Forêts (pièce de théâtre)
| Forêts | |
| Auteur | Wajdi Mouawad | 
|---|---|
| Genre | Drame / Théâtre épique contemporain | 
| Durée approximative | 4h / en trilogie 3h45 | 
| Dates d'écriture | 2006 | 
| Musique de scène | eryuiijh | 
| Lieu de parution | Arles / Montréal | 
| Éditeur | Actes Sud / Leméac | 
| Date de parution | 2006 | 
| Illustration couverture | Lino, 2005 | 
| Nombre de pages | 162 | 
| ISBN | 978-2-7609-3616-4 | 
| Lieu de création en français | |
| Compagnie théâtrale | Espace Malraux - Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie | 
| Metteur en scène | Wajdi Mouawad | 
| Personnages principaux | |
Loup Aimée Odette Hélène Léonie Ludivine Sarah Luce Baptiste Douglas Dupontel Achille Alexandre Albert Edgar Edmond Samuel  | 
|
Forêts est une pièce de théâtre crée en mars 2006 par le dramaturge francophone Wajdi Mouawad. Après Littoral (1998) et Incendies (2003), mais avant Ciels (2009), Forêts se présente comme le troisième volet de la tétralogie intitulée Le Sang des promesses[1]. Ce drame contemporain, qui emprunte tout autant à la tragédie antique qu’à l’épopée, au mélodrame, au polar, au thriller d’espionnage et au récit d’initiation, est joué pour la première fois en 2006 à l’Espace Malraux – Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie [2] et est éditée pour la première fois chez Actes Sud[3] à Arles et chez Leméac à Montréal (2015)[4].
La logique d’ensemble du Sang des Promesses s’est révélée peu à peu à son auteur comme une évidence sourde et élémentaire : « je réalisais que si Littoral était l’histoire d’un fils devant son père, Incendies était celle d’une fille devant sa mère. La forme des deux spectacles me donnait l’impression d’une continuité dans l’idée d’un théâtre de récit, épique et tragique. Alors, comme Incendies était le feu et Littoral, l’eau, je me suis amusé à imaginer la terre et l’air, ce qui a donné naissance à cette impression de tétralogie qui, avec Forêts, s’est confirmée »[5].
La pièce
Intrigue
Forêts est le récit de sept femmes liées par le sang et séparées par le temps. L’histoire, de 1870 à aujourd’hui, est portée par la plus jeune d’entre elles : le personnage de Loup, une jeune québécoise de seize ans qui, à la suite de la mort de sa mère Aimée, remonte le fil de ses origines afin d’élucider les mystères de sa famille et de retrouver les vérités du passé[6]. Au cours de sa quête, elle découvre un enchaînement douloureux de promesses tenues et oubliées, d’amours impossibles, d’enfances cadenassées, de silences, d’abandons et de folies.
Les personnages et leurs caractéristiques
Structure
I – LE CERVEAU D’AIMEE
1. Oracle ; 2. Examen neurologique ; 3. Radiographies ; 4. Diagnostic ; 5. Des femmes ; 6. Césarienne
II – LE SANG DE LEONIE
7. Zoo ; 8. La fosse
III – LA MACHOIRE DE LUCE
9. Achille volant ; 10. Luce
IV – LE VENTRE D’ODETTE
11. Père et fils ; 12. Passion ; 13. Longue distance ; 14. Edmond le girafon ; 15. Le ventre d’Odette ; 16. Cimetière ; 17. Je ne t’abandonnerai jamais ; 18. Le bonheur des girafes
V – LA PEAU D’HELENE
19. Pluie (« Ma mémoire… »)
VI – LE SEXE DE LUDIVINE
20. Samuel Cohen ; 21. Sarah Cohen ; 22. Ludivine Davre
VII – LE CŒUR DE LOUP
23. Douglas Dupontel ; 24. Le cœur de Loup
Résumé
Lorsque la pièce commence, la catastrophe est déjà survenue, c’est-à-dire qu’elle appartient au passé et qu’elle s’est produite avant l’arrivée de Loup. C’est le devoir de Loup de résoudre l’énigme de son passé familial et d’y « faire le ménage». De fait, l’élément déclencheur de la pièce est lorsque Loup, convaincue par son compagnon de route Douglas Dupontel, accepte de joindre sa volonté à son devoir[9]. Le moment de reconnaissance de Loup par rapport au passé de sa famille est ce qui dénoue le conflit et montre que le protagoniste a trouvé sa place au sein d’une filiation jusque-là inconnue et au sein du monde[9]. L’enterrement d’Aimée, où Loup lit son poème, est la preuve qu’elle est en paix avec sa mère et avec le passé[7]. Elle est ainsi libérée du devoir. La leçon de la fable est donc que, même dans les situations les plus désespérées, il est encore possible de faire des choix. Et c’est en raison de ces choix désormais connus que Loup peut comprendre qu’il n’y a pas eu abandon sur abandon, mais au contraire des enfants sauvés contre toutes les forces mortifères et dominantes. Elle sait, à la fin, qu’elle peut vivre et devenir sujet de son histoire, parce qu’elle est allée chercher un sens du côté des morts oubliés[7].
Toutefois, pour voir ces symétries éclairantes sous forme de schéma narratif, il faut avoir démêlé les histoires et reconstitué l’histoire. Or celle-ci ne peut s’appréhender que par les chemins de traverse qui mènent au cœur de la forêt, à l’origine de toutes ces forêts, c’est-à-dire au centre de la pièce, directement dans « LE VENTRE D’ODETTE ». Et au centre de ce centre, se trouve à nouveau « Le ventre d’Odette » (15). Le titre, sur le mode de la mise en abyme, suggère que c’est bien là que les énigmes doivent être posées pour être résolues[7].
Cadre spatio-temporel
Forêts s’échelonne sur sept générations et met en scène trois guerres (la Guerre franco-allemande de 1870, la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)) ainsi que plusieurs évènements historiques marquants du XXe siècle comme La chute du Mur de Berlin ou la Tuerie de l'École polytechnique de Montréal[6].
L’enquête de Loup et de Douglas Dupontel est ainsi spatio-temporelle[10]. De plus, les lieux, au contraire des pièces Littoral, Incendies et Ciels, sont explicitement donnés : la quête de Loup, accompagnée de Douglas, la conduira de Montréal au Bas-Saint-Laurent, de Reims à Metz et à la forêt des Ardennes.
L’histoire de Forêts est ainsi pluriséculaire : on y retrouve un enchâssement des temporalités et des imbrications complexes des époques et des lieux. Cette façon d’enchâsser les temporalités, où la trame narrative dévoile le passé et les actions au présent du protagoniste, est intrinsèquement liée à la représentation et montre l’interconnexion de l’Histoire et du présent[9].
Un des principes fondateurs de cette œuvre est que le temps de la représentation se divise sur scène entre le temps de la quête (soit le présent des protagonistes) et la représentation d’épisodes appartenant au passé que voit le spectateur, mais que ne voient pas les personnages qui mènent l’enquête[7]. L’écriture et la mise en scène se recoupent de telle manière que certains personnages semblent se parler d’une génération à une autre. Les fantômes qui hantent les esprits de chacun prennent vie et évoluent sur le même plan, et, tout en renforçant l’écart qu’il y a entre eux, ces images scéniques les rendent plus proches. Tout se passe alors comme si ces épisodes relevaient d’une mémoire ignorée par les enfants, mais présente en eux à leur insu. Wajdi Mouawad réunit donc le passé et le présent dans le même espace afin de trouver les clés qui ouvriront les portes d’un avenir serein.
Cette manipulation des temporalités dans la dramaturgie mouawadienne est au service d’une expérience tragique où le poids du passé empêche le héros d’agir si ce n’est pour trouver la cause de son héritage malheureux. Il s’agit ainsi d’un théâtre qui se penche sur des évènements passés et s’inscrit dans une démarche du théâtre contemporain où l’action ne se déroule plus dans un présent absolu, mais consiste en un retour réflexif et interrogatif sur un drame passé et une catastrophe déjà advenue[9].
Thèmes importants
Retour au passé, aux origines et à la mémoire
Dans Forêts, on retrouve une grande importance donnée à la connaissance du passé, des origines et de la mémoire. Cette connaissance, qui permet de passer de l’oubli à la mémoire, des ténèbres à la lumière et des silences à la parole[9],[11], n’est possible que grâce à l’acceptation de la quête du retour aux origines par la protagoniste[12]. Or, pour Loup cette anabase (retour aux origines) s’apparente davantage à une catabase (descente aux enfers)[13] puisque dans l’œuvre mouawadienne, les liens de parenté des protagonistes ne relèvent pas de la simplicité : ils sont plutôt tordus, les enfants éprouvant de l’amour et de la haine envers leurs parents à un degré tel que cela donne lieu à des relations incestueuses et à des parricides[14]. Par exemple, dans Forêts, Albert Keller se marie avec Odette Garine pour échapper au pouvoir paternel, mais il ne sait pas que sa femme est enceinte de son propre père, Alexandre Keller. Le couple de nouveaux mariés s’installe dans la forêt des Ardennes où ils font construire un zoo pour y vivre. Albert et Hélène, son enfant illégitime, entretiennent des rapports sexuels alors qu’ils savent que tous les autres membres de la famille sont au fait de leur relation incestueuse. Inévitablement, la jeune femme tombe enceinte. Animé par une fureur meurtrière, Edgar, n’en pouvant plus de ce cirque malsain, poignarde son père pendant qu’il fait l’amour à sa sœur Hélène, pour finalement violer cette dernière : « plantant et replantant et replantant et replantant encore et encore et plus profondément encore et violemment et sans cesse son sexe dans celui de sa jumelle[15]».
Il s’agit également d’une catabase puisque les chemins de la mémoire du sang mènent à une connaissance douloureuse de l’autre[16] et de soi[13]. La quête des origines est aussi une quête identitaire[17]. En effet, les protagonistes mouawadiens sont toujours en quête d’une reconstruction de leur identité, car le passé ou la nomination[18] est partie intégrante de l’identité[19]. En accédant à la connaissance de ses origines, Loup (comme Wilfrid, Jeanne et Simon) trouve une manière d’apaiser le mal être qui la ronge à l’ouverture de la pièce[20], mais auquel elle n’a pas encore de réponse puisque son monde semble ne lui offrir, de prime abord, aucune échappatoire menant hors du cycle de la violence et de la colère[21]. Cette idée du retour aux origines et à la mémoire du sang est mise en scène grâce à des épisodes de résurgence du passé que l’on retrouve tout au long de la pièce : même s’ils sont dans un premier temps incompréhensibles, tant pour les spectateurs que pour les personnages, au fur et à mesure qu’avance la quête, les premières scènes de résurgence s’éclairent aux yeux des spectateurs alors qu’elles n’ont pas encore pris sens pour les personnages[22].
Fatalité, destin et déterminisme
Dans Forêts, le lien de sang est un déterminisme[13], c’est-à-dire que le présent et les actions de Loup sont liés et déterminés par la chaîne des évènements antérieurs qui ont marqué l’histoire de sa famille. La protagoniste est prisonnière d’une vie inéluctable où le passé dicte le présent comme imposition, dans un contexte où seule l’acceptation de sa quête peut mettre fin au cycle de la violence, de la colère et du chagrin[12].
On retrouve ici des thèmes antiques faisant ressurgir une nouvelle Antigone ou un nouvel Œdipe[23], ainsi que l’idée de la faute première qui renvoie à une malédiction à l’image de celle des tragédies grecques sur les Atrides et les Labdacides. Dans cette pièce, le crime initial est celui d’Alexandre Keller sur Odette Garine, puisque ce dernier use de la force et fait d’elle un simple objet. Il a joui d’elle, il la laisse. Son rejet, alors qu’elle est enceinte de ses œuvres, équivaut à un viol symbolique qui recentre le propos sur la structure archaïque essentielle des relations de domination[24]. En ce sens, Loup n’est pas responsable des fautes du passé. Toutefois, la question de la responsabilité, comme dans les tragédies grecques, n’est pas l’essentiel de la quête puisqu’elle ne permet pas d’agir dans le présent et de résoudre le conflit[25].
Loup, une fois consciente de l’importance de la quête pour le présent et de la nécessité de faire un lien entre le passé et le présent[25], voudra tordre le cou au destin et casser le fil du malheur. La quête de Loup fait ainsi écho à celle de Ludivine, amorcée des années plus tôt, en 1943, puisque le sacrifice de Ludivine pour Sarah était aussi une façon de se libérer du crime premier et mettre fin à ces générations de douleur. Comme Loup, Ludivine et Sarah désirent elles aussi tordre le cou au destin. Les deux quêtes se répondent sur scène, comme si le passé en appelait au présent.
De fait, Forêts renverse le modèle tragique traditionnel puisque le protagoniste déjoue la fatalité et l’hérédité de la haine pour offrir une rédemption à ses compagnons et à lui-même[26],[27]. Si, dans la tragédie grecque, le protagoniste doit mourir des conséquences de la faute, la pièce de Mouawad crée plutôt un retour à l’équilibre pour le héros, qui échappe à son destin tragique en reconstituant son arbre généalogique[28], comme le montre le long monologue poétique en fin de pièce[29].
Les silences et la parole
Les promesses
L'amitié
Analyse et commentaires
Catharsis
Sens de l’œuvre
peut être que l'écrivain s'est inspiré de la mythologie grecque
Sens du titre
le sens du titre et que cette histoire est une histoire se passant dans une forêts et les souvenirs d'une personne dans cette forêt
Particularités esthétiques
Citations
- « Un passé mystérieux nous hurle des réponses. L’entendez-vous ? Il semble nous dire que votre présence ici, dans ce monde, est liée à ce crâne et donc, par le même effet de retournement, le visage de cette femme est caché quelque part dans les replis de votre origine. Qui est-elle, cette femme tirée du néant ? Où et quand est-elle née ? Qui a-t-elle aimé ? Quelle lien secret et mystérieux la rattache à votre famille et à votre passé ? (59) »
 - « D’où ça vient tout ça ? Cette douleur ? Qu’est-ce qui t’a fait si mal et qui, malgré la beauté de ton visage, Luce, t’a si horriblement déchirée, a déchiré ma mère et continue encore à me déchirer ? (77) »
 - « Ludivine mère de Luce qui est la mère d’Aimée qui est la mère de Loup. Ludivine abandonnée dans un orphelinat a abandonné Luce qui a abandonné Aimée qui a abandonné Loup. Et Loup, qui va-t-elle abandonner ? (102) »
 - « Maman, / Où s’arrête notre cœur ? / Jusqu’où son battement peut-il se faire entendre ? / Le mien bat jusqu’à la nuit des temps / Pour enfin rallumer la lumière / Et sortir toutes nos enfances des ténèbres (161) »
 
Première représentation [2]
- Texte et mise en scène : Wajdi Mouawad
 - Distribution :
- Jean Alibert : Edmond
 - Yannick Jaulin ou Jean-Sébastien Ouellette : Achille, Albert
 - Linda Laplante : Aimée
 - Anne-Marie Olivier ou Catherine Larochelle ou Véronique Côté : Ludivine
 - Patrick Le Mauff ou Gérald Gagnon : Douglas Dupontel
 - Marie-France Marcotte : Léonie, Luce
 - Bernard Meney : Baptiste, Alexandre
 - Véronique Côté ou Anne-Marie Olivier : Hélène
 - Marie-Ève Perron : Loup
 - Emmanuel Schwartz : Samuel Cohen
 - Olivier Constant ou Guillaume Séverac-Schmitz : Lucien, Edgar
 
 
- Assistant à la mise en scène et régie : Alain Roy
 - Dramaturgie : François Ismert
 - Scénographie : Emmanuel Clolus
 - Costumes : Isabelle Larivière
 - Lumières : Eric Champoux
 - Création son : Michel Maurer
 - Musique originale : Michael Jon Fink
 - Maquillages : Angelo Barsetti
 - Tenue du texte : Valérie Puech
 - Production : Anne Lorraine Vigouroux ou Arnaud Antolinos & Maryse Beauchesne
 - Direction technique : Laurent Copeaux ou Gérard Forges
 
Durée : 4h / en trilogie 3h45[30]
Réceptions et critiques
Cette pièce a été très appréciée, entre autres par la nature captivante des histoires racontées et par le talent des comédien(ne)s[31].
Notes et références
- « Biographie | Wajdi Mouawad », sur www.wajdimouawad.fr (consulté le )
 - Wajdi Mouawad, Forêts, Actes Sud-Papiers Leméac, coll. « Actes Sud-Papiers », (ISBN 978-2-7427-6249-1 et 978-2-7609-2579-3)
 - ↑ « Forêts | Actes Sud », sur actes-sud.fr (consulté le )
 - ↑ « Forêts » (consulté le )
 - ↑ Yvon Le Scanff, « Théâtre », Études, t. 411, , p.248-249 (DOI 10.3917/etu.113.0248, lire en ligne).
 - Julie Beauvais, La posture énigmatique de Wajdi Mouawad (thèse), McGill University, (lire en ligne).
 - Pascal Vacher, « Des chemins de traverse qui ne mènent pas nulle part : Forêts, de Wajdi Mouawad, ou l’entrelacs de l’histoire et de l’intime, du politique et du psychique », Voix Plurielles, vol. 16, no 2, , p. 106–116 (ISSN 1925-0614, DOI 10.26522/vp.v16i2.2312, lire en ligne, consulté le ).
 - ↑ Mouawad 2006, p. 60.
 - Tanya Déry-Obin, « De la reconnaissance à la responsabilité: L'Expérience tragique chez Wajdi Mouawad », Nouvelles Études Francophones, vol. 29, no 2, , p. 26–41 (ISSN 1552-3152, lire en ligne, consulté le )
 - ↑ (en) Mai M. L. Hussein, « Carrefours Rhizomatiques de l’écriture dans le théâtre de Wajdi Mouawad le sang des promesses et seuls », sur ERA, fall 2014 (consulté le ).
 - ↑ Farcet, C. 2009. « Je suis Forêts ; La césure » dans Wajdi Mouawad, Forêts, Montréal/Arles, Leméac/Actes Sud, coll. « Babel », p.193.
 - Déry-Obin 2014, p. 28.
 - Le Scanff 2009, p. 249.
 - ↑ Beauvais 2013, p. 19.
 - ↑ Mouawad 2006, p. 85.
 - ↑ C. Gingras, « Wajdi Mouawad ou le théâtre-odyssée », Québec français, no 146, , p.44.
 - ↑ Beauvais 2013, p. 24.
 - ↑ Godin, D. (1999). « Wajdi Mouawad ou le pouvoir du verbe ». Jeu, (92), p.101-102.
 - ↑ Jardon-Gomez, F., loc. cit[réf. non conforme].
 - ↑ Gingras 2007, p. 43.
 - ↑ Jardon-Gomez, F. op. cit., p.172.
 - ↑ Vacher 2019, p. 107.
 - ↑ Hussein 2014, p. 133.
 - ↑ Vacher 2019, p. 114.
 - Vacher 2019, p. 110.
 - ↑ Jardon-Gomez, F., op. cit., p.172.
 - ↑ Beauvais 2013, p. 67.
 - ↑ Beauvais 2013, p. 45.
 - ↑ Mouawad 2006, p. 157-162.
 - ↑ « Forêts | Wajdi Mouawad », sur www.wajdimouawad.fr (consulté le )
 - ↑ « Forêts : extraits de critiques France », sur Espace Go (consulté le )
 
Liens externes
- Portrait de Wadji Mouawad sur Centre du Théâtre d'Aujourd'hui
 - Portrait de Wadji Mouawad sur L'Encyclopédie Canadienne
 
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