Frédéric Masson (1835-1919)

Frédéric Masson
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Collège Monge de Beaune (d)
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Frédéric Masson, né le à Beaune et mort le à Paris, est un journaliste, artiste peintre (surtout aquarelliste) et illustrateur français, spécialisé dans les sujets cynégétiques et cynophiliques.

Biographie

Né à Beaune (Côte-d'Or) le 21 mai 1835, Frédéric Masson est le fils d'Eléonore Masson, née Gounet, et du médecin Ambroise Masson. Après ses études au collège Monge, il effectue son service militaire aux chasseurs d'Afrique, en Algérie, dont il revient sous-officier[1].

Le 25 mars 1863, Frédéric Masson épouse la fille d'un négociant beaunois, Madeleine Gautron, dont il reconnait la fille, Marie, âgée de neuf ans et demi[2].

Installé à Paris, il s'initie à la peinture en suivant les conseils de Théodule Ribot. À l'occasion du Salon de 1868, il expose deux tableaux, intitulés Valet de limier et Piqueur, qui témoignent de son goût pour la chasse. À partir de 1869, il collabore, par ses articles et ses dessins, à la presse cynégétique parisienne[1].

Au cours de la Guerre franco-allemande de 1870, Masson sert dans l'artillerie auxiliaire. Le 20 janvier 1871, il fait sauter une poudrière ennemie sur les hauteurs de Châtillon au moyen du canon « le Châtiment », ainsi nommé car il avait été financé grâce aux recettes des lectures publiques des Châtiments de Victor Hugo. Ayant précieusement conservé la gargousse qui avait servi à charger cette pièce d'artillerie, il fut incité par l'écrivain Hippolyte Lucas à en faire don à Hugo. Ce dernier remercie Masson en juillet 1877, en lui faisant parvenir un exemplaire dédicacé de Quatrevingt-treize[3].

Après la guerre, Masson reprend ses activités dans la presse sportive cynégétique et canine. Il est ainsi secrétaire de la rédaction de La Chasse illustrée avant de passer à la Gazette des sports et du plein air. Avec deux amis, il cofonde la Revue cynégétique puis il dirige L'Acclimatation. Il collabore également à L'Agriculture pratique, à L'Éleveur, à la Gazette des chasseurs et au Sport. Il illustre aussi des ouvrages traitant des mêmes thèmes[1].

Domicilié au no 24 de la rue Barbès à Montrouge, il meurt à l'hôpital Broussais le 18 janvier 1919[4].

Galerie

Notes et références

  1. L. A., « Nos concitoyens : Frédéric Masson », Journal de Beaune, 24 septembre 1895, p. 2-3.
  2. Archives départementales de la Côte-d'Or, état civil de Beaune, registre des mariages de 1863, acte no 19 (vue 361 sur 444).
  3. Lucas, p. 114-116.
  4. Archives de Paris, état civil du 14e arrondissement, registre des décès de 1919, acte no 337 (vue 13 sur 31).

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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