Gare de La Croyère
| La Croyère | |
| Le quartier de la gare de La Croyère. | |
| Localisation | |
|---|---|
| Pays | Belgique |
| Communes | La Louvière/Manage |
| Quartier | La Croyère |
| Adresse | Rue de la Station 57 7170 Bois-d'Haine |
| Coordonnées géographiques | 50° 29′ 27″ nord, 4° 12′ 38″ est |
| Gestion et exploitation | |
| Exploitant | Désaffectée (anciennement SNCB) |
| Caractéristiques | |
| Ligne(s) | 116 |
| Voies | 2 sans arrêt (+ 5 voies de service jusqu'en 2017) |
| Quais | 0 |
| Altitude | 130 m |
| Historique | |
| Mise en service | 1856 |
| Fermeture | |
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La gare de La Croyère est une gare ferroviaire belge fermée de la ligne 116 de Manage à La Louvière-Centre, située dans la commune de Manage.
Ouverte en 1856, elle ferme au trafic voyageurs le .
Situation ferroviaire
Établie à 130 m d'altitude, la gare de La Croyère était située au point kilométrique 3,80 de la ligne 116 de Manage à La Louvière-Centre, entre les gares de Bois-d'Haine et de La Louvière-Centre. Malgré son nom, la gare se situe géographiquement dans la commune de Manage. La Croyère est un quartier de La Louvière à proximité immédiate.
Histoire
La Société des chemins de fer du Mons-Manage inaugura la ligne entre Manage et La Louvière-Centre le [1]. La gare de La Croyère ouvrira cependant 8 ans plus tard, en 1856, en tant qu'arrêt intermédiaire.[réf. souhaitée]
En 1865, la halte de La Croyère accède au statut de station. Elle reçoit un quai de chargement pour les marchandises[2]. En 1866 et 1873, il est noté que la gare est seulement ouverte au service des marchandises.
Un bâtiment de la gare y est construit en 1880 puis remplacé après 1895.
À la suite de l'application du plan IC-IR, réforme de l'offre de transport des voyageurs de la SNCB consistant à instaurer une desserte cadencée et fermer les gares et points d'arrêts les moins fréquentés, la gare ferme aux voyageurs le . Une desserte marchandises a persisté[2] mais a disparu depuis.
Patrimoine ferroviaire
Le bâtiment, construit à la fin du XXe siècle, existe toujours à l'heure actuelle. Il s'agit à l'origine d'une gare plan type 1895 dotée d'une aile de six travées[3] contenant notamment la salle d'attente[4]. L'appartement du chef de gare est prolongé une aile plus courte avec un second niveau en mezzanine, puis une courte extension enserrant une cour.
Le bâtiment précédent (d'un volume de 118,69 m2) exerçait les fonctions de gare de la Croyère depuis 1881[5]. Il avait la particularité d'être l'ancien bâtiment de la gare de Bascoup-Chapelle, démonté et reconstruit à La Croyère en même temps que son pavillon des latrines (avis-conditions du )[6]. La halle à marchandises date également de 1880 mais était une construction neuve.
Un abri de quai, désormais en ruine, est implanté sur le quai opposé[3]. Cette construction en briques se caractérisant par un fronton central et des baies doubles aux murs-pignons est semblable à d'autres abris bâtis à partir des années 1860.
Notes et références
- ↑ (nl) Paul Kevers, « L. 116 : La Louvière - Bascoup », sur Belgische spoorlijnen (consulté le ).
- Jean-Pierre Schenkel et al., « ST/H/PA La Croyère », (consulté le ).
- « Les gares belges d'autrefois. La gare de La Croyère. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
- ↑ Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 65-66.
- ↑ Chambre des représentants, « N°239. Chemins de fer [compte-rendu de l'année 1881]. c. Améliorations - Innovations », dans Documents parlementaires. Recueil des pièces imprimées par ordre de la Chambre des Représentants, (lire en ligne), p. 113.
- ↑ « Belgique : Travaux publics », dans Jules de Meeus, Louis Finet, Moniteur industriel. "The Continental Engineer". Science, commerce, finance, Bruxelles-Paris, (lire en ligne), p. 527.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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