6].

Dénomination

Ce taxon porte en anglais le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Guyalone.[réf. nécessaire]

Systématique

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Geissoloma marginata (L.) A.Juss.[7].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Penaea sous le basionyme Penaea marginata L.[7].

Geissoloma marginata a pour synonymes[7] :

  • Geissoloma marginata (L.) Kunth
  • Geissoloma tomentosum Kunth
  • Penaea marginata L.

Étymologie

Le nom de genre Geissoloma vient du grec geisson, « partie saillante, corniche, parapet » et lôma, « frange, bordure ». La tige est recouverte de feuilles simples opposées qui se recouvrent partiellement comme des tuiles.

Son épithète spécifique vient du latin marginatus, « bord », s'applique à des plantes dont l'un des organes a des bords particuliers[8].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Geissoloma » (voir la liste des auteurs).
  1. POWO. Plants of the World Online. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet; http://www.plantsoftheworldonline.org/, consulté le 14/08/ 2025.
  2. Clemens Bayer et P. F. Stevens, Flowering Plants. Eudicots: Berberidopsidales, Buxales, Crossosomatales, Fabales p.p., Geraniales, Gunnerales, Myrtales p.p., Proteales, Saxifragales, Vitales, Zygophyllales, Clusiaceae Alliance, Passifloraceae Alliance, Dilleniaceae, Huaceae, Picramniaceae, Sabiaceae, Springer, , 155– (ISBN 978-3-540-32219-1, lire en ligne) :

    « Geissolomataceae Endl., Ench. Bot. ... A single genus and species, Geissoloma marginatum (L.) A. Juss., restricted to the southern Langeberg mountains in the Cape of South Africa from the Swellendam to Riversdale divisions, on moist ... »

  3. Klaus Kubitski, Flowering Plants·Eudicots·Berberidopsiales, Buxiales, Cossosomatales, Fabiales p.p., Geraniales, Gunnerales, Myrtales p.p., Proteales, Saxifragales, Vitales, Zygophyllalaes, Clusiaceae Alliance, Passifloraceae Alliance, Dilleniaceae, Huaceae, Picraminiaceae, Sabiaceae, coll. « The Families and Genera of Vascular Plants » (no 9), (ISBN 978-3-540-32219-1).
  4. « Vegetation of SA », sur PlantsZAfrica.
  5. Andrew Millington, Mark Blumler et Udo Schickhoff, The SAGE Handbook of Biogeography, SAGE Publications, , 143– (ISBN 978-1-4462-5445-5, lire en ligne) :

    « The Cape Floristic Region in South Africa is comparatively rich in endemic flowering-plant families. Five families of angiosperms (Penaeaceae, Roridulaceae, Geissolomataceae, Grubbiaceae, and Lanariaceae) are endemic to that region ... »

  6. S.H. Oh, « Phylogeny and systematics of Crossosomatales as inferred from chloroplast atpB, matK, and rbcL sequences », Korean Journal of Plant Taxonomy, vol. 40, no 4,‎ , p. 208–217 (DOI 10.11110/kjpt.2010.40.4.208 )
  7. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 14 août 2025.
  8. Michel Chauvet, Etymologia botanica, Mèze, Biotope, , 794 p. (ISBN 978-2-3666-2-319-2), p. 316 et 453

Liens externes

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