Gamma Microscopii

γ Microscopii
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 21h 01m 17,460s[1]
Déclinaison −32° 15′ 27,96″[1]
Constellation Microscope
Magnitude apparente +4,654[2]

Localisation dans la constellation : Microscope

Caractéristiques
Stade évolutif red clump[3]
Type spectral G8III[4]
Indice U-B +0,54[5]
Indice B-V +0,89[5]
Indice R-I +0,32[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +17,36 ± 0,20 km/s[6]
Mouvement propre μα = −1,73 mas/a[1]
μδ = +0,41 mas/a[1]
Parallaxe 14,24 ± 0,26 mas[1]
Distance 229 ± 4 al
(70 ± 1 pc)
Magnitude absolue +0,44[7]
Caractéristiques physiques
Masse 2,80 ± 0,13 M[8]
Rayon 9,49 ± 0,35 R[8]
Gravité de surface (log g) 2,985 ± 0,080[8]
Luminosité 60,5 ± 4,1 L[8]
Température 5 227 ± 34 K[8]
Métallicité [Fe/H] = +0,033 ± 0,030[8]

Désignations

γ Mic, CD-32 16353, CPD-32 6269, FK5 1550, GC 29331, HD 199951, HIP 103738, HR 8039, SAO 212636, WDS J21013 -3215A[9]

Gamma Microscopii (γ Mic / γ Microscopii) est l'étoile la plus brillante de la constellation australe du Microscope. Sa magnitude apparente est de 4,65[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est située à environ 229 années-lumière de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +17 km/s[6].

Gamma Microscopii est une géante jaune évoluée de type spectral G8III[4]. C'est une géante du red clump[3], ce qui indique qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau. L'étoile est environ 2,8 fois plus massive que le Soleil et son rayon est 9,5 fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle est autour de 60,5 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 5 227 K[8].

Gamma Microscopii possède un faible compagnon recensé dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. Désignée composante B, il s'agit d'une étoile de magnitude 13,7 qui était située à une distance angulaire de 26,8 secondes d'arc et à un angle de position de 95° de Gamma Microscopii en 2015[10]. Ce compagnon apparaît être purement optique[11].

John Flamsteed incluait l'étoile dans la constellation voisine du Poisson austral et elle a ainsi reçu la désignation de Flamsteed 1 Piscis Austrini. Sa désignation de Bayer Gamma Microscopii lui a été donnée ultérieurement par Nicolas-Louis de Lacaille lorsqu'il a créé la constellation du Microscope en 1756[12].

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  4. (en) Nancy Houk, Catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -40° to -26°, vol. 3, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 12 + 390 (Bibcode 1982MSS...C03....0H)
  5. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. (en) G. Ottoni et al., « CORALIE radial-velocity search for companions around evolved stars (CASCADES). I. Sample definition and prénom results: Three new planets orbiting giant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 657,‎ , article no A87 (DOI 10.1051/0004-6361/202040078, Bibcode 2022A&A...657A..87O, arXiv 2201.01528, lire en ligne)
  9. (en) * gam Mic -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920 , Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 209-223 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)

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