Franz Aepinus

Franz Aepinus
Fonction
Directeur
Observatoire de Berlin
-
Johann Kies (en)
Johann Jakob Huber (en)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Franz Ulrich Maria Theodor Aepinus (Äpinus, Hoch)
Nationalités
Formation
Activités
Père
Franz Albert Aepinus (d)
Parentèle
Johannes Aepinus (en) (arrière-grand-père)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction

Franz Ulrich Theodor Aepinus ( - ) est un physicien et médecin allemand. Né à Rostock en Saxe, il est décédé à Dorpat en Livonie.

Biographie

Il est descendant de Johannes Aepinus (1499-1553), théologien et controversiste de la Réforme protestante. Après avoir étudié la médecine pendant un temps, Franz Aepinus se consacre à la physique et aux mathématiques, disciplines dans lesquelles il gagne vite la reconnaissance en devenant membre de l'Académie de Berlin. En 1757 il s'établit à Saint-Pétersbourg comme membre l'Académie impériale des sciences et professeur de physique, fonctions qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 1798. Il passe le reste de sa vie à Dorpat, où il meurt le 10 août 1802.

Il bénéficia des faveurs spéciales de l'impératrice Catherine II qui le nomma tuteur de son fils, le futur Paul I [1], et s'efforça avec succès d'établir des écoles normales sous direction à travers l'empire. Aepinus est cependant plus connu pour ses recherches, théoriques et expérimentales, en électricité et magnétisme. Son principal travail, Tentamen Theoriæ Electricitatis et Magnetismi, publié à Saint-Pétersbourg en 1759, fut la première tentative d'appliquer systématiquement les raisonnements mathématiques à ces sujets. Il publia également, en 1761, un traité, De distributione caloris per tellurem, et fut l'auteur de mémoires sur différents sujets en astronomie, mécanique, optique et mathématiques pures, tous conservés dans les journaux des sociétés savantes de Saint-Pétersbourg et Berlin. Sa discussion des effets de la parallaxe dans le transit d'une planète devant le disque solaire provoquèrent un grand intérêt en étant publiée (en 1764) entre les deux dates de transit de Vénus qui eurent lieu au XVIIIe siècle.

Sources

Références

  1. Michel Heller, « 2{ », dans Histoire de la Russie et de son empire, Paris, Perrin, coll. « Tempus », (1re éd. 1995), 1100 p. (ISBN 2081235331), Deuxième partie, p. 894-suiv

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