Fondation Hamon
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Toiles et sculptures |
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200 |
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| Commune |
La Fondation Hamon est un projet abandonné de musée d'art contemporain sur l'île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux.
Histoire
Le projet repose sur une donation de 192 toiles et sculptures de la part de Jean Hamon[1], mécène français ayant fait fortune dans la promotion immobilière[réf. souhaitée]. Cette donation est estimée à 7,5 millions d'euros[2]. Son fonds fut stocké dans le château de Jean Hamon, à Bullion, dans les Yvelines[2]. Jean Hamon est notamment l'un des constructeurs du quartier de la Défense et copropriétaire éphémère en 1990, avec le groupe Labeyrie, du cabaret parisien L'Alcazar[réf. souhaitée].
En 2001 est créé un syndicat mixte[3]. Il est coprésidé par Charles Pasqua et André Santini, député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux. Ce syndicat mixte doit verser des frais de garde à Jean Hamon[1] jusqu'en 2011 lorsque ce dernier révoque la donation[2].
Finalement, la fondation sombre : le permis de construire est annulé après un recours[4] engagé par les riverains et l'association de défense de l'environnement Val-de-Seine Vert[réf. souhaitée]. La gestion de la Fondation Hamon fait également l'objet d'une procédure judiciaire à l'issue de laquelle Charles Pasqua et André Santini sont condamnés, de même que huit autres prévenus[5]. André Santini est relaxé en appel, Charles Pasqua étant quant à lui mort avant l'audience en appel[4].
Références
- Karl LASKE, « André Santini, un mis en examen à réexaminer », sur Libération (consulté le )
- Valérie Mahaut à 11h42, « Hauts-de-Seine : la collection Hamon au cœur d’une interminable bataille », sur leparisien.fr, (consulté le )
- ↑ « Fondation Hamon: Pasqua et Santini à nouveau devant la justice », sur France 3 Paris Ile-de-France, (consulté le )
- « André Santini relaxé dans l’affaire de la Fondation Hamon », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Fondation Hamon : lourdement condamnés, Pasqua et Santini font appel », sur leparisien.fr, (consulté le )
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