François Nicolas (révolutionnaire)
| Naissance | |
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| Décès | 
 (à 43 ans) Montréal | 
| Nom de naissance | 
François-Stanislas Nicolas | 
| Nationalité | |
| Activité | |
| Famille | 
François Borgia (oncle) | 
| Père | 
Étienne Nicolas | 
| Mère | 
Louise Borgia Levasseur | 
| Parti politique | |
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| Conflit | |
| Condamné pour | |
| Condamnation | |
| Lieu de détention | 
François Nicolas, aussi nommé François-Stanislas Nicolas, né le à Saint-Marc-sur-Richelieu (Bas-Canada) et mort le [1] à Montréal (Bas-Canada), fut un instituteur ainsi qu'un partisan patriote du Bas-Canada. Suite aux événements de la rébellion des Patriotes, il est l'un des Patriotes exécutés le 15 février 1839[1] à la prison du Pied-du-Courant de Montréal.
Biographie
François-Stanislas Nicolas est le fils d’Étienne Nicolas et de Louise Borgia Levasseur. Il est élevé par son oncle François Borgia, un avocat et député de Québec[1]. Selon le Répertoire du patrimoine culturel du Québec, il participe à toutes les assemblées populaires qui précèdent les rébellions[2]. Le 26 juin 1837, il est l'un des signataires d'un article dans le journal The Vindicator[1] invitant les citoyens du comté de l'Acadie à assister à une assemblée patriotique le 12 juillet suivant à Saint-Cyprien-de-Napierville. Lors de la bataille de Saint-Denis, le 27 novembre de la même année, il dirige au combat un groupe d'une vingtaine de patriotes armés. Il y tient un pavillon rouge sur lequel est inscrit le mot « Liberté ». Le groupe fait alors prisonnier le loyaliste et délateur Joseph Armand dit Chartrand à Saint-Jean. Ce dernier est conduit dans un boisé appelé « Petit Bernier » et est abattu[1].
Il est ensuite emprisonné le 23 janvier 1838 et accusé de haute trahison et de meurtre, mais il est acquitté par un jury de Canadiens français le 7 septembre 1838, qui a jugé que l'exécution s'était déroulée conformément aux lois militaires[3]. Il part alors aux États-Unis préparer la seconde révolte de 1838[3]. Pendant l'automne 1838, lors du rassemblement de Saint-Cyprien-de-Napierville, il prend part aux combats aux côtés de Robert Nelson comme capitaine à Odelltown le 9 novembre 1838. Il est emprisonné à nouveau le 18 janvier 1839. Cette fois, il est condamné à mort en cour martiale. À son arrivée à la prison du Pied-du-Courant, un gardien lui montre les cordes prêtes à le pendre, lui et ses codétenus. Il répond : «Je mourrai comme j'ai vécu, un Patriote[1]». Il meurt exécuté par pendaison le 15 février 1839. Avant sa mort, il a pour dernières paroles les suivantes:
« Je ne regrette qu’une chose, c’est de mourir avant d’avoir vu mon pays libre, mais la Providence finira par en avoir pitié, car il n’y a pas un pays plus mal gouverné dans le monde. »
— François Nicolas[1]
Références
- Alain Messier, Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes, 1837-1838, Montréal, Guérin, , 497 p. (lire en ligne), p. 1152
- ↑ « Nicolas, François », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le )
- « Nicolas, François-Stanislas (1795-1839) », sur Les Patriotes de 1837@1838 (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
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