Franck Mwe di Malila

Franck Mwe di Malila

Franck Mwe di Malila Apenala
Fonctions
Ministre congolais du Tourisme

(2 ans, 4 mois et 19 jours)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Bruno Tshibala
Gouvernement Tshibala
Prédécesseur André Moke Sanza
Successeur Yves Bunkulu Zola
Ministre de l'Environnement et du Développement durable
(intérim)
En fonction depuis le
(6 ans, 5 mois et 19 jours)
Président Félix Tshisekedi
Premier ministre Bruno Tshibala
Gouvernement Tshibala
Prédécesseur Amy Ambatobe Nyongolo
Successeur Ève Bazaiba
Vice-premier Ministre des Affaires Étrangères et francophonie
(intérim)

(3 mois et 18 jours)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Samy Badibanga
Gouvernement Badibanga
Prédécesseur Lisette Sangana
Successeur Jean-Pierre Zekpele-Mondombe
Vice-ministre à la Coopération internationale et à l'Intégration régionale

(2 ans et 11 jours)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Gouvernement Matata II
Prédécesseur Dismas Magbengu Swana Emin
Successeur Léonard She Okitundu (ministre)
Biographie
Nom de naissance Franck Mwe di Malila Apenela
Date de naissance
Lieu de naissance Kinshasa (RDC)
Parti politique UFC
Père Édouard Lendje Héritier Mwe di Malila Apenela
Mère Emilie-Flore Faignond
Conjoint Marie-Claire Kengo
Diplômé de CERIA
Résidence Kinshasa

Franck Mwe di Malila Apenela, né le à Kinshasa en république démocratique du Congo, est un homme politique congolais et un conseiller du président du Sénat de la république démocratique du Congo, Léon Kengo Wa Dondo[1],[2]. Il a été vice-ministre à la Coopération internationale et à l'Intégration régionale de 2014 à 2016[3], vice-ministre du Plan de 2016 à 2017, puis ministre du Tourisme du au [4].

Biographie

Mwe-di-Malila Franck, né le 22 janvier 1968 à Kinshasa, est un homme politique congolais.  de la vie publique de la République démocratique du Congo depuis les années 2000, il a occupé plusieurs fonctions gouvernementales, notamment celles de vice-ministre des Affaires étrangères, ministre du Plan, du Tourisme et de l’Environnement. Il est également connu pour son engagement dans les processus de transition politique et de réconciliation nationale, ainsi que pour sa proximité avec Léon Kengo wa Dondo .

Jeunesse

Franck Mwe di Malila grandit à Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo et à Soignies (Belgique)[1]. Il est élevé par son beau-père Michel Demoustier. Son père biologique est Édouard Mwe di Malila[5].

Scolarité

Il a effectué ses études primaires au Lycée Français de Kinshasa, ainsi qu'à l'École des Carrières à Soignies, en Belgique. Par la suite, il a été élève au Collège Saint-Vincent de Soignies. Il a poursuivi sa formation à l'École Hôtelière du CERIA à Bruxelles et a également étudié la gestion d'entreprise.

Hommes d'affaires

De 1992 à 1994, Franck Mwe di Malila a occupé le poste d'administrateur associé chez Exxon Kinshasa. Par la suite, de 1994 à 1997, il a exercé les fonctions d'administrateur gérant au sein de Zaïre Technical Service.

Carrière politique

Mwe-di-Malila commence sa carrière politique comme conseiller privé du professeur Vunduawe Te Pemako, alors directeur de cabinet du président de la République. En 1997, à la suite du changement de régime, il choisit l’exil et rejoint l’opposition politique non armée OENA

Entre 2003 et 2007, dans le cadre du dialogue intercongolais et du processus de réconciliation nationale, il participe activement au retour en République démocratique du Congo de l’ancien Premier ministre Léon Kengo wa Dondo, avec le soutien de plusieurs figures politiques congolaises.

En 2004, dans le contexte de la transition politique issue de l’Accord global et inclusif de Sun City, il est membre fondateur de Renaissance dirigé par Yezu Kitenge une plateforme d’opposition à l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP). De 2007 à 2010, il contribue à la structuration du courant politique connu sous le nom de kengisme.

À cette période, il est chargé de mission auprès du président du Sénat et participe à la création du parti Union des Forces du Changement (UFC).

En 2011, lors de la candidature présidentielle de Léon Kengo wa Dondo, Mwe-di-Malila joue un rôle prépondérant dans la coordination de la campagne électorale.

Après les élections contestées de 2011, il participe à la rédaction d’une déclaration commune des candidats de l’opposition ,les Partisants des Négociations Républicaines PNR .

En 2012, il coorganise un conclave de l’opposition à Limete, en amont des Concertations nationales de 2013  et co-fonde l’Opposition Republicaines qui soutiendra le Dialogue National de 2016.

Notes et références

  1. « Mwe-di-Malila : symbole de l’expérience et de la rigueur », 7sur7.cd,‎ (lire en ligne)
  2. Christophe Boisbouvier, « RDC : Kabila ou la stratégie du félin », sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le )
  3. « Gouvernement Matata II: Joseph Kabila réalise les promesses faites à la Nation lors des concertations nationales », sur primature.cd,
  4. « RDC : Nommé ministre du Tourisme, Yves Bonkulu promet d'améliorer "les conditions d'octroi des visas pour les touristes" », sur Actualite.cd, (consulté le )
  5. « Un projet pour Muanda (L'emphytéose) », freewebs.com,‎ (lire en ligne)

Erreur de référence : La balise <ref> nommée « concertations » définie dans <references> n’est pas utilisée dans le texte précédent.
Erreur de référence : La balise <ref> nommée « jeuneafrique dec 2014 » définie dans <references> n’est pas utilisée dans le texte précédent.

Références externes

  • Habi Buganza Mulinda, Aux origines du royaume de Ngoyo, Civilisations, coll. « no. 41 », (lire en ligne), p. 165-187.


  • Portail de la politique
  • République démocratique du Congo