Francisco Cavero Vas
| Naissance | |
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| Décès |
(à 48 ans) Sare (Basses-Pyrénées, France) |
| Pseudonymes |
El taxista de Canfranc, Le taxi de Canfranc |
| Nationalité | |
| Allégeance | |
| Activités |
Chauffeur de taxi, militaire, partisan, résistant |
| Parti politique | |
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| Membre de |
Résistance intérieure française Armée populaire de la République espagnole 43e division de l'Armée populaire de la République (d) |
| Arme | |
| Grades militaires | |
| Conflits |
Francisco Cavero Vas, également connu sous son surnom Le Chauffeur de Candranc (en espagnol : El Taxista de Canfranc), né le 3 décembre 1895 à Canfranc, en Aragon, et mort à Sare dans les Basses-Pyrénées (aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques) le 23 octobre 1944, est un militaire républicain espagnol engagé dans l'Armée populaire de la République, guérillero et résistant en France pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment dans les Pyrénées.
Biographie
Lorsque la guerre d'Espagne éclate en 1936, il s'engage dans les forces républicaines. Il sert en tant que lieutenant, puis capitaine, de la 72e brigade mixte et la 43e division de l'Armée populaire de la République entre et . Il est alors connu sous le surnom du Chauffeur de Canfranc[1].
Lors de la prise de pouvoir par la force des nationalistes en 1939, il rejoint le maquis et la résistance intérieure française dans la partie occidentale des Pyrénées.
Il est alors commandant et chef d'état-major de la 10e brigade de guérrilleros espagnols entre juin et , une unité de résistants formés par les exilés et les FFI.
Sa zone d'action a pour base le col de Marie-Blanque, d'où il lance les opérations de résistance[2].
Postérité
Durant la nuit du , un groupe de nationalistes fait une incursion dans le territoire français, alors administré par le régime de Vichy, et assassine Francisco Cavero dans le village de Sare.
Il est inhumé dans le village français de Moumour, dans le Béarn[3].
Notes et références
- ↑ (es) HI Iberia Ingeniería y Proyectos, « Historia Hispánica », sur historia-hispanica.rah.es (consulté le )
- ↑ (es) José Ramón Villanueva, Fundación Bernardo Aladrén-UGT Aragón, « Una fecha a recordar », sur El Periódico de Aragón, (consulté le ).
- ↑ (es) Luis Pérez, « Entierro Francisco Cavero en Moumour. », sur Cuando los maquis, .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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