Gliese 832

Gliese 832
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 21h 33m 33,97512s[1]
Déclinaison −49° 00′ 32,3994″[1]
Constellation Grue
Magnitude apparente +8,672[2]

Localisation dans la constellation : Grue

Caractéristiques
Type spectral M2/3V[3]
Indice U-B +1,183[2]
Indice B-V +1,504[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +13,164 km/s[4]
Mouvement propre μα = −45,917 mas/a[1]
μδ = −816,875 mas/a[1]
Parallaxe 201,325 2 ± 0,023 7 mas[1]
Distance 4,967 0 ± 0,000 5 pc (∼16,2 al)[5]

Désignations

HD 204961, CD-49 13515, CPD-49 11439, HIP 106440, LFT 1640, LHS 3685, LTT 8573[5]

Gliese 832 (ou GJ 832), également désignée HD 204961, est une étoile naine rouge de la constellation de la Grue. Elle est relativement proche du Soleil, à une distance de ∼ 16,2 a.l. (∼ 4,97 pc)[1].

Étoile

Comme la majorité des étoiles du catalogue Gliese, il s'agit d'une naine rouge ; plus précisément, sa masse est estimée à 0,45 masses solaires et son type spectral compris entre M1V[6] et M2/3V[7]. Le rayon de l'étoile est estimé à 0,45 fois celui du Soleil[8]. Les études spectrographiques indiquent par ailleurs une métallicité relativement faible[6].

Système planétaire

Une première exoplanète a été découverte par la méthode des vitesses radiales autour de cette étoile en 2008[9] : Gliese 832 b. Cette découverte a depuis été confirmée par plusieurs études[10]. En 2014, une deuxième exoplanète est découverte par la même méthode[11] : Gliese 832 c. Cette dernière serait située dans la zone habitable de l'étoile, ce qui en a fait après sa découverte l'exoplanète potentiellement habitable connue la plus proche de la Terre. Cependant une étude plus détaillée de l'activité stellaire de l'étoile, publiée en 2022, remet en cause cette découverte : il pourrait s'agir d'un faux positif[12].

Voir également

Notes et références

  1. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) C. Koen et al., « UBV(RI)C JHK observations of Hipparcos-selected nearby stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 403, no 4,‎ , p. 1949-1968 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.16182.x , Bibcode 2010MNRAS.403.1949K)
  3. ↑ (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -53 to -40 degrees, vol. 2, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. ↑ (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
  5. (en) HD 204961 -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) Guang-Yao Xiao, Yu-Juan Liu, Huan-Yu Teng et Wei Wang, « The Masses of a Sample of Radial-velocity Exoplanets with Astrometric Measurements », Research in Astronomy and Astrophysics, vol. 23, no 5,‎ , p. 055022 (ISSN 1674-4527, DOI 10.1088/1674-4527/accb7e, lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ (en) F. Philipot, A.-M. Lagrange, F. Kiefer et P. Rubini, « A multi-technique approach to identifying and/or constraining radial-velocity substellar companions », Astronomy and Astrophysics, vol. 678,‎ , A107 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361/202346612, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ (en) Keivan G. Stassun, Ryan J. Oelkers, Martin Paegert et Guillermo Torres, « The Revised TESS Input Catalog and Candidate Target List », The Astronomical Journal, vol. 158, no 4,‎ , p. 138 (ISSN 0004-6256, DOI 10.3847/1538-3881/ab3467, lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ Jeremy Bailey, R. Paul Butler, C. G. Tinney et Hugh R. A. Jones, « A Jupiter-Like Planet Orbiting the Nearby M dwarf GJ 832 », The Astrophysical Journal, vol. 690,‎ , p. 743–747 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637X/690/1/743, lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ « GJ 832 | NASA Exoplanet Archive », sur exoplanetarchive.ipac.caltech.edu (consulté le )
  11. ↑ Robert A. Wittenmyer, Mikko Tuomi, R. P. Butler et H. R. A. Jones, « GJ 832c: A Super-Earth in the Habitable Zone », The Astrophysical Journal, vol. 791,‎ , p. 114 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637X/791/2/114, lire en ligne, consulté le )
  12. ↑ P. Gorrini, N. Astudillo-Defru, S. Dreizler et M. Damasso, « Detailed stellar activity analysis and modelling of GJ 832. Reassessment of the putative habitable zone planet GJ 832c », Astronomy and Astrophysics, vol. 664,‎ , A64 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361/202243063, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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