Four à pot
Le four à pot, anciennement appelé carcaise[1] est le four traditionnel des artisans verriers.
Une base cylindrique contient le pot. Elle est surmontée d'un dôme où s'ouvre le cratère permettant de cueiller (ou cueillir[2]) le verre avec la canne de verrier (ou fêle).
L'ensemble est constitué de matériaux réfractaires. Le four à pot est constitué de terre réfractaire. Il contient généralement le cristal de couleur, par adjonction d'oxydes métalliques[3].
Dans les années 1880, les fours à pot ont commencé à être remplacés dans l'industrie verrière par les fours à bassin à fusion continue après l'invention de cette technologie par l'ingénieur belge André Oppermann et son emploi dans les usines d'Eugène Baudoux à Charleroi[4].
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Les fours à pots sur infovitrail.com
Notes et références
- ↑ Dans Joseph Morisot, Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment. Vocabulaire des arts et métiers en ce qui concerne les constructions (miroiterie), Carilian, 1814.
- ↑ Cueillage - Action d'enlever avec la fêle ou sarbacane le cristal en fusion pour faire une glace soufflée. Dans Morisot
- ↑ « Le four à pot du verrier - Michael Vessiere », (consulté le )
- ↑ Bulletin de la société d'encouragement pour l'industrie nationale, Paris, Ed. Collignon et Aimé Girard, (lire en ligne), p. 394
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