Formariage
En droit français médiéval, en vertu du droit de formariage (ou for-mariage), les serfs ne pouvaient contracter mariage qu'avec un autre serf du même seigneur, sauf s'ils obtenaient la permission de leur seigneur.
Le terme provient de mariage et de fors («hors», « dehors ») : mariage contracté hors de la seigneurie[1].
Le formariage était donc par extension le droit payé au seigneur à l'occasion du mariage d'un serf avec le serf d'un autre seigneur ou avec une personne de condition libre. En cas de non-paiement du formariage, la sanction n’était pas la nullité du mariage (puisque celui-ci était un sacrement ecclésiastique), mais une peine pécuniaire contre le contrevenant, consistant dans la confiscation de ses biens ou dans une amende fixée par le seigneur.
Références
- ↑ Étymologie, Trésor de la langue française informatisé (TDLFi) : https://www.cnrtl.fr/etymologie/formariage
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