Forces de restauration du Cameroun méridional

Forces de restauration du Cameroun méridional
(en) Southern Cameroons Restoration Forces
Forces de défense du Cameroun méridional
(en) Southern Cameroons Defence Forces
Idéologie Séparatisme
Objectifs Indépendance des deux régions anglophones du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, en une république fédérale d'Ambazonie.
Statut actif
Fondation
Date de formation 2018/2019
Pays d'origine Cameroun
Actions
Mode opératoire Lutte armée, guérilla
Zone d'opération Département du Boyo, région du Nord-Ouest, Cameroun
Période d'activité depuis 2018/2019
Organisation
Chefs principaux Nso Foncha Nkem
General Chacha
General RK
Répression
Considéré comme terroriste par Cameroun
Crise anglophone au Cameroun

Les Forces de restauration du Cameroun méridional (FRCM, en anglais ; Southern Cameroons Restoration Forces, SCRF) ou Forces de défense du Cameroun méridional (FDCM, en anglais : Southern Cameroons Defence Forces, SCDF[1]), sont un groupe armé séparatiste actif dans le département du Boyo de la région du Nord-Ouest du Cameroun. Ils commandent environ 100 hommes en 2019[1],[2],[3] et sont dirigés par Nso Foncha Nkem[4],[1].

Histoire

En , les FRCM sont impliquées dans des luttes intestines entre séparatistes. Le général Chacha publie une vidéo dans laquelle il exige que tous les groupes séparatistes fusionnent avec les Forces de défense du Cameroun méridional (FDCM), menaçant d'attaquer ceux qui s'opposent à lui. Au même moment, le groupe du général Chacha enlève 40 hommes des Forces de défense de l'Ambazonie (FDA), dont six sont tués[5].

Les luttes intestines prennent fin une semaine après l'enlèvement des combattants des FDA, lorsque le général Chacha et une vingtaine d'autres séparatistes sont tués lors d'une opération menée par le général de brigade Valère Nka. L'armée camerounaise prévient les séparatistes à l'avance de l'opération visant leur base à Kumbo, en fixant un ultimatum[6]. L'armée maintient l'élan à Kumbo dans les jours qui suivent l'opération, attaquant un certain nombre de camps appartenant aux FRCM et poursuivant les séparatistes qui battaient en retraite[7].

Notes et références

  1. (en) « Cameroon’s Anglophone Crisis: How to Get to Talks? », sur crisisgroup.org, (consulté le ).
  2. (en-US) « Southern Cameroons Restoration Forces are in need of AK47s – Cameroon Intelligence Report » (consulté le ).
  3. (en-US) Sumelong Ekane, « Southern Cameroons Restoration Forces In Manyu Sends Warning », sur BaretaNews, (consulté le ).
  4. (en) Mark Dike DeLancey, Mark W. Delancey et Rebecca Neh Mbuh, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-1968-6, lire en ligne)
  5. (en) « Cameroon’s Anglophone Separatists Turn to Infighting », sur VOA (consulté le ).
  6. (en) « Cameroon: Dreaded Ambazonia General killed in Bui »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Journal du Cameroun, (consulté le ).
  7. (en-US) Xinhua, « 13 militants killed in military offensive in Cameroon's troubled Anglophone region | News Ghana », sur newsghana.com.gh (consulté le ).
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