François Chauvin
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 86 ans) Settignano |
| Noms de naissance |
François Alphonse Désiré Chauvin, Franz Alfons Desiderius Chauvin |
| Nationalités |
prussienne (- allemande (- |
| Activité | |
| Période d'activité |
- |
| Père |
Pierre Jean Jacques Chauvin |
| Mère |
Antoinette Piermont |
| Fratrie | |
| Conjoint |
Anna-Rosa Buschbeck |
| Parentèle |
Victor Chauvin (neveu) |
| Conflits | |
|---|---|
| Distinction |
François Chauvin, ou Franz von Chauvin, né le à Liège et mort le à Settignano, est un officier prussien, puis allemand, du génie. C'est également le frère cadet de l'artiste peintre Auguste Chauvin.
Biographie
Né le à Liège, François Alphonse Désiré Chauvin est le fils de Pierre Jean Jacques Chauvin, marchand chapelier, et d'Antoinette Piermont[1]. En 1816, la famille s'installe à Aix-la-Chapelle où son père est nommé inspecteur de la prison[2]. Le jeune Franz y fait ses études primaires et il y suit les cours d'une école professionnelle[2]. Alors qu'il est à peine âgé de 18 ans, il s'engage comme soldat dans la 8e division de pionniers stationnée à Coblence[3]. De 1831 à 1833, il se forme au Centre d'instruction pour l'Artillerie et le Génie et il obtient le grade de sous-lieutenant dès [4]. Il effectue « diverses missions d'inspection et de certains travaux aux fortifications » de Cologne en 1841 et de Mayence en 1845. C'est à Mayence qu'il se marie en avec Anna-Rosa Buschbeck, fille d'un major du génie[4].
Sa carrière militaire décolle rapidement, aidée par son « talent extraordinaire pour le dessin à main levée » ainsi que par « son zèle pour le service, son application à l'étude, sa compétence, sa circonspection et sa moralité exemplaire »[4]. Il est promu lieutenant en puis il est nommé en professeur à l'École d'Artillerie et du Génie de Berlin et membre de la Haute Commission militaire d'examens. Il obtient le grade de capitaine en 1849, et il est envoyé pour plusieurs années à l'Arsenal de Spandau. En 1854 il est nommé commandant ainsi qu'inspecteur du génie et officier ingénieur de la place de Kolberg[4].
En 1856 il devient directeur du service télégraphique militaire qui couvre alors un territoire correspondant à la Confédération de l'Allemagne du Nord. Les promotions se succèdent les années qui suivent : major en 1858, lieutenant-colonel en 1861 et colonel en 1864. Lorsque le Roi de Prusse Guillaume Ier l'anoblit en , il choisit la devise Getreu und beharrlich « fidèle et persévérant »[5],[6]. Il est responsable de « l'organisation et la direction des télégraphes militaires » durant la guerre des Duchés en 1864 et la guerre austro-prussienne de 1866[5],[6]. Il est nommé directeur général des télégraphes de la Confédération de l'Allemagne du Nord en puis, pour l'ensemble de l'Empire allemand en . Il est également promu général-major en 1869. Chauvin prend sa retraite en et il est nommé lieutenant général à titre honorifique en [5].
Notes et références
- ↑ « Naissance François Alphonse Desiré Chauvin le 16 mai 1812 à Liège » , sur Archives Ouvertes (consulté le )
- Breuer 1967, p. 167.
- ↑ Breuer 1967, p. 167-168.
- Breuer 1967, p. 168.
- Breuer 1967, p. 169.
- Bosmant 1930, p. 79-80.
Annexes
Bibliographie
- Jacques Breuer, « Chauvin (François-Alphonse-Désiré von, dit Franz) », dans Biographie nationale de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. 34, Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, S.A., , 772 p. (OCLC 634039681, lire en ligne), p. 167-170.
- Jules Bosmant, La peinture et la sculpture au pays de Liège de 1793 à nos jours, Liège, Mawet éditeur, , 316 p. (OCLC 458651068, BNF 31848054, SUDOC 020550065).
Liens externes
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