Gérard Terronès
| Naissance | |
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| Décès |
(à 76 ans) 20e arrondissement de Paris |
| Nom de naissance |
Gérard Lucien Terronès |
| Nationalité | |
| Activité |
Gérard Terronès (Rabat (Maroc), – Paris[1], ), est un producteur de jazz français.
Biographie
Né le [2] à Rabat[3] au Maroc, Gérard Terronès vit à Agadir et en 1952, un copain lui fait découvrir Sidney Bechet. À 16 ans, il arrive en France pour s'installer à Melun[4].
D'origine andalouse, il arrête ses études pour travailler dans une Banque populaire de Melun. Parallèlement, il se déplace chaque semaine à Paris pour assister à des concerts de jazz[5].
En 1965, alors qu'il travaille dans une boutique de musique[6], il crée des clubs de jazz à Paris comme le Blues Jazz Museum rue des Deux-Ponts sur l'île Saint-Louis et deux ans plus tard le Gill’s Club rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie dans Le Marais[7],[8].
En 1969, il fonde le label Futura[9] qui deviendra par la suite Disques Futura et Marge, puis Futura Marge.
En 1975 il organise le Festival de Jazz de Massy Palaiseau où il invite Ornette Coleman à interpréter sa symphonie Skies of America accompagné de son double quartet et des concert Colonne. Max Roach et Archie Shepp sont également au programme avec des musiciens Français comme Jef Gilson, Martial Solal ou Raymond Boni[10].
En 1981-1982, Terronès anime le club Jazz Unité, situé à La Défense[11].
À partir de 1981, il anime l'émission Jazz en liberté sur Radio libertaire pendant 26 ans, ce qui l'amènera à fréquenter la Fédération anarchiste[10]. En 1984-1985, Terronès programme des concerts de jazz au bar anarchiste Le Trou Noir, rue Nationale à Paris[12].
Il meurt le [5], à l'âge de 76 ans[13].
Notes et références
- ↑ « Jazz Hot »
- ↑ 2e trimestre 2001, page 17.
- ↑ « Entretien avec Gérard Terronès », sur derek.tumblr.com (consulté le )
- ↑ Pierre Tenne, « Gérard Terronès, les dessous du doulos », sur djamlarevue.com,
- Francis Marmande, « Gérard Terronès, producteur de jazz, est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- ↑ Francis Marmande, « Jazz à la Java, hommage à la vie », Le Monde, (lire en ligne)
- ↑ Lucien Malson, « Terronès et son Totem », Le Monde, (lire en ligne)
- ↑ Jacques Chesnel, « Portrait / Hommage : Gérard Terronès », sur CultureJazz.fr,
- ↑ André Popp, « Figures de la musique française – Ombres & lumières : Gérard Terronès » , Les Inrockuptibles,
- « Gérard Terronès : “Au service des artistes” – Jazz Magazine », Jazz Magazine n° 636 avril 2012, (consulté le )
- ↑ Pierre Crépon, « Gérard Terronès: Jazz Unité (1981–1982) », sur www.crj-online.org, Current Research in Jazz,
- ↑ Pierre Crépon, « Gérard Terronès: Trou Noir (1984–1985) », Current Research in Jazz (consulté le )
- ↑ Jacques Denis, « Gérard Terronès, le jazz libre »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Libération,
Bibliographie et sources
- Jacques Denis, « Gérard Terronès, un libertaire du jazz s'en va », Libération, (lire en ligne).
- (en) Pierre Crépon, « Once Upon a Time in Paris », The Wire, no 412, , p. 36-41 (lire en ligne).
- (en) Pierre Crépon, « Gérard Terronès: Introduction », Current Research in Jazz, vol. 10, (lire en ligne).
- (en) Pierre Crépon, « Gérard Terronès: The Blues Jazz Museum (1965–1966) », Current Research in Jazz, vol. 10, (lire en ligne).
- (en) Pierre Crépon, « Gérard Terronès: The Gill’s Club (1967–1970) », Current Research in Jazz, vol. 10, (lire en ligne).
- (en) Pierre Crépon, « Gérard Terronès: Totem (1977–1979) », Current Research in Jazz, vol. 10, (lire en ligne).
- (en) Pierre Crépon, « Gérard Terronès: Jazz Unité (1981–1982) », Current Research in Jazz, vol. 10, (lire en ligne).
- (en) Pierre Crépon, « Gérard Terronès: Trou Noir (1984–1985) », Current Research in Jazz, vol. 10, (lire en ligne).
- Pierre Tenne, « Gérard Terronès, les dessous du doulos », Djam, (lire en ligne).
Liens externes
- Ressource relative à la musique :
- Entretien avec Gérard Terronès par la Bibliothèque nationale de France, 1/2
- Entretien avec Gérard Terronès par la Bibliothèque nationale de France, 2/2
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