François Ragot
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François Ragot, né vers ou 1608 et inhumé le à Paris, est un graveur et marchand d'estampes français.
Biographie
La famille de François Ragot est originaire de Bellême[1], dans le Perche, mais son père, Jean Ragot, est déjà installé à Paris, où il exerce la profession d'imprimeur en taille-douce[2],[3]. Etant donné son âge au moment où il signe son contrat d'apprentissage, il doit être né en 1607 ou 1608[2],[4].
François Ragot effectue son apprentissage auprès de Michel Faulte, de 1623 à 1626[2]. Il travaille ensuite comme graveur, et collabore notamment avec Balthasar Moncornet[2].
Il épouse en 1635 Marie Bertrand, fille d'un linger du comte de Soissons[2]. Ils ont plusieurs enfants, notamment François[5] qui a pour parrain Gaspard Firens, un graveur en taille douce, et pour marraine est Madeleine de Cormont, femme de François Langlois, important marchand d'estampes[5],[2].
Il prend alors plusieurs apprentis, dont le graveur François Langot[1].
Il grave des sujets religieux et des portraits, en particulier d'après Simon Vouet et Lebrun[6]. Il est surtout connu pour les très remarquables copies qu'il fait des planches de Bolswert[Lequel ?], Poutris[Qui ?] et Vosterman, d'après les œuvres de Rubens et de Van Dyck, copies si exactes qu'elles sont quelquefois confondues avec les épreuves originales[6].
François Ragot dicte son testament le 11 juin 1670[1] et meurt sans doute le jour même ou le lendemain : son inventaire après-décès fait état de son peu de richesse — il vit dans un deux-pièces avec sa femme et son patrimoine d'un peu plus de 6 000 livres (moins 1 500 livres de dettes) repose essentiellement sur son fonds de commerce[1]. Il montre en revanche des relations de travail importantes : autour de ses éditions des œuvres de Rubens, avec Mariette, les Jollain, Jean Goyton[1]... Il est inhumé le dans la capitale française[6],[2].
Notes et références
- Mathis 2025.
- Mathis 2024.
- ↑ Selon Bénézit 1924, p. 564 (qui dit beaucoup de choses qui se sont révélées fausses depuis, et ne cite pas sa source), François Ragot serait né à Bagnolet.
- ↑ Une confusion a souvent été faite avec son fils, né le à Paris et qui porte le même nom, et qui meurt certainement en bas âge.
- Herluison 1972.
- Bénézit 1924, p. 564.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Rémi Mathis, « François Ragot, de son apprentissage auprès de Michel Faulte (1623) à son mariage (1635) », Nouvelles de l'estampe, vol. 2, no 272, (lire en ligne, consulté le ).
- Rémi Mathis, « Le graveur François Ragot, de son installation à son décès (1637-1670) – apprentissages de Georges Tournier et François Langot, testament, inventaire après-décès », Nouvelles de l'estampe, vol. 1, no 273, (lire en ligne, consulté le ).
- Emmanuel Bénézit, « Ragot (François) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 3, Paris, Gründ, , 1 160 p. (lire en ligne), p. 564.
- Anne Gall, La diffusion des oeuvres de Rubens à Paris au XVIIe siècle autour de François Ragot, , 190 p.
- Herluison, « Ragot (François) », dans Actes d'état-civil d'artistes français, , 478 p. (lire en ligne), p. 372.
Liens externes
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