Forces françaises au Sahel

Forces françaises au Sahel (FFS)

Lieu Niger
Tchad
Type d’ouvrage Forces interarmées
Construction 2022
Contrôlé par Armée française
Effectifs 3000 militaires (2022)

1000 militaires (2024, Tchad uniquement)

Événements Retrait du dispositif en 2025

Les forces françaises au Sahel (FFS) constituaient, de 2022 à 2025, le dispositif militaire français de transition au Sahel succédant à l'opération Barkhane, comprenant des bases opérationnelles au Tchad et au Niger[1]. La zone d’action théorique s’étendait également au Burkina Faso et à la Mauritanie, mais excluait le Mali.

Le déploiement de ces forces est basé sur une logique de partenariat (accords de défense, action civilo-militaire, aide au développement, aide humanitaire, etc.) avec les principaux pays de la région. Les militaires français appuient les forces armées et les forces de sécurité locales dans la lutte contre les groupes armés terroristes aux côtés de leurs partenaires européens et américains.

Les FFS ont marqué une tentative de reconfiguration de la présence militaire française vers un modèle de partenariat, avant de connaître un démantèlement complet achevé en janvier 2025[2].

Le dispositif est composé d'environ 3 000 militaires français.

Commandement

Retraits successifs

En janvier 2023, le gouvernement de transition du Burkina Faso demande officiellement le retrait des forces françaises, composées d'environ 400 membres des forces spéciales de l'opération "Sabre"[3],[4].

Le 3 août 2023, le Niger dénonce plusieurs accords de coopération militaire avec la France[5]. En réponse à cette décision, la France annonce en septembre le retrait de ses 1 500 militaires stationnés dans le pays[6]. Le retrait s'achève en décembre 2023, accompagné de la fermeture de l'ambassade de France à Niamey[7].

Le 28 novembre 2024, le gouvernement du Tchad annonce la fin de ses accords de coopération militaire avec la France[8]. Cette décision marque le début du processus de retrait échelonné des forces françaises du territoire tchadien avec la rétrocession successive de la base de Faya-Largeau le 26 décembre 2024[9], de la base d'Abéché le 11 janvier 2025[10], et de la Base Aérienne Sergent Chef Adji Kosseï de N'Djamena le 30 janvier 2025[11], cette dernière étape marquant la fin définitive de la présence militaire française au Sahel[2].

Références

  1. « Opération BARKHANE | Ministère des Armées », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le )
  2. « Tchad. L'armée française quitte officiellement le pays, son dernier bastion au Sahel », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  3. « Le Burkina Faso confirme avoir demandé le départ des troupes françaises », sur RFI, (consulté le )
  4. La-Croix.com, « Fin de l’opération Sabre : quinze ans de présence militaire française au Burkina Faso », sur La Croix, (consulté le )
  5. « Coup d’Etat au Niger : la junte « dénonce » des accords militaires avec la France », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Niger : Emmanuel Macron annonce le rapatriement de l’ambassadeur et des militaires français », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « L'armée française quitte le Niger, après le Mali et le Burkina Faso | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  8. « Le Tchad annonce rompre ses accords de coopération de défense avec la France », sur RFI, (consulté le )
  9. Laurent Lagneau, « L'État-major des armées annonce la rétrocession de la base de Faya Largeau à l'armée tchadienne », sur Zone Militaire, (consulté le )
  10. « Retrait militaire français : une deuxième base rétrocédée au Tchad | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  11. Laurent Lagneau, « La France met un terme à sa présence militaire au Tchad après la rétrocession de la base "Adji Kosseï" », sur Zone Militaire, (consulté le )

Articles connexes

Lien externe

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