Francisco Antonio Encina
| Député | 
|---|
| Naissance | |
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| Décès | 
 (à 90 ans) Santiago  | 
| Nom de naissance | 
Francisco Antonio Encina Armanet  | 
| Nationalité | |
| Formation | 
Université du Chili (legum licentiatus) (jusqu'en ) Liceo Abate Molina (d)  | 
| Activités | 
Historien, homme politique, propriétaire terrien, avocat, philosophe, écrivain  | 
| Partis politiques | |
|---|---|
| Membre de | 
Académie chilienne d'histoire (en)  | 
| Mouvements | 
Nationalisme chilien, darwinisme social, racialisme, nationalisme blanc, génération du centenaire (d)  | 
| Distinction | 
Francisco Antonio Encina, né le et mort le à Santiago, est un historien chilien[1],[2]. Son ouvrage, L'Histoire du Chili de la préhistoire à 1891 lui valut le Prix national de littérature du Chili en 1955[3]. Sa figure reste à la fois influente et controversée, notamment en raison des déclarations racistes qui imprègnent son œuvre[1].
Biographie
Né en 1874 à Talca – de son propre aveu, Francisco Antonio Encina possédait une acuité intellectuelle précoce –, son enfance fut marquée par l'environnement intellectuel de sa famille : son père, homme instruit et cultivé ; son oncle, directeur du lycée de Talca ; et leur entourage, qui le guida vers la philosophie, la littérature, les sciences et la psychologie. Ainsi, avant même d'entamer ses études au lycée de Talca, il lisait déjà des auteurs tels que Suétone, Ranke, Leibniz et Goethe[2].
Élève brillant, quoique troublé et arrogant, il entra à la faculté de droit de l'Université du Chili, où il obtint son diplôme en 1896. Il n'exerça cependant pas longtemps cette profession, se consacrant à son activité agricole, à la politique et à la pensée[2].
Francisco Antonio Encina est récompensé en 1955 du Prix national de littérature du Chili[2].
Au cours de sa carrière politique, il fut député républicain à deux reprises (1906-1909; 1909-1912) pour Linares, Parral et San Javier, tout en étant membre du Parti national. Quelques années plus tard, il fonda l'éphémère Parti nationaliste du Chili avec Alberto Edwards Vives, Luis Galdames Galdames et Guillermo Subercaseaux Pérez. Ses ouvrages Notre infériorité économique (1912) et Éducation économique et le lycée (1912) constituèrent la base théorique du mouvement.
Références
- (es) University of Santiago Chile, « Francisco A. Encina en la historia de las ideas iberoamericanas », sur ResearchGate,
 - (es) Pía Orellana, « La sombra de Encina », sur El Líbero,
 - ↑ (es) « Don Francisco A. Encina, agraciado con Premio Nacional de Literatura », La Nación, (lire en ligne)
 
Liens externes
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